Avis : Dirty Dancing - Page 8

Son statut culte n'occulte pas le fait qu'il soit réservé principalement à un public féminin, afin d'en apprécier toutes les composantes.

Mambo, mambo, les planches s'enflamment sous le feu des projecteurs avec le couple le plus glamour d'Hollywood. Çà, il n'y a pas à dire, Patrick Swayze et sa partenaire Jennifer Grey envoyaient du lourd et savaient transmettre le feu sacré à tout un auditoire. Avec eux, la danse devient jubilatoire, contagieuse et sensuelle. Feu Johnny Castle et son look de rockstar ne cessera jamais d'émouvoir. Emile Ardolino qui à l'époque n'était pas un grand réalisateur, a su rendre captivant cet art de bouger son corps, rendre fusionnels les deux partis. Dirty Dancing, sortit en 1987, reste un film culte pour bien des raisons. Que ce soit pour la BO mythique, la présence magistrale des deux acteurs, et la romance légère qui les unis, on ne peut que se laisser transporter. En temps qu'impartial de première, mes réticences vis-à-vis d'un cinéma trop orienté féminin se sont rapidement estompées. Moi qui m'attendais à un ramassis de clichés, j'y ai trouvé de l'élégance, du rythme, et une sensualité décomplexée, avec le ton guilleret des années 80. Intemporel et incontournable en son genre. 4/5

Film culte s’il en est, "Dirty Dancing" transcende les jeunes filles de génération en génération et occupe une place à part dans la culture populaire ("L’Arnacoeur" l’a encore prouvé récemment). J’attendais pourtant une grosse guimauve caricaturale doublée d’une succession de scènes de danse pas particulièrement fun. Et force est d’admettre qu’au final, le film n’est pas dépourvu de qualités, bien au contraire. Tout d’abord, les scénaristes ont eu la bonne idée de situer l’action dans l’Amérique des années 60 encoure engourdie dans des codes désuets mais commençant à découvrir une jeunesse plus contestataire et à l’écoute de ses sens (la fameuse "dirty dancing", très collé-serré voire explicite, à laquelle s’adonne les jeunes en est la parfaite représentation). Ensuite, la BO, qui enchaîne les morceaux de rock, les mélodies latinos et les slows langoureux, est devenue un modèle du genre ("She’s like the wind" et "The time of my life" sont désormais des standards au même titre que "Take my breath away" ou "The unchained melody). Mais surtout, l’intrigue et les personnages, sans être renversants d’originalité, sortent un peu des sentiers battus. Ainsi, Bebe (l’inconnue Jennifer Grey qui restera prisonnière du rôle) est certes une ado idéaliste pleine d’illusions (et altermondialiste avant l’heure) mais cette personnalité sert l’histoire et permet d’expliquer ce qui la pousse à agir. Idem pour Johnny, le danseur professionnel (Patrick Swayze en fantasme ambulant), qui n’est pas le gars le plus sociable du monde mais dont la droiture et le charisme feraient craquer n’importe quelle fille. La rencontre entre les 2 héros suivie de leurs cours de danse est d’ailleurs amenée de façon plutôt inattendue (je craignais l’histoire archi-classique du prof de danse, payé par les parents, qui s’éprend de son élève). Quant au rôle du père (formidable Jerry Orbach, plus connu pour son rôle dans "New-York Police Judiciaire"), il s’éloigne de l’archétype habituel du paternel protecteur et obtus au profit d’un personnage plutôt bien écrit qui va passer par plusieurs stades à mesure que sa fille s’émancipe (le père en adoration devant sa fille qui rêve de changer le monde au détriment de son autre fille, le père déçu par ses mensonges, le père prêt à reconnaître son emportement...) tout en bénéficiant de l’admiration de l’ensemble des personnages du film (il n’est pas si commun de voir de jeunes héros dire d’un père qu’il est formidable). Maintenant, "Dirty Dancing" reste très calibré "film pour filles" avec tous les défauts que cela suppose. On a ainsi droit aux dialogues à l’eau de rose (à base de "tu es tout pour moi", "tu m’as ouvert les yeux sur la vie", "personne n’a jamais pris autant de risque pour moi", etc...) et aux clichés inhérents au genre (le héros banni qui revient pour un dernier baroud d’honneur, le fils du patron forcément méchant, moche et stupide...). Mais les qualités inattendues du film ont vite fait de rendre ce "Dirty Dancing" très acceptable pour un public masculin (ce qui n’était pas gagné d’avance) et permettent de mieux comprendre son statut de classiques indémodables pour ces demoiselles.

Malgré un scénario quelque peu tiré par les cheveux, Dirty dancing reste ce célèbre film des années 80 qui marque par ce duo d’acteurs et par l’intensité générale de ces danses. Ça n’en reste pas moins très gentillet sur le scénario qui n’est pas crédible et sur les dialogues, très bon enfant. De plus c’est parsemé de longueurs avec un rythme inégal. On regrettera par exemple cette histoire d’amour trop stéréotypé du siècle dernier. Au final, Dirty dancing a une réputation nettement supérieur à sa qualité.

Agréablement surpris car j'étais extrêmement réfractaire à le regarder. Je m'attendais à un film bien plus mielleux et gnan-gnan. Ce film "culte" pour les femmes se révèlent loin des paillettes et conventions en restant simple, doux et exotique, avec une scène final sobre et entrainante. Agréable surprise mais bon faut pas s'enflammer que je me regarderais pas une deuxième fois.

C'est nul mais c'est ça qui est bon! Du junk movie si vous préférez. C'est consternant, moralisateur, avec des dialogues (encore pires doublés) vraiment ridicules, pourtant, le couple vedette est parfait et même si c'est con, certaines nanas peuvent se laisser prendre au jeu dans un moment de faiblesse (pour les mecs, c'est niet). Restent, pour ma part, une certaine envie de danser et une légère mélancolie pour son côté clairement suranné.

Malgré un film pas tellement mauvais , j'ai été déçu. Déçu , car ce film qui est censé l'un des meilleurs dans lequel a joué Patrick Swayze , et puis , car tout le monde en parle. Malheureusement , il faut bien longtemps avant que le film m'emmène . Malgré tout , Patrick Swayze était bien plus qu'un grand acteur: il danse véritablement bien :Jennifer Grey , elle , réalise une belle performance... Puis que penser de la bande originale , avec des chansons devenues cultes. En tout cas,Dirty Dancing ne m'a pas tellement plu : s'il a véritablement une âme grâce à des acteurs entreprenants , le film reste mou , peu dynamique.

C’est bien rythmé pour un film de danse sur fond de romance si sensuelle que le rapprochement est inéluctable, la force de l’aimant de l’amour, une histoire simple qui arrive à captiver l’attention par ses chorégraphies musicales intrigantes, une superbe mise en scène, bel entraînement amusant dans l’eau. Acteur, danseur, chanteur, Patrick Swayze sait tout faire dans ce film et possède la vibration du mouvement, sa partenaire est honorable pour lui tenir la compagnie en main.

Je ne mets pas 5 mais ça reste un des films que j'ai revus le plus. L'histoire est sympathique et originale pour l'époque du fait du contexte dans lequel sont placés les personnages (camp de vacances en été). Évidemment le film est porté par la BO désinhibante et stimulante et c'est toujours avec grand plaisir que je suis l'aventure de "Bébé". Un pur divertissement et un régal pour les amateurs de danse et bonne musique.
à faire découvrir aux prochaines générations !

Cela fait plusieurs années qu'une amie de mon épouse m'incite à voir ce film mythique. Mais comme les histoires d'amour ce n'est pas ma cam', j'ai souvent reporté à plus tard... jusqu'à hier soir. Bon, je vais essayer de ne pas être trop dur, car ce film comme tant d'autres est une sorte de Madeleine de Proust pour beaucoup de femmes qui l'ont vu adolescentes et qui se sont rêvées en Baby enlacée par le beau et sensuel Johnny. Je peux comprendre ça, mais n'étant ni de sexe féminin, ni adolescent, j'ai un autre regard. Patrick Swayze incarne remarquablement le beau gosse, super danseur qui emballe toutes les femmes qu'il veut. En revanche, dès qu'il parle, toute la magie retombe. Mais je mets ça sur le compte du scénario car les dialogues de ce film sont tellement risibles que j'ai parfois cru assister à une parodie. Jennifer Grey incarne l'adolescente vierge, timide et ingénue que notre beau Patrick va gentiment déflorer. Ce n'est pas un canon de beauté, elle est assez petite, mignonne mais assez quelconque. Et je crois que cette normalité a permis à beaucoup de filles de vivre l'aventure à travers elle. Par exemple, la magie n'aurait pas opéré si on avait interverti les actrices jouant Penny et Baby. Cynthia Rhodes (Penny) est grande, élancée, belle et lumineuse, et en plus elle danse merveilleusement bien. L'alter ego de Patrick Swayze en quelque sorte. Le scénario repose sur un problème à la Roméo et Juliette : Baby et Johnny viennent de deux mondes qui ne se mélangent pas. Baby est la fille de bonne famille, la préférée de son papa médecin. En parlant de lui, le papa médecin joue atrocement mal, tout comme la sœur de Baby qui a l'air un peu folle pendant tout le film. Quant à la mère, elle ne sert à rien sauf à empêcher le papa de se lever à la fin et à ne "pas arriver à y arriver" lorsqu'elle joue au golf (en VF). Creusons un peu le scénario, pas trop profond, ça ne sert à rien, car dès qu'on grattouille un peu, tout s’effrite. Penny, la magnifique danseuse, tombe enceinte, elle ne peut plus danser la journée pendant ses heures de travail, mais ça ne l'empêche pas de se trémousser comme une folle le soir venu... Soit, elle n'aime probablement pas son travail. Sauf qu'on apprend qu'elle ne peut pas participer à une représentation de danse avec Johnny : quel malheur ! Si elle voulait vraiment y participer, elle aurait mieux fait de se reposer plutôt que de danser comme une dingue tous les soirs. Je dis ça, je dis rien.. Baby va donc devoir pallier son absence et Patrick va réussir à lui apprendre en quelques jours la danse, discipline qui demande juste des années d'intense et de difficile apprentissage. Ce n'est absolument pas crédible surtout qu'elle dansait vraiment très mal au début... Le scénario souffre d'une telle vacuité et de tant d'incohérences, qu'elles seraient trop longues à lister. Mais le pire dans ce film, c'est l'inconsistance des dialogues. Je me souviens d'une scène à table le soir, au début du film, où le patron de la résidence de vacances vient parler à la famille de Baby : aucune réplique ne suit l'idée de la réplique précédente ! C'est ahurissant ! On dirait un gag genre kamoulox où le but est de prononcer des paroles incohérentes ! Baby a quelques répliques exceptionnelles qui sortent d'on ne sait où comme "Johnny, arrête de courir après ton destin comme un cheval sauvage". Wahou, là, je ne sais même pas quoi dire ! J'ai explosé de rire quand j'ai entendu ça. Johnny a aussi quelques répliques inoubliables comme la célèbre "On ne laisse pas bébé dans un coin" ou encore "Va faire mousser ton spaghetti et laisse le reste pour les gros calibres". Ça se passe de commentaires... Mais le moment où il m'a régalé, c'est lorsqu'il répond à Baby qui lui demande s'il a connu beaucoup de femmes. Cet idiot se lance alors dans une tirade sur le fait de caramboler plein de bourgeoises qui l'utilisent comme un gigolo. Une femme censée prendrait peur et l'enverrait faire un test de dépistage avant de se laisser toucher par un type pareil. Mais pas Baby, elle le réconforte en lui disant que ces femmes se servent de lui et qu'il n'est que leur victime. J'explose de rire sur mon canapé mais ce n'est pas fini. Mon beau Johnny lui répond qu'elle a raison, mais qu'il est "trop sensible". Alors là, on atteint de sommets de niaiserie. Le mec déglingue tout ce qui bouge en palpant du fric au passage et il explique ça par une trop grande sensibilité ; chapeau l’artiste ! Même la scène finale du film avec la danse sur la cultissime chanson "Time of my life", est ridicule spoiler: . Pas la première partie de la danse en duo, mais lorsque Johnny descend et que tous les autres le suivent en faisant un superbe flash mob : ils ont répété ensemble avant ? J'ai pas vu ce passage dans le film... surtout que Johnny n'était pas censé être là, il s'était tiré...
bref, c'est ridicule du début à la fin. Pour conclure, comme je l'écrivais au début, il s'agit d'un fantasme d'adolescente et je ne suis donc pas du tout la cible. Et j'avoue que moi aussi, lorsque je retombe parfois sur un épisode de Supercopter ou autre série de mon enfance, je le regarde comme un benêt alors que le scénario est vide et dénué de sens. Si le héros sortait son hélico dès le début, ce serait beaucoup plus malin mais l'épisode ne durerait que 5 min. Mais aujourd'hui, à l'age adulte, ça ne m'empêche pas de reconnaître que c'était quand même une belle grosse daube ce supercopter. Bref, tout ça pour dire que je comprend les femmes qui aiment ce film. Mais c'est quand même une grosse daube. Franchement, l'un des pires films que j'ai vu. Mais au moins, je l'aurais vu... et j’ai bien ri !

Grosse BO, mythique, des scènes mythiques aussi ! Une belle histoire d'amour sur fond de danse ultra sensuelle mais un peu trop facile et tirant sur le cucu. Cela manque d'émotions et n'est pas prenant.

Dirty Dancing (1987) est LE film qui aura fait rêver des milliers (si ce n’est, des millions de jeunes filles) au milieu des années 80, avec ce duo mythique, incarné par Patrick Swayze et la magnifique Jennifer Grey.
Une adolescente fait la rencontre d’un professeur de danse et là, c’est le coup de foudre immédiat.
Emile Ardolino (Sister Act 1 - 1992) ne s’attendait pas à cela en réalisant ce mélodrame musical, une oeuvre qui aura propulsé Patrick Swayze au rang de star et révélé une jeune comédienne pleine de talent : Jennifer Grey.
L’histoire est touchante, les chorégraphies superbes (que l'on doit à Kenny Ortega), l’alchimie qui se crée au centre de ce couple est palpable, électrisante et la B.O devenue aussi mythique que le tandem (d’où l’Oscar de la Meilleure Chanson !).
A noter enfin qu’il existe un second opus n’ayant rien à voir avec celui-là, intitulé Dirty dancing 2 - 2004), un titre plus vendeur que Havana Nights (son titre US), bien évidemment, aucun des comédiens présent dans l’original ne le sont dans le second !

C’est désormais devenu un classique, avec sa musique, ses chorégraphies, cette découverte du corps par la danse… Certes, ça a marqué une génération mais bon, après ça reste quelque chose de très classique qui est vraiment très ancré dans ses codes sans vraiment rien révolutionner. Ça se regarde vraiment comme un classique mais pas forcément comme un chef d’œuvre. Du moins, moi, c’est comme ça que je le perçois.

Dirty Dancing est un film qui vise surtout la gente féminine et les nostalgiques de la première heure. C'est fleur bleu, mignon comme tout et assez cucul. Le scénario est très banal et les dialogues relativement pauvres. Tout est assez cliché et la mise en scène est décevante, ça ne décolle pas vraiment. Le film manque de rythme malgré quelques chorégraphies sympathiques de temps en temps. Patrick Swayze ne manque cependant pas de charisme et réussie apparemment à enivrer les femmes avec son charme vu le rang de film culte qu'à atteint le long métrage chez la plupart des téléspectatrices. Les personnages sont très caricaturaux mais l'alchimie passe très bien entre Swayze et Grey et certaines scènes sont très réussie comme la danse de fin ou le passage dans l'eau. Le film a vieillit, tant au niveau des costumes que des décors c'est un peu kitsch mais ça se regarde. Je n'ai cependant pas tellement accroché et l'histoire entre Johnny et Bébé ne m'a pas semblé être d'un grand intérêt. La BO est par contre très agréable. A voir en VO car la VF est assez médiocre.

Je m'attendais à franchement pire. Finalement, ce n'est pas si désagréable. Cette petite histoire d'amour, naïve à souhait, se montre divertissante. Bien sûr, il faut se montrer indulgent envers tous ces sentiments dégoulinants. Il faut dire aussi que sa durée, assez courte, le rend un peu plus digeste, au vu du contenu. On peut aussi reprocher au film de ne pas aborder certains sujets qui auraient pu donner un peu plus de profondeur au film. Mais bon, mieux vaut ne pas trop se prendre la tête pour apprécier le spectacle, car après tout, on n'en attend pas non plus une étude sociologique.