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Votre avis sur Un Ticket pour deux ?
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this is my movies
Le grand J. Hughes n'aura pas eu une longue carrière de réalisateur mais elle aura été de qualité. Juste après la fin de son (indispensable) trilogie sur l'adolescence, il signe un road movie associant deux des plus grandes vedettes comique US des années 80 : S. Martin et J. Candy (dans son meilleur rôle, indéniablement). Il en résulte donc une comédie irrésistible, empilant les gags et les situations absurdes (qui ne rendent pas vraiment un grand hommage aux transports en commun et à leurs agences, toutes ayant refusées d'apparaître dans le film) et ce duo improbable finit par devenir attachant. Un grand moment de comique, bien rythmé et bénéficiant du grand talent de conteur de Hughes, qui brosse en creux le portrait de deux hommes à la recherche de leur place dans cette société. C'est drôle, parfois mordant, souvent culte et c'est un film incontournable des années 80. Merci Mr Hughes ! D'autres critiques sur
Une excellente comédie des années 80, rythmée (que de rebondissements), touchante (John Candy très émouvant), et parfaitement interprétée. A cela s'ajoute une bande originale de qualité. Un souvenir d'enfance indélébile, que je conseille à tous. Le genre de films qui manque cruellement de nos jours.
soniadidierkmurgia
Surprise du box-office américain de l'année 1987, "Un ticket pour deux" réalisé par John Hugues partait avec un handicap de taille. L'idée de réunir sur la même affiche deux ex-vedettes du stand-up laissait en effet présager un concours de cabotinage pouvant tourner rapidement en rond . Mais John Hugues, futur scénariste du diptyque "Maman j'ai raté l'avion" montre ici qu'il est capable de tenir ses deux acteurs grâce à une intrigue qui parvient à maintenir un jouissif équilibre entre gags comiques et regard introspectif sur les blessures intimes des personnages. Ainsi dirigés Steve Martin et John Candy ne tombent donc pas trop souvent dans la surenchère des grimaces. Ce qui n'empêche pas John Candy de nous livrer lors d'un "double take" du meilleur effet, une imitation parfaite d'Oliver Hardy. On rit donc souvent tout en se demandant ce que cache la bien trop grosse valise de Del Griffith (John Candy), le compagnon d'infortune de Neal Page (Steve Martin) après que tous les vols pour Chicago ont été annulés suite à une tempête de neige obligeant les deux bonshommes à surmonter leurs tempéraments opposés pour rentrer à bon port fêter Thanksgiving. Alors qu'il lui est antérieur on pense souvent à "Une journée sans fin" (Harold Ramis en 1993) en voyant "Un ticket pour deux" qui sans avoir la touche de génie du film d'Harold Ramis où brillait de mille feux le lunaire et iconoclaste Bill Murray, procure le petit frisson de bien-être propre à ce que l'on nommerait aujourd'hui un "feel good moovie". John Candy et John Hugues qui retravailleront ensemble dans la foulée pour "Uncle Buck" (1989) ont malheureusement disparu tout deux prématurément. A noter aussi la brève apparition de Kevin Bacon au tout début du film. C'est sûr, on a fait beaucoup moins digeste depuis dans le genre.
Ce road movie sorti en 1987 possède indéniablement le charme des comédies américaines des années 80. Le récent "Date Limite" (2010) semble d'ailleurs s'en être fortement inspiré. On passe un bon moment en compagnie de Steve MARTIN et du regretté John CANDY, bien qu'ils incarnent des personnages stéréotypés à outrance. Le film possède quelques longueurs préjudiciables, ainsi que certaines scènes dispensables. Le dénouement final relève toutefois l'intérêt de ce "Ticket pour deux".
Une petite comédie très marquée années 80, l'idée de base est pressé jusqu'à la dernière goutte donc si on n'accroche pas au début inutile de continuer mais ça reste bien sympathique avec un brin d'émotion en plus.
Le regretté John Hughes est sans conteste et pour l'éternité LE réalisateur de teen movies, imprimant sa marque drôle mais pas dénuée de subtilité, profondeur et de gravité et où la vulgarité est totalement absente...
Mais quand il s'attaque au road-movie comique, on ne peut pas dire que son style soit particulièrement visible son scénario ne sortant jamais des sentiers battus. La seule chose qui peut distinguer le fait que ce soit le réalisateur de "The Breakfast Club" qui est derrière la caméra est le soin de ne pas laisser entièrement les deux protagonistes dans les stéréotypes, c'est-à-dire l'éternel casse-couille sympathique face à l'éternel coincé, qu'ils représentent chacun au début du film.
Mais si les gags fonctionnent parfois c'est surtout grâce à l'alchimie du duo formé par Steve Martin et un autre regretté John Candy...
Dommage qu'en plus les dernières scènes tombent dans les émotions faciles et dans l'éloge de la sempiternelle famille américaine.
Mais quand il s'attaque au road-movie comique, on ne peut pas dire que son style soit particulièrement visible son scénario ne sortant jamais des sentiers battus. La seule chose qui peut distinguer le fait que ce soit le réalisateur de "The Breakfast Club" qui est derrière la caméra est le soin de ne pas laisser entièrement les deux protagonistes dans les stéréotypes, c'est-à-dire l'éternel casse-couille sympathique face à l'éternel coincé, qu'ils représentent chacun au début du film.
Mais si les gags fonctionnent parfois c'est surtout grâce à l'alchimie du duo formé par Steve Martin et un autre regretté John Candy...
Dommage qu'en plus les dernières scènes tombent dans les émotions faciles et dans l'éloge de la sempiternelle famille américaine.
Yannickcinéphile
Un ticket pour deux est une comédie vraiment très agréable et très réussie. Elle n’atteint pas la perfection, mais mérite amplement un arrêt.
D’abord le casting est remarquable. Je pense que John Candy trouve là un de ses meilleurs rôles, si ce n’est le meilleur, dans le sens où il peut vraiment mobiliser une large palette de son jeu. Il est excellent, et forme un duo de premier ordre avec Steve Martin. Celui-ci est non moins efficace, offrant une prestation très convaincante, et évoluant exactement dans le registre qu’il affectionne. Moins de folie que dans L’homme aux deux cerveaux notamment, mais quand même, c’est du lourd. Pour le reste les seconds rôles sont évidemment secondaires, mais il y a quelques olibrius gratinés qui font franchement le sel des mésaventures de nos deux comparses (l’homme du 4*4, la guichetière de la location de voitures…).
Le scénario est lui aussi en béton. Road movie comique très bien construit, très bien mené. Les rebondissements s’enchainent bien, c’est assez fluide. Un seul petit défaut sur le rythme comique un peu inégal. Parfois c’est irrésistible, d’autres fois le métrage accuse quelques baisses. Je note aussi la qualité d’écriture des personnages, et le fait d’introduire, derrière l’aspect comique, de l’émotion bienvenue. Il y a une onde mélancolique qui passe dans le métrage, et qui est assez agréable, d’autant qu’étrangement, l’âge du film amplifie très solidement cette sensation.
Au niveau visuel Un ticket pour deux est non moins bon. Hughes maitrise son sujet. Sa mise en scène est alerte, fluide, pleine de vie. Il est audacieux, intelligent, bref il y a beaucoup de dynamisme dans sa caméra. La photographie est un peu plus quelconque, mais les décors, variés, toujours parfaitement réfléchis, et baignant dans un climat hivernal de bon alois, sont tout à fait à la hauteur. Je ne peux passer encore sur la bande son remarquable, qui apporte un très gros plus au film. Elle est parfaite.
En conclusion, Un ticket pour deux fait partie du haut du panier de la comédie des années 80. Porté par deux leaders du genre à l’époque, il vaut le détour, et est sans doute un incontournable en la matière. L’histoire est belle en plus de faire sourire, et au moment des fêtes de Noël c’est un divertissement parfait à regarder en famille.
D’abord le casting est remarquable. Je pense que John Candy trouve là un de ses meilleurs rôles, si ce n’est le meilleur, dans le sens où il peut vraiment mobiliser une large palette de son jeu. Il est excellent, et forme un duo de premier ordre avec Steve Martin. Celui-ci est non moins efficace, offrant une prestation très convaincante, et évoluant exactement dans le registre qu’il affectionne. Moins de folie que dans L’homme aux deux cerveaux notamment, mais quand même, c’est du lourd. Pour le reste les seconds rôles sont évidemment secondaires, mais il y a quelques olibrius gratinés qui font franchement le sel des mésaventures de nos deux comparses (l’homme du 4*4, la guichetière de la location de voitures…).
Le scénario est lui aussi en béton. Road movie comique très bien construit, très bien mené. Les rebondissements s’enchainent bien, c’est assez fluide. Un seul petit défaut sur le rythme comique un peu inégal. Parfois c’est irrésistible, d’autres fois le métrage accuse quelques baisses. Je note aussi la qualité d’écriture des personnages, et le fait d’introduire, derrière l’aspect comique, de l’émotion bienvenue. Il y a une onde mélancolique qui passe dans le métrage, et qui est assez agréable, d’autant qu’étrangement, l’âge du film amplifie très solidement cette sensation.
Au niveau visuel Un ticket pour deux est non moins bon. Hughes maitrise son sujet. Sa mise en scène est alerte, fluide, pleine de vie. Il est audacieux, intelligent, bref il y a beaucoup de dynamisme dans sa caméra. La photographie est un peu plus quelconque, mais les décors, variés, toujours parfaitement réfléchis, et baignant dans un climat hivernal de bon alois, sont tout à fait à la hauteur. Je ne peux passer encore sur la bande son remarquable, qui apporte un très gros plus au film. Elle est parfaite.
En conclusion, Un ticket pour deux fait partie du haut du panier de la comédie des années 80. Porté par deux leaders du genre à l’époque, il vaut le détour, et est sans doute un incontournable en la matière. L’histoire est belle en plus de faire sourire, et au moment des fêtes de Noël c’est un divertissement parfait à regarder en famille.
Quand on voit Steve Martin dans un film, il ne faut pas s'attendre à grand chose de rare. Perso, j'ai largement préféré "Par suite d'un arrêt de travail" (2007) sorte de remake à la Française avec Patrick Timsit et Charles Berling. M'enfin bon: les goûts et les couleurs...
En voyant "Un Ticket pour Deux", on se dit que c’est tout à fait le genre d’histoire qu’aurait pu écrire notre Francis Veber national. Après une journée de travail laborieuse Neal Page (Steve Martin toujours bon dans ce genre de rôle) n’a qu’une envie : rentrer chez lui pour fêter Thanksgiving en famille. La météo en aura décidée autrement lorsqu’elle cloua son avion au sol, l’obligeant à effectuer tout un périple par le biais de différents transports en commun. Mais ce qui est autrement plus contrariant est qu’il semble incapable de se débarrasser de Del Griffith (John Candy impeccable à tout de de vue), l’insupportable pot de colle qui l’entraine dans les pires galères. Pour sa cinquième réalisation le cinéaste John Hughes passe cette fois-ci des angoisses adolescentes à la dure réalité du monde des adultes sur fond de road-movie et surtout de comédie. Avec toujours la même maîtrise il arrive à faire passer divers sentiments au travers de sa caméra, totalement burlesques au départ tout en ce nuançant au fil des péripéties rencontrées par nos deux héros. Dans son rythme, ce film navigue entre l’enchainement de gags plus ou moins poussifs et des moments plus intimes ou les personnages y dévoilent leurs faiblesses. Sans surpasser les précédents travaux de Hughes, il est néanmoins acquit que cette œuvre reprend avec intelligence tout ce qui fait la qualité de son travail avec un poil moins de réussite tout de même.
Comédie pas vraiment drôle car très invraisemblable et tirée par les cheveux ; les acteurs sont ok et la morale très américaine... la fin relève peut-être un tout petit peu le reste...
"Un Ticket pour deux" est une bonne comédie sympathique et très amusante. Les gags grotesques et caricaturaux, bien qu'attendus, s'enchaînent bien et l'on ne s'ennuie pas une seule minute durant le film. En fin de compte cette comédie est très drôle et est à conseiller à ceux qui veulent passer une soirée agréable sans prise de tête ni réflexion !
NeoLain
Une excellente comédie road-movie avec une complicité très attachante entre Steve Martin et John Candy. Steve qu'il lui arrive que des mauvaises situations du début à la fin, vous savez ces journées sans fin ou les emmerdemments, empêchements vous lâche pas. Mais tout ça, Steve va petit à petit le prendre avec sourire et même parfois il va en rire, cet état d'esprit qu'il n'avait pas au départ va se forger en rencontrant un personnage (John Candy), entier et qui à quelque peu sa sensibilté, son naturel de ce qu'il est vraiment.
J'ai beau chercher ... je ne vois pas ce qui ferais que ce film n'aurait pas ses 5 étoiles !
Drôle et émouvant, on ne s'ennui pas une seule minute dans le film, parfais pour un dimanche soir en famille ou avec des amis (des vrais ;))
Un duo qui fonctionne à la perfection, des gags tordants (le contresens sur l'autoroute mdr), une bande son entraînante, des apparitions (kevin bacon, Martin Ferrero), et ... j'en oubli !
La morale : L'important n'est pas le but du voyage, mais le voyage lui même !
Drôle et émouvant, on ne s'ennui pas une seule minute dans le film, parfais pour un dimanche soir en famille ou avec des amis (des vrais ;))
Un duo qui fonctionne à la perfection, des gags tordants (le contresens sur l'autoroute mdr), une bande son entraînante, des apparitions (kevin bacon, Martin Ferrero), et ... j'en oubli !
La morale : L'important n'est pas le but du voyage, mais le voyage lui même !
Un Ticket pour deux est fable humaniste et cartoonesque qui joue sur la promiscuité et les interférences entre deux personnalités, mais aussi entre deux personnes sociales. L'un est décrit comme cynique - publicitaire de métier, mais c'est aussi un hygiéniste, un asocial, un rapace qui explose parce qu'il ne communique pas ; c'est quelqu'un qui encaisse, une bonne poire mais qui est le plus maigre. L'autre a plutôt la forme d'une poire, il est débrouillard, excessif, "nature" à condition qu'elle ne se prive d'aucune familiarité, d'aucune gêne ; c'est aussi celui qui fait le premier pas, le solidaire et le demandeur de solidarité quand il n'est pas une espèce de François Pignon. Le gros et le petit encore une fois incarnés au cinéma dans cette comédie lourdingue et simple. Mais le lièvre doit, comme fait allusion la fable, se méfier de la tortue... et du corbeau, et de la cigale, de tout le zoo quoi. D'une dynamique amenée, avec une scène d'accident mémorable, le film reste dans le retranchement humaniste et ne propose pas à sa fin d'autre issue que l'écoeurant d'un faux humanisme à la gloire de Thanksgiving. Une belle propagande rigoloïde en somme.
Un film de Hughes à rapprocher assez largement de Bonjour les vacances pour quelques similarités-doublons.
Un film de Hughes à rapprocher assez largement de Bonjour les vacances pour quelques similarités-doublons.
Avec Un ticket pour deux, le génial John Hugues délaisse les Teen Movies qui ont fais sa gloire pour s’intéresser cette fois aux adultes sans toute fois se défaire de son style et de ses thématique par ailleurs fondamentales. Ici, les très inspiré Steve Martin et John Candy joue deux personnes que tout oppose puisque l’un est un homme d’affaire cynique engencer dans sa petite vie bourgeoise tandis que l’autre et un homme au plaisir simple remplie de joie et ouvert aux autres, forcer de traverser l’Amérique ensemble pour rentrer chez eux. Un postulat de départ ultra simpliste mais qui permet à Hugues une réflexion humaniste comme seul lui en avait le secret. Car ses deux êtres, qui vont finir par chercher à se comprendre, ne sont pas si éloigné de la troupe d’étudiant de Breakfast club. Sauf qu’ici la rébellion afficher des adolescents et remplacé par une introspection et un bilan sur la vie passer. Une thématique finalement contestataire puisqu’elle donne à réfléchir sur nos propre vie et nos propre choix. Bien sur, comme d’habitude chez Hugues, cette réflexion se glisse habilement au sein d’une comédie réjouissante où les gags font toujours mouches. Et comment ne pas en être autrement quand on a devant sa camera Steve Martin alors au sommet de son art et John Candy, parfais comme toujours, dans ce rôle de farceur en apparence simplet mais qui au fond cache un cœur énorme. Ce que démontre parfaitement une scène final pudique mais touchante. Ecrit avec un souci du dialogue jubilatoire, d’une grande justesse dans le rapport entre les personnages et lucide sur l’époque où se passe le film, Un ticket pour deux rassemble tout ce qui nous à fait aimer le cinoche de John Hugues et préfigurait l’orientation plus mélancolique et plus mature de l’indispensable La Vie en plus. Un ticket pour deux n’est peux être pas son film plus délirant (Une créature de rêve) ni même son chef d’œuvre (Breakfast club) mais il est sans doute le plus humain et le plus touchant.
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