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Yannickcinéphile
2 441 abonnés
4 465 critiques
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2,5
Publiée le 7 novembre 2024
Une Fille pour le Diable est un film assez moyen. Il donne une impression d’inachevé assez bizarre. L’intrigue, plutôt classique sur le papier, n’est pas hyper passionnante. C’est assez lent, il ne se passe pas grand-chose, faute aux pouvoirs bizarres du personnage de Lee qui pour générer des jumpscare souvent assez grotesques ne crée pas vraiment d’action. En vrai, pourquoi les méchants n’utilisent jamais leurs petites jambes ? Ce serait tellement plus simple ! Méchants qui sont censés composer une secte puissante et influente et qui se compose de trois pékins et deux tondus. Mouais… Non, je dois bien avouer que l’histoire n’est pas très emballante et alors la fin, je n’en parle même pas ! Ca se finit abruptement, en queue de poisson, je suis resté assez lénifié devant cette fin visiblement inachevée. Alors ok, le film met le paquet sur le côté dérangeant, avec une méchanceté bien palpable. Il n’y a pas beaucoup de morts mais elles sont plutôt violentes, il y a aussi une nudité et un érotisme très présent, ce qui pourra déranger certaines personnes vu l’âge de Kinski à l’époque. J’ai plutôt apprécié cette radicalité typiquement seventies, ce côté poisseux, d’autant que formellement le film est plutôt réussi. Le réalisateur livre une mise en scène de qualité, avec beaucoup d’effets de mise en scène souvent astucieux, notamment pour rendre la folie. A part un passage psychédélique assez grotesque, la réalisation tient la route et peut aussi compter sur des décors et une photographie qui créent une ambiance plutôt malsaine. Le film est poisseux, sans humour, sans espoir ou presque, il parle du Diable et il se veut méchant, c’est déjà ça. Côté casting, Kinski trouve un rôle un peu palichon mais elle lui apporte sa beauté angélique évidemment parfaitement adaptée à ce personnage de nonne candide (mais pas tant que ça non plus, ce qui tombe bien, Kinski se déshabille souvent). Widmark est plutôt très convaincant dans son rôle également et tient tête à un Christopher Lee parfait en méchant et néanmoins doté d’un personnage plutôt décevant car il est le leader théorique d’une secte inexistante, et finalement, il fait souvent que balancer des incantations douteuses sans vraiment prendre part à l’action (sans compter son final raté). En vrai, l’écriture est si foirée qu’on a l’impression que Widmark et Lee sont dans deux films différents, et comme l’histoire avec Widmark est la principale, on a le sentiment que Lee fait de temps à autre une sorte d’entracte dans le film ! En conclusion, un petit film d’horreur dispensable, même si les amateurs d’horreur rétro assez méchante et même un poil vulgaire trouveront sans aucun doute leur compte. J’avoue que ce côté très « pulp » m’a plutôt convaincu, mais il y a de gros ratés d’écriture qui peinent à être compensés. 2.5
Malgré une belle affiche , le film avance poussivement avec un rythme et un style de téléfilm une histoire stupide et vaine , qui ne ménage que fort peu de suspens, ne fait jamais peur , et tire jusqu'à sa fin une histoire sans acmé . On s'ennuit ferme pour ce dernier film de la Hammer qui semble avoir perdu toute espèce de prétention . On est loin , très loin , de Rosemary's baby ...
La Hammer studio de légende alors en perdition essayait de rattraper son retard sur l’époque avec ce film inégal qui serait un mélange de Rosemary’s Baby, la malédiction et donc une horreur plus viscérale que les monstres légendaires et gothiques qui ont construit sa légende. Je dis film inégal car s’il offre de bons moments et que son ambiance générale et réussie, le film est inutilement alambiqué et donne même une impression de bordel assez pénible. Le casting est super avec notamment Christopher Lee une des figures de proue du studio. L’ambiance qui joue beaucoup sur le malaise est comme je le disais assez réussie même si par manque de moyen ou de maîtrise certaines scènes sont un peu gâchées comme le final qui est franchement bâclée. Si on goûte à une horreur très 70’s on passera quand même un bon moment, ce fut le cas pour moi.
Les années 70 ont marqué un déclin productif évident au sein de la Hammer. Christopher Lee est devenu l'acteur fétiche de la franchise et on le retrouve dans ce film avec pour rôle un prêtre adepte des pratiques occultes. C'est un film qui ne m'a pas emballé et qui est très représentatif de l’essoufflement de la Hammer, dont cette fin bâclée et totalement incompréhensible. Je relève néanmoins la bonne performance de Richard Widmark, qui interprète selon moi le personnage le plus intéressant du film.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 2 juin 2021
Il n'y a pas un seul moment effrayant dans ce film ennuyeux bien que bien réalisé par la Hammer. Christopher Lee est un prêtre excommunié qui réussit à promettre au Diable de lui donner une fille. Richard Widmark est l'auteur de romans d'horreur qui tente de l'en empêcher. L'idée d'associer ces deux célèbres méchants à l'écran est prometteuse mais ils ne partagent que peu de temps à l'écran. Nastassja Kinski joue mal une jeune nonne et Denholm Elliott est son père qui tente de revenir sur son accord avec Lee. C'est un film minable dans l'ensemble basé sur le roman vraisemblablement meilleur de Dennis Wheatley. Il n'existe sûrement que pour profiter de l'engouement pour les films d'exorcistes du début des années 70...
Que c'est mauvais! Pour son dernier film (de sa période "classique") la Hammer tente de surfer sur la vague de L'Exorciste avec cette histoire de jeune sœur vouée à être sacrifiée par une secte satanique. Plusieurs scènes chocs provoquent quelques soubresauts chez le spectateur anesthésié par ce monument d'ennui; Christopher Lee est plutot inquiétant en gourou fanatique, et Richard Widmarck a l'air de se demander ce qu'il fait dans cette galère. L'ensemble est donc très faible, comme un symbolique dernier souffle de la firme au marteau, qui n'a décidément pas su prendre le virage des années 70 avec ce cinéma semblant avoir au moins dix ans de retard.
Rosemary's baby a ouvert la voie a toutes une flopée de petits films sur le thème de l'enfant du diable sans qu'aucun ne lui arrive à la cheville. Dans le cas présent nous avons droit à une petite histoire très classique et sans trop de surprise avec un début confus et une fin bâclée mais qui se regarde sans déplaisir. Il faut dire qu'il y a Richerd Widmark et contrairement à ce qu'on a pu lire ça et là, il fait preuve d'un très grand professionnalisme, faisant largement la pige à Christopher Lee, réduit à faire de la figuration, les rôles secondaires ne sont pas terribles, quant à Nastassja Kinski, elle est fabuleuse. Le film a grand tort de se prendre au sérieux mais il y a tout de même un peu d'humour quand Widmark se retrouve chez les salutistes.
Devant le succès de Rosemary's Baby et de l'Exorciste, la Hammer, en perte de vitesse, décide d'exploiter le registre du satanisme et de l'occultisme en adaptant un roman de Dennis Wheatley. Elle accouche au final d'un film en dessous de sa première incursion dans le genre, à savoir les Vierges de Satan. L'histoire traîne un peu en longueur et il ne se passe pas grand chose. On s'ennuie assez. Malgré cela, le film garde quelques bons côtés avec notamment un Christopher Lee très bon en chef de secte diabolique, une ambiance à la fois étrange et oppressante et un scénario intéressant (une jeune religieuse choisie par une communauté satanique comme objet de réincarnation démoniaque). Un divertissement horrifique assez convaincant.
Le casting du film apporte la saveur manquant à la réalisation car pendant près d'une heure il se passe peu de choses mais c'est surtout une absence totale d'ambiance mystérieuse et de de suspense qui pénalise Une Fille... pour le diable. La Dernière demi-heure plus mouvementée et inquiétante rehausse un peu l'ensemble de ce décevant film sur le satanisme.
A bout de souffle, la Hammer produit ce film d'épouvante à la fin des années 70 peu de temps après "La Malédiction", qui déjà surfait sur le succès de "L'Exorciste". Autant dire qu'on évolue en terrain plus que connu. Une laborieuse première heure de mystère forcé beaucoup trop dialoguée où il ne se passe finalement pas grand chose. Puis les dernières minutes sont plus mouvementées, enfin façon de parler, mais rien n'y fait on n'est pas passionné par ce qui se passe. L'histoire n'est jamais ou menaçante, ou angoissante, ne serait-ce qu’inquiétante. Mauvaise idée que d'avoir pomper sur ce que Hollywood faisait en terme de terreur grand publique. Un film creux et ennuyeux.
Un film de la Hammer est généralement un gage de qualité, d'angoisse et de suspense... Malheureusement, ce film-ci est plutôt ennuyeux et d'une lenteur difficilement supportable. La fin est en outre trop rapidement expédiée, ce qui procure une sensation de déséquilibre par rapport à l'ensemble du film. Pourquoi deux étoiles malgré tout ? Simplement parce qu'il y a un ou deux passages pas trop mal et assez osés pour l'époque. Ce film demeure pourtant une déception de la part de la Hammer et ce malgré la présence de Christopher Lee...
La grande époque pour les films satanistes, ici mise à part un casting plutôt inattendu et une réalisation honnête rien de bien captivant. Les acteurs ont l'air de s'ennuyer en particulier Widmark
Pour les amateurs de l'époque bénie de ce genre de cinéma , "une fille pour le diable" est un bon film "d'horreur" à l'ancienne , jouant plus sur le suggestif que sur le gore . On note quand même quelques scènes vaguement sanguinolentes (avec un sang plus faux que nature - cf : la scène de l'accouchement) . Une réalisation honnête mais un film qui manque parfois un peu de rythme . Christopher Lee est parfait et toujours aussi charismatique dans le rôle du Père Michael (toujours son regard inquiétant , comme aux plus belles heures de Dracula) , mais Richard Widmark semble peu à l'aise dans ce type de film . Les thèmes sont classiques de cette époque et de ce type de film de la Hammer : un catholicisme teinté de satanisme , le prêtre défroqué , des rituels religieux façon "démoniaque" (baptème dans le sang) , jusqu'au fantasme de la jeune nonne innocente destinée au mal . Dans ce rôle d'ailleurs , on découvre une Nastassia Kinski débutante qui fait les frais de l'érotisme sous-jacent des films d'horreur de cette époque dans une scène (inutile pour le scénario du film !) d'à peine 5 secondes où le réalisateur prend visiblement un "malin" plaisir à exhiber le corps entièrement nu de la jeune fille , alors âgée de 16 ans au moment du tournage !
Voici un sympathique film sur la satanisme dans la lignée de " Rosemary's Baby " et de " La Malédiction". La mise en scène de Peter Sykes est tout à fait honorable et comporte quelques séquences marquantes ( notamment celle d'un accouchement assez monstrueux ), toutefois si le film avait été dans la main d'un metteur en scène plus huppé ( Terence Fisher par exemple ) , on se dit que le résultat final aurait pu être bien encore meilleur. Au niveau du casting , nous retrouvons le charismatique Christopher Lee qui est particulièrement à l'aise dans le rôle d'un prêtre qui dirige une secte satanique, mais aussi un certain Richard Widmark, qui n'est pas toujours très convaincant, dans celui d'un spécialiste des sciences occultes. A noter aussi la présence de la débutante Nastassja Kinski qui s'en sort plutôt bien dans le rôle de la religieuse. Il s'agit donc d'une production de la Hammer ( qui restera d'ailleurs comme l'un dernier film fantastique du célèbre studio ) à découvrir, car il possède tout de même de nombreux atouts.
Le casting du film apporte la saveur manquant à la réalisation car pendant près d'une heure il se passe peu de choses mais c'est surtout une absence totale d'ambiance mystérieuse et de de suspense qui pénalise Une Fille... pour le diable. La Dernière demi-heure plus mouvementée et inquiétante rehausse un peu l'ensemble de ce décevant film sur le satanisme.