C'est certain, tout cela est d'un kitsch assez indescriptible, et les défauts ne sont pas minces. Mais l'on s'arrêtera principlament sur l'un, tant il gâche le plaisir du film : ces sortes de scène érotico-orgiaque, plongeant le film dans le mauvais gout le plus abject, que ce soit par ses effets spéciaux ridicules, ces bourreaux en slip de cuir (mais non, vous ne rêvez pas!!) ou encore cette pauvre Barbara Steele affublé d'un des maquillages les plus ridicules qu'ils soient. Pourtant, cette "Maison ensorcelée" arrive à se faire miraculeusement charmante, que ce soit par son interprétation au pire honorable et au mieux excellente (Christopher Lee et Boris Karloff y font étalage de leur classe habituelle.) De plus, le scénario est loin d'être aussi fainéant qu'il ne parait au premier abord, et tient étonamment bien la distance, son auteur n'oubliant jamais de s'éloigner du sujet initial. Bref, un nanar sans doute, mais qui dégage en définitive un charme tellement étonnant qu'il nous est au final vraiment sympathique. Un bon moment.
La Maison ensorcelée film d'épouvante british des années 60 teinté d'un certain érotisme (et de kitch par moment aussi) n'est pas ce que j'ai vu de plus marquant dans le genre mais il se défend et se laisse regarder sans s'ennuyer. L'histoire est pas mal et la réalisation sans être éclatante parvient sans peine à créer une atmosphère tout à a fait attendue et souhaitée dans ce type de cinéma, le casting contient Christopher Lee et Boris Karloff sans oublier Barbara Steele dans de brèves passages en sorcière à la peau bleue dans le texte se résume essentiellement à dire "Signe". La Maison ensorcelée sans apporter quelque chose de spécial au gothique devrait cependant sans problème satisfaire les fans du genre.
Un film d’horreur très désuet qui n effraiera pas beaucoup de spectateurs actuels. Tous ses aspects, que ce soit décors, costumes, jeux des acteurs, scénario et j’en passe sont vraiment kitsch. Heureusement pour lui le film est assez ramassé évitant que l’expérience ne devienne désagréable ou ennuyeuse.
Globalement ce film est une déception. Le scénario est assez pauvre et prévisible, la mise en scène banale, sauf peut être les scènes de sorcellerie et leur bourreau en magnifique slip de cuir, et leurs effets visuels rappelant le kaléïdoscope de Denise Fabre. Le métrage a pour principal intérêt de réunir trois icônes du fantastique: Christopher Lee, ici assez plat dans son interprétation, Boris Karloff grabataire mais plutôt truculent, et enfin Barbara Steele, maquillée par des enfants de maternelle sous extasy, ici quasiment figurante. On peut malgré tout reconnaître que ce petit film se suit sans déplaisir, on suit un antiquaire venu chercher son frère disparu et enquêtant dans la maison en question, sans se douter de ce qui s'y déroule une fois la nuit tombée.
Vernon Sewell adapte avec La Maison Ensorcelée (1968) l’un des romans de H.P. Lovecraft, une histoire ambiguë, où il est question d’enquête criminel. Un antiquaire par à la recherche de son frère dans une bourgade. Il loge dans un château, là où son frère y a séjourné. Il va vite constater que cet endroit renferme bien des secrets ! Bien que nous n’ayons pas affaire à une production de la Hammer (pourtant les similitudes son flagrantes), Sewell réalise une Série B surfant sur la vague de l’érotisme, du gothique et du fantastique. Un scénario tiré par les cheveux, une mise en scène déroutante où les nombreux (et lassants) effets spéciaux « kaléidoscopiques » ponctuent le film. Une réalisation kitch qui aura eu la brillante idée de réunir au sein de ce casting, de très grands acteurs, Boris Karloff & Christopher Lee, voilà le seul et véritable argument pour voir ce film !
La caisse que Robert Manning reçoit de la part de son frère en provenance de Greymarsh est à limage du film de Vernon Sewell. Si elle contient un objet de grande valeur allant par paire (un chandelier de 1650), laffiche réunit quant à elle une paire dacteurs légendaires (Christopher Lee et Boris Karloff). Si elle recèle un mystère qui éveille la curiosité de Bob lantiquaire (limpeccable Mark Eden), lintrigue proposée donne envie den savoir beaucoup plus sur ce qui se trame à Craxted Lodge. A son arrivée de nuit, toute la ville commémore lexécution de Lavinia Morley, brûlée pour sorcellerie il y a plus de trois siècles. Avant de partir en fumée, elle maudit ses accusateurs et leurs descendants, depuis une malédiction règne... Jignore si lutilisation prêtée aux poignards à lame rétractable est authentique, toujours est-il quà peine le film démarré cette explication suscite lintérêt. Dans le curieux rôle dElder, on retrouve Michael Gough, comédien connu notamment pour avoir interprété Alfred dans les quatre "Batman" entre 1989 et 1997. Le kitsch ne lemporte pas en dépit deffets fortement vieillots (images kaléidoscopiques) et dune ambiance soixante-huitarde peu coutumière pour le genre (on pense à la fête avec ce joyeux combat de bodypainting entre filles !). Létrangeté atteint cependant des sommets lors des séquences de sacrifices sous hallucinogènes (Barbara Steele en Lavinia verte, fallait y penser !). On a vu cinéma plus exigeant que celui-ci mais cest vraiment bon, grâce entre autres à une histoire très bien ficelée. La musique de Peter Knight correspond parfaitement à ce quil fallait pour ce long-métrage. Les actrices assurent et sont charmantes, que ça soit la secrétaire attentionnée ou Eve Morley, la nièce accueillante. En plus cest bien doublé. Une petite perle anglaise à ne pas négliger donc.
Dans un esprit et une ambiance totalement 60’s, LA MAISON ENSORCELEE nous apparaît aujourd’hui comme affreusement kitch, d’un mauvais goût le plus total et au niveau rarement atteint ; doté de ses effets psychédéliques (relatifs aux effets kaléidoscopiques), de ses couleurs bariolées, de ses décors et costumes vieillots,… Pourvu d’un scénario conventionnel mais suscitant néanmoins un minimum d’intérêt chez le spectateur, le film est relativement peu excitant, et ressemble davantage à un épisode de "Scooby-Doo" qu’à un pur film d’épouvante… Mais la comparaison est-elle en sa faveur ?!
Sans plus, Boris Karloff a un style fou il est vrai, mais on peine à rentrer un peu dans cette intrigue, sur fond de sorcellerie et le dénouement laisse un peu à désirer. La fin dantesque sauve un peu le tout, et Christopher Lee (Sarouman du Seigneur des Anneaux) dans ce classique de l'horreur ça vaut le détour.
Bonne petite série B de l'époque, cette maison ensorcelelée aura tout pour plaire à son public de fans et de nostalgiques. Sur ce qui est du plan de l'esthétique, le film s'en sort honorablement bien. En outre, l'allusion (assez brève il est vrai) de la mythologie en mariage avec le fantastique aura permis à ce film de s'éloigner d'une idée convenue de sorcière et autres malédictions classiques d'un genre pas si simple de maîtrise. Et pour ce qui est du niveau de la prestation, l'ensemble s'avère être assez convaincant. Et le final, même s'il perd aujourd'hui de son originalité, fait preuve d'une petite audace rare de ce cinéma d'épouvante mythique d'épouvante mythique des années 60. Avis aux fans et autres curieux pour ce divertissement très attachant.
Le véritable mauvais goût du mauvais goût réside dans sa tiédeur. Une telle maxime contient davantage qu’une pirouette rhétorique. «Curse of the Crimson Altar» (Grande-Bretagne, 1968) de Vernon Sewell en offre le triste exemple. Sur les sillons des films d’horreur britannique de la Hammer, Sewell, opportuniste qu’il a toujours été, s’adonne au film d’horreur avec à ses côtés les grands acteurs du genre : Boris Karloff et Christopher Lee. Sur fond d’enquête, le film érige une intrigue commune au genre, celui d’une maison hantée par une sorcière sacrifiée au bûcher. Cherchant parfois le mauvais goût plaisant du nanar, le film ne trouve que la fadeur d’un bon film. Dans cette indécision à être bon mauvais film ou mauvais bon film, le film de Sewell se positionne indécis au milieu du clivage du goût. Cette absence aux deux pôles découle très souvent sur une œuvre flegmatique. L’interprétation terrifiante que dégagent les crispations de Lee et les froides pulsions qui épreignent usuellement Karloff n’ont pas lieu. Plutôt qu’à l’épouvante ou ne serait-ce qu’au kitsch d’un érotique polisson, Sewell voue son film à une intrigue policière fantastique. A la recherche de son frère, un antiquaire mène l’enquête dans un curieux manoir. Les scènes oniriques où une assemblée de dieux païens assiste à la condamnation de l’antiquaire font office d’heureuse curiosité dans la propreté générale. Pour seule apogée de l’érotique du film, un sein nu en témoignage d’une scène de lit. L’indolence est évitée grâce à la musique de Peter Knight qui, certes, appuie les effets inhérents à l’image mais réévalue heureusement le crédit de l’œuvre. Le mauvais goût réside alors bel et bien dans sa tiédeur. Sewell, cinéaste mineur dont l’œuvre s’est contenté de suivre le mouvement d’une production de série B, n’offre que des miettes dans ce gâteau amer. C’est une leçon que révèle l’expérience du film : le mauvais goût n’a d’alternative qu’être plus mauvais.
La réunion de Boris Karloff et Christopher Lee dans un même film, c'est sans doute la meilleure raison de voir un film qui, paradoxalement, n'est jamais aussi bon que quand il s'éloigne du pur fantastique. En effet, ce film évoque le passé (les sorcières au bûcher) et lorsqu'il s'attache à recréer la folie qui régnait autours de ces "festivités" moyenâgeuses, il le fait avec une certaine folie assez réjouissante, comme cette fête hystérique dans laquelle attérit le héros au début du film. Comme souvent, par contre, l'aspect mystérieux des personnage, ainsi que l'enquête policière (un homme a disparu), alignent les clichés : on a droit à la demeure gothique avec passages secrets, au serviteur un peu attardé, au flic dubitatif, au professeur expert en sorcières, et à la jeune fille qui séduit le héros. Certes, la fin réserve une surprise, mais cela fait un certain temps que la peur et l'intérêt pour cette histoire réchauffée s'était sinon éteints, du moins assoupis.
Un nanar de luxe au casting 4 étoiles qui malgré un kitch épouvantable parvient à tenir quand même jusqu'au bout. Si Barbara Steele est ridicule avec son maquillage de mauvais goût, Christopher Lee et Boris Karloff sauvent le film de justesse. On est quand même loin des productions de la Hammer.
Deux grandes stars, Boris Karloff et Christopher Lee nous offre ici une petit Série B fortement agréable à regarder. C'est kitsch, assez audacieux par moment. le tout ne casse pas de brique mais reste ma foi fort sympathique.
Une série B à l'humour involontaire avec des dialogues qui valent leur pesant d'or, surtout ceux Boris Karloff dans un rôle presque parodique. La distribution est prestigieuse, puisqu'il y a aussi Christopher Lee. La jeune Virginia Wetherell est charmante. Mais le doublage est très médiocre, le scénario engoncé dans les codes du genre et ne décelant aucune surprise. Les scènes de sacrifice au dieu Pan sont ridicules avec des acteurs en collant et au maquillage grotesque. Pour les amateurs du genre. Les autres souriront beaucoup ou riront aux éclats.