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Roub E.
Une petite curiosité, une évocation de la création de l’anesthésie dans un style film d’horreur. On suit le parcours du docteur Bolton un éminent chirurgien qui n’en peut plus de voir souffrir ses patients et veut prouver que l’adage en vigueur « le couteau va avec la douleur » n’est pas une fatalité. Malheureusement pour lui il va rapidement devenir dépendant aux produits qu’il teste sur lui même et s’enfoncer dans les bas fonds de Londres par le biais d’une bande de criminels qui va l’utiliser. Ce film est l’occasion de voir se croiser Boris Karloff et Christopher Lee deux géants du cinéma d’horreur. J’ai aimé l’ambiance curieuse et un peu malsaine crée dans ce film. J’ai trouvé la mise en scène inspirée et le ton général qui est pourtant difficilement définissable. Un film étrange à la fois viscéral et cherchant le sensationnel, un film par moment abrupte mais auquel j’ai accroché.
Film qui évoque clairement l'univers du Docteur Jekyll et Mr Hyde, ce thriller horrifique datant de la fin des années 50 ne propose pas un scénario très original mais il mérite d'être découvert ne serait-ce que pour les excellentes prestations de Boris Karloff et de Christopher Lee. Le premier incarne un chirurgien qui se bat pour trouver un anesthésiant qui permettrait aux patients de moins souffrir durant les opérations. Quant au jeune Christopher Lee, il s'avère bien flippant à travers son personnage de méchant au visage couturé. Hormis le casting, nous avons le droit à une mise en scène de Robert Day assez élégante et à une belle photographie en noir et blanc qui propose une atmosphère assez angoissante.
Fêtons le cinéma
Mêler la science et l’épouvante n’est pas une recette nouvelle, et pourtant Corridors of Blood propose quelques idées plutôt intéressantes, à commencer par son protagoniste principal qui s’avère très bien interprété et passionnant à suivre. Le choix de relire la découverte de l’anesthésie sous l’angle du sordide fonctionne malgré une fâcheuse tendance à la répétition mécanique des scènes entrecoupées par de longs dialogues et des scènes de taverne inutiles. C’est en voulant reconstituer un univers que le film se prend les pieds dans le tapis miteux qu’un faible budget a à lui offrir : les scènes de rue font toc, les enfants courent après leur cerceau comme cliché ultime du divertissement de village, tout ne semble vivre que le temps du tournage pour ensuite disparaître. Aussitôt le long-métrage s’affaisse, sa prétention historique choit dans le canevas standard avec retournements prévisibles et guère subtils. On nage en plein Récupérateur de cadavres, sorti vingt ans plus tôt et avec le même Boris Karloff, l’originalité en moins. Corridors of Blood est donc à voir pour la curieuse relecture horrifique faite d’une invention scientifique.
Un bon thriller sur l'addiction et le coté plastique & déformable de la réalité, quoique les scènes de mutation utilisés peuvent sembler un peu ridicules aujourd'hui.
Un grand chirurgien convaincu qu'il est possible d'opérer les patients sans que ceux ci ne sentent la moindre douleur.Tente alors de mettre au point une solution chimique afin de les anesthésiés,il va tombé dépendant de sa formule.Son obsession va le couper de tout.Le film et vraiment moue car a part cette histoire de formule qui obessede son chirurgien il n'y a pas grand chose qui se passe.
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