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Votre avis sur La Bataille du Rio de la Plata ?
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Bien qu’ancien, ce film n’a guère vieilli. Ce qui ne l’empêche pas d’être long et assez ennuyeux dans la mesure où, sauf à la fin, peu de choses réellement intéressantes se passent.
Ce film réalisé en 1956 par Michael Owell et Emeric Pressburger retrace l'histoire du cuirassé allemand "Admiral Graf Spee" qui était chargé de couler les bateaux marchands britanniques croisant en Atlantique Sud. Alertés de cette menace, 3 navires de guerre alliés (croiseurs "Ajax", "Exeter" et "Achilles") se lancent à sa recherche et finissent par le trouver, ce qui aboutit à l'une des premières batailles navales de la seconde guerre mondiale. En s'appuyant sur de très bons acteurs et une pellicule de qualité, les réalisateurs ont fait au travers de ce film une sorte de documentaire sur le sujet avec les principaux évènements qui se sont déroulés. Malgré que le rythme et l'action retombent après la bataille navale, l'ensemble est efficace et accroche le spectateur qui passe un bon moment de cinéma. Ce film montre que sans des effets spéciaux à couper le souffle on savait réaliser en 1956 des films de grande qualité. Un divertissement à voir.
Très bonne reconstitution de cette bataille qu'on crut à l'époque cruciale, mais qui finalement n'eut qu'un impact limité sur la suite de la guerre. Le scénario est tiré des souvenirs d'un des acteurs de la phase finale de la bataille, celle qui s'est déroulée dans le port de Montévidéo; il s'agit du consul britannique de l'époque, sir Millington Drake, qui eut bien sûr l'occasion d'interroger des acteurs plus "engagés" dans la bataille elle-même, très peu de temps après celle-ci.
Bien sûr les effets spéciaux datent un peu, et l'absence à l'époque de trucages numériques ne permet pas de voir le vrai Graf Spee. C'est un croiseur américain qui joue son rôle, ce qui oblige à inventer le fait que parmi les différents camouflage revêtus par le Graf Spee, il y aurait celui d'un cuirassé américain (afin d'expliquer le numéro peint sur la proue); En fait, si le Graf Spee s'est bien camouflé en divers occasion en essayant de copier la silouhette de divers navires de guerre, ce ne pouvait être en navire d'une nation non belligérante (c'était le cas des USA en 1939) sous peine de contrevenir non seulement aux lois de la guerre, mais surtout aux ordres stricts d'Hitler qui ne voulait pas fâcher les USA.
Enfin pour répondre à Il Ricordo, sur les rapports trop sympathiques entre allemands et anglais, il faut savoir que tous les officiers anglais prisonniers du Graf Spee ont toujours témoignés du grand respect qu'ils avaient reçu de la part du commandant allemand et de la plupart de ses officiers. Ceux-ci étaient pour la plupart issus de la vieille marine impériale, et se considéraient comme leur commandant comme les continuateurs de la guerre de course (les corsaires) telle qu'elle avait été encore pratiquée en 14-18.
En tout cas pour le commandant Langsdorff, lui était loin d'être pronazi, ce qui lui avait valu quelques problèmes au cours de sa carrière. C'est ainsi qu'i refusa toujours de pratiquer le salut nazi, lui préférant le salut militaire.
Bien sûr les effets spéciaux datent un peu, et l'absence à l'époque de trucages numériques ne permet pas de voir le vrai Graf Spee. C'est un croiseur américain qui joue son rôle, ce qui oblige à inventer le fait que parmi les différents camouflage revêtus par le Graf Spee, il y aurait celui d'un cuirassé américain (afin d'expliquer le numéro peint sur la proue); En fait, si le Graf Spee s'est bien camouflé en divers occasion en essayant de copier la silouhette de divers navires de guerre, ce ne pouvait être en navire d'une nation non belligérante (c'était le cas des USA en 1939) sous peine de contrevenir non seulement aux lois de la guerre, mais surtout aux ordres stricts d'Hitler qui ne voulait pas fâcher les USA.
Enfin pour répondre à Il Ricordo, sur les rapports trop sympathiques entre allemands et anglais, il faut savoir que tous les officiers anglais prisonniers du Graf Spee ont toujours témoignés du grand respect qu'ils avaient reçu de la part du commandant allemand et de la plupart de ses officiers. Ceux-ci étaient pour la plupart issus de la vieille marine impériale, et se considéraient comme leur commandant comme les continuateurs de la guerre de course (les corsaires) telle qu'elle avait été encore pratiquée en 14-18.
En tout cas pour le commandant Langsdorff, lui était loin d'être pronazi, ce qui lui avait valu quelques problèmes au cours de sa carrière. C'est ainsi qu'i refusa toujours de pratiquer le salut nazi, lui préférant le salut militaire.
videoman29
Tourné en 1956, « La bataille du Rio de la Plata » raconte l'histoire de la première bataille navale de la seconde guerre mondiale. La réalisation de cette aventure, à la gloire de la Royale Navy, est confiée à deux spécialistes du genre, Michael Powell et Emeric Pressburger, qui démontrent une nouvelle fois l'étendue de leur talent. Les images des bâtiments de guerre sont très spectaculaires et l'ensemble du film est visuellement très réussi. Les effets spéciaux ont tout de même sérieusement vieillis ce qui nuit grandement à la qualité des scènes de combat, dont le réalisme est discutable. La première partie est malgré tout passionnante avec un suspense bien entretenu et quelques bons moments d'action. La seconde, plus bavarde et moins rythmée, m'a un peu fait décrocher. Je conseille tout de même le visionnage de ce classique aux amateurs de films de guerre. La reconstitution historique est intéressante et les images des navires de l'époque impressionnantes.
« Règlè à une seconde près, sur le coucher du soleil. Le crèpuscule des dieux ! »...Le cinoche anglais est relativement prolixe sur la Seconde Guerre mondiale à partir des annèes 50 et jusqu'en 1970! il se penche sur son histoire, son armèe et les hommes qui la composaient! Le cinèma de guerre so british produisait beaucoup de films sur les prisonniers, les camps de prisonniers et le rècit de leur èvasion (ou de leur vie quotidienne); sur la rèsistance anglaise et française; sur son aviation ou sa marine; sur la guerre elle-même enfin et son utilitè ou son absurditè! Une sèrie de films de « prestige » fut rèalisèe en Angleterre, dont les titres les plus connus sont "The Battle of the River Plate" de Michael Powell et Emeric Pressburger, l'un des plus cèlèbres de cette èpoque, bien que le propos ait transformè le cuirassè allemand « pirate » et sa destruction en une lutte chevaleresque et courageuse! Rèalisè en Technicolor et VistaVision, longtemps après les faits, en 1956, les faits rèels de ce classique oblige une rigueur historique! L'intelligence du scènario veut qu'il s'intèresse ici à l'esprit humain de la bataille autant qu'à son côtè documentaire sans rien nègliger des deux pour autant! Et c'est d'autant plus utile pour comprendre comment ce cuirassè a pu se saborder lui-même! Le capitaine Peter Finch joue l'officier allemand tandis que les officier anglais sont incarnès par les capitaines John Gregson, Anthony Quayle et Ian Hunter! Avec même un petit rôle très anecdotique de Christopher Lee , excusez du peu, ou du lieutenant Patrick MacNee. "The Battle of the River Plate" est ni plus ni moins qu’un beau moment de « traque maritime » avec de magnifiques images de cuirassè et de soleil levant / couchant...
AMCHI
Un beau film à la mise en scène toujours soignée aux petits oignons de Michael Powell mais un film de guerre qui a vieilli car il ne répond plus aux attentes du spectateur actuel. Ce n'est pas bien sur à la 3D ou aux effets spéciaux informatiques auquel je fais allusion mais à la façon un peu innocente de présenter la guerre. Avec un jeu d'acteurs parfois bon enfant certes on sait tous que les Britanniques sont très nonchalants mais bon on aurait aimer un peu plus de hargne même si on est assez touché par le fait que des ennemis peuvent avoir du respect mutuel. Ce que je regrette aussi c'est qu'après une 1ère heure plutôt prenante le reste de l'histoire de La Bataille du Rio de la Plata soit beaucoup moins passionnante. On apprécie aussi des plans magnifiques de bâtiments de guerre par contre les combats n'ont rien d'impressionnant. Parmi les acteurs on pourra reconnaître entre autre Patrick MacNee (le futut John Steed) qui me semble a été réellement marin durant la 2nde GM.
Bon film à revoir , bien sur avec du recul mais de bons acteurs parfois à leurs débuts , l ' image est impeccable , divertissant !
La Bataille du Rio de la Plata présente certes de très belles images : des combats navals dans une lumière de fin du jour, c'est "le crépuscule des dieux" comme le fait remarquer l'un des personnages du film. Cependant, il abuse de bons sentiments dans les rapports entre Britanniques et Allemands : les hordes d'Hitler sont composées de soldats sacrifiés et de héros à leur tête. Ce qui aurait passé pour charmant dans Colonel Blimp tombe dans le ridicule cette fois. Il n'y a pas de personnages principaux, seulement des figurants qui passent à tour de rôle devant la caméra : pas de jeu d'acteurs, pas de personnages truculents, rien. Même si un Michael Powell moyen reste un bon film, on ne peut s'empêcher d'être déçu.
Certes, la réalisation reste brillante, inventive et efficace, la reconstitution soignée aux petits oignons, mais on est bien loin des chefs-d'oeuvres de Powell, du "Voleur de Bagdad", du "Colonel Blimp", ou encore du "Voyeur".
Sans faire parti des meilleures réalisations du duo magique Michael Powell-Emeric Pressburger, La Bataille du Rio de la Plata est un film très efficace. Tout d'abord dans la reconstitution des événements qui donne à des scènes maritimes très spectaculaires puis dans la description des personnages, interprétes par d'excellents acteurs, qui sont tous bien traités, allemands ou anglais, en évitant notamment tout manichéisme. Dans l'ensemble, un film qui fait honneur au cinéma britannique.
une honnête recontitution historique , une chasse au navire de guerre " Graf von Spee " , poursuivi jusqu'en amérique du sud . un des premier reportage de guerre . un film comme on en faisait dans les années 1960 . à noter pas de femme pour venir troubler cette chasse à mort , donc pas de romance , de l'action .
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