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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Je ne vais pas redire ce que d'autres ont déjà écrit en mieux. Ce film est un classique du genre pour les amateurs. Après, on peut ne pas y aimer l'interprétation du mythe arthurien, mais cela reste du détail. Personnellement j'ai adoré, et ce dès que je l'ai vu pour le 1° fois en 1985 (j'avais alors 11 ans).
Après la déception de L'Exorciste 2, John Boorman s'attèle au monument Excalibur, le film est l'image du mythe : un mythe (au sens figuré). Tout en grand, grande richesse scénaristique, décors somptueux, ambiance immersive, personnages inoubliables (palme aux diabloliques Mordred et sa mère Morgane, sans oublier Lancelot et Merlin) ... Une grande fresque passionnante sur le thème du Roi Arthur. Toutefois le film essuie assez largement le mythe d' Excalibur, il s'en ressent au niveau montage une sensation de hâché, de bâclé même et trop court mais il en est tout escusé tant le film est magistral .
C'est vrai que ce film a mal vieilli...Et alors? Excalibur m'a fait rêver pendant des années...Actuellement quel réalisateur peut faire mieux dans le genre? Actuellement quel blockbuster peut faire rêver? Sans effets spéciaux, sans acteurs cabotins ou actrices au 3/4 nues , il ne reste pas grand chose...Le rêve ,actuellement ,a un gout de colorant ...
Malgré son style déjà daté, Excalibur n'en reste pas moins une adaptation féérique et prenante du mythe du Roi Arthur et des célèbres chevaliers de la table ronde. Même si le cadrage et l'enchaînement de certaines scènes peuvent parfois sembler litigieux, on ne saurait en tenir rigueur à ce film, très bien retranscrit pour l'époque, et quasiment fidèle en tous points aux récits de Chrétien de Troyes ainsi que de ceux qui ont perpétué la légende. C'est avec plaisir qu'on remarque ici les débuts de Gabriel Byrne dans le rôle d'Utherpendragon, ainsi que Liam Nesson, qui campe un Gauvain rebelle, adversaire psychologique de la reine Guenièvre, et finalement massacré par les sbires de Morgane. Mais la performance de Robert Addie, dans le rôle de Mordred, est tout simplement le meilleur élément du film : froid, moqueur, mais aussi fier et arrogant, il donne à son personnage une dimension quasi surnaturelle, engoncé dans son armure dorée. Un grand moment de cinéma, peut-être un peu oublié, à tord, aujourd'hui.
Excalibur offre une lecture personnelle de la légende du Roi Arthur fondée sur celle de Thomas Mallory. En re visionnant le très conventionnel "Knights of the Round Table" il apparaît que le casting d'Excalibur est déséquilibré : l'ambigu Merlin et les méchants (Helen Miren en tête) sont excellents et les gentils, de Lancelot à Perceval, en passant par Arthur et Genièvre, sont transparents. S'ajoute un curieux mélange des genres : musique très Nibelungen (Wagner et Orff) et armures du 15ème siècle, flous et ralentis inutiles. Excalibur reste avec Knights of the Round Table, un film indispensable sur le Cycle Arthurien, le reste se composant du risible Richard Gere dans First Knight, an passant par Lancelot du Lac (dans quoi notre Bresson National s'est il fourvoyé !) jusqu'à Camelot dont la prononciation à l'anglaise du titre résume assez bien de quoi il s'agit. Cependant, contrairement au film de Richard Thorpe (très propret, mais très solide), l'ambitieux projet de John Boorman, souffrant parfois de ces déséquilibres, par la grâce d'une féerie visuelle certaine, laisse le regret d'être passé juste à côté d'un chef d'œuvre.
A coup sûr, la meilleure adaptation de la légende arthurienne. Ici un court dialogue qui résume bien lesprit du film :
- Le bien... Le mal... On ne voit jamais l'un sans l'autre. - Alors, où est le mal dans mon royaume ? - Comme toujours : là où tu l'attends le moins.
Un travail extraordinaire sur l'image (très sombre) et la bande son (chef-d'oeuvre). Et puis le travail fabuleux de John Boorman qui choisit de mettre « Excalibur », l'épée, au centre du récit. Cette épée de pouvoir, de convoitise, d'espoir et de désastre; éternel combat entre le bien et le mal, entre espoir et désespoir, entre guerre et paix. John Boorman, un artisan du septième art. Seul regret : le film s'arrête au bout de 2h20 alors qu'on aurait espéré 2h de plus. Quand c'est bon, on ne compte pas. LE film à voir sur la légende arthurienne !!!
Bien quil est vraiment très très vieilli, il reste quand même super bien, les musiques, les combats, tout est bien on le revoit aujourdhui toujours avec autant de plaisir
20 ans avant le Seigneur des Anneaux, John Boorman l'a fait ! Un film de fantasy épique, retraçant la formidable épopée du roi Arthur. Certes, Boorman a dû sacrifier (et c'est un euphémisme) des parties de l'histoire mais cela ne gène en aucun cas la narration du film. Arthur est toujours aussi transcendé par sa quête aveuglante ; La superbe musique de Wagner ne fait que renforcer cette ambiance mystique, épique et romantique...
Lorsqu'on sait que Boorman s'était intéressé à adapter le Seigneur Des Anneaux, on ne peut s'empêcher de voir un bon nombre d'éléments des livres de Tolkien transposés dans ce film.
Une vrai claque cinématographique, une merveille de film pour les fans du genre. Incomparrable avec les films récents que je trouve bien inférieurs à cet "Excalibur".
Quel bonheur que de revoir (pour la nième fois) ce film. Magistral, épique, où le bien et les valeurs chevaleresques s'opposent au mal et à la noirceur absolue. Des acteurs au top (avec, surprise, Liam Neeson en Gauvin) dont Merlin, Lancelot et Arthur naturellement. Et puis un choix musical d'anthologie qui donne un souffle incroyable à cette légende arthurienne.
Un grand film d'héroïc fantasy qui, à ma grande surprise, a bien veilli, sans doute grâce à l'utilisation parcimonieuse d'effets spéciaux. J. Boorman se concentre en effet sur l'histoire et les personnages, le tout est servi par une très bonne interprétation. Le mythe est bien là et le film est plein de bruit et de fureur, d'une violence inouïe. La première scène est magnifique (bravo le chef op') et le reste est à l'avenant. Il y a ensuite la "fabrication" d'Arthur puis Excalibur planté dans un rocher, le couronnement de celui qui la retire de la pierre, Camelot, Lancelot, la table ronde, Perceval, le Graal, Merlin, la fée Morgane et tous les autres. C'est aussi l'histoire d'un roi qui va subir les conséquences de ses erreurs et en payer le prix. Dommage que le ridicule des scènes censées être drôle fasse un peu tâche au milieu de l'ensemble. D'autres critiques sur
Bon allez… Je reconnais qu’avec le temps il a chopé un petit côté cheap dans la forme cet « Excalibur », notamment au niveau de l’habillage sonore… Mais sinon, à part ça : raaaaaaaaAAAAAAAAAAAAaaaaah ! (cri de jouissance primaire : éloignez les enfants…) Bah oui, j’aime ce côté sulfureux, ce mysticisme assumé mais en même temps si sec et surtout, j’adore cette densité du propos. Condenser tout ça en si peu de temps, ça n’en rend que l’histoire plus riche. Et si je prends en plus en compte la musique de ce bon vieux Wagner (peut-être trop peu utilisée) j’en arrive à me souvenir quelques moments anthologiques. C’est bien simple : je ne peux jamais revoir ce film sans me mater la fin au moins trois ou quatre fois d’affiler. Mais c’est peut-être en dire trop. C’est peut-être mettre la pression inutilement sur ce film. En tout cas, pour moi, je ne le cache pas : avec cet « Excalubur », Boorman touche pour moi au summum…
John Boorman est passé à côté de son sujet. Si le scénario est fidèle aux grandes lignes des écrits de la légende arthurienne, la réalisation est assez maladroite et elle n'est pas aidée par des dialogues eux aussi assez moyens. A cela s'ajoute une photographie simplement horrible, des décors et des costumes risibles et enfin des personnages caricaturaux.
Ce film reste à ce jour la meilleure adaptation de la légende d'Arthur à l'ecran,une bande originale exceptionnelle qui transcende l'action et accroit la dimension épique de l'oeuvre. Quant à l'interprétation elle est tout bonnement magistrale (premier role de Liam Neeson). A voir ou à revoir impérativement...