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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 août 2008
Excalibur est le meilleur film de Boorman avec Hope and Glory. Il n'a pas pris une ride malgré les moyens limités (la comparaison avec Lancelot ou même Robin des bois de kevin Reynolds est largement à l'avantage de Boorman). Nourri de la représentation de la guerre du Vietnam qui donne à la violence un aspect très réaliste, Excalibur réussi parfaitement en moins de deux heures à évoquer toute la richesse de la légende arthurienne. La photographie est somptueuse et la musique parfaitement choisie. Certains plans (l'épée qui sort de l'eau) sont inoubliables.
Excalibur, 1981, de John Boorman, avec Nigel Terry et Helen Mirren. C’est l’histoire du Roi Arthur, premier roi d’Angleterre avec toutes les légendes qui s’y rattachent : Merlin l’Enchanteur, l’épée Excalibur, les Chevaliers de la Table Ronde, avec Lancelot et Perceval, la quête du Graal…Le scénario, la mise en scène, les images, donnent un ensemble cohérent de cette fresque moyenâgeuse, au souffle grandiose, qui restitue avec magie, par un mélange de réel et de surréel, les cheminements d’un embryon de société passant de la sorcellerie au monothéisme, d’êtres embarqués dans des aventures chevaleresques et/ou mystiques, où l’amour, la haine, la jalousie, la grandeur d’âme et la petitesse de cœur, forgent des situations pleines d’universalité. Même s’il y a du rétro dans tout cela, l’œuvre cinématographique est prenante, envoûtante. Rien que du plaisir.
J'ai beaucoup aimé ce film. Je regrette seulement de n'avoir pu le voir sur grand écran étant donné la beauté de la photographie (je pense au duel final sur fond d'un soleil couchant rouge sang). "Excalibur" est plutôt fidéle aux gestes moyen-ageuses composées des siècles après les ages sombres. Ceux qui considérent ce film comme anachronique sont des incultes critiquant ce qu'il ne comprennent pas. "Excalibur" décrit avec brio la fin d'une époque où les lois des hommes, symbolisées parfaitement par le dieu unique chrétien, remplacent la magie primitive. Evidemment, le meilleur film arthurien et de très loin.
Le chef d’œuvre de la légende Arthurienne et de l'heroic-fantasy. john Boorman nous livre le film ultime et plein de souffle épique sur l'épopée d'Arthur, des Chevaliers de la Table Ronde, de Merlin et d'Excalibur. Un Must-Have absolu.
Une Merveille! Un Monument! Une Légende! Une Oeuvre d'Art! Les superlatifs me manquent pour qualifier ce chef d'oeuvre intemporel. A chaque vision, toujours ces mêmes émotions ressenties. Enorme respect à Boorman et toute l'équipe du film. Puissant et Magistral.
Un film incontournable et certainement le plus fidèle à la légende Arthurienne de l'histoire du cinéma. La mise en scène est irréprochable, les effets spéciaux sont corrects et le scénario est travaillé. De plus, les acteurs sont tous convaincants dans leurs rôles.
Lyrique, visuèlement très beau grace à de vrais choix artistiques, une oeuvre pure sans intervention nuisible de script doctor qui veulent standardiser la création à tous prix.
Une oeuvre cinématographique comme Hollywwod ne sait plus faire depuis longtemps.... à voir et à revoir sans limite.
Avec Conan et légend il formait le trio des meilleurs films D'Héroïque Fantasy jusqu'a l'arrivée du Seigneur des anneaux.
Adaptation du roman des chevaliers ce film reste un summum du genre -et pour la myhtique "Excalibur" -et pour ce tragique complot narré avec beaucoup d'emphase. Impressionnant
Un film que j'ai moyennement aimé. Il est comme tous les autres films médiévaux de ce genre. L'action et l'atmosphère de guerre sont bonne, mais pas rès facile à supporter. Je trouve également que le rythme de l'histoire s'enchaîne rapidement !
Des image somptueuses empruntes d'un lyrisme incroyable,excalibur epoustouffle de part sa densité dramatique tout en distillant quelques unes des images parmis les plus fortes du cinéma!
Adapté de la "Morte d’Arthur" de Thomas Malory, "Excalibur" est paradoxalement le plus gros succès public et critique de John Boorman. Paradoxalement car, à l’instar du "Perceval le Gallois" de Rohmer ou le "Lancelot du Lac" de Bresson, le film de Boorman développe un langage cinématographique personnel, à mille lieux des clichés épiques habituellement réservés à ce type de productions et fuyant ainsi la narrative hollywoodienne du film d’aventure moyenâgeux. Ces 3 films ont en commun de questionner la modernité des mythes arthuriens et d’en proposer une approche beaucoup plus "réaliste", tendant justement à la démythification, au profit d’un propos plus raisonné sur les thématiques de fond, dévoilant ainsi les influences et les traces qu’ont laissé ces récits dans notre civilisation. La comparaison s’arrête cependant là, tant les choix artistiques de Boorman font bien pâle figure face à la stylisation extrême de Perceval ou la rigueur quasi ascétique de Bresson. Boorman n’assume pas totalement sa démarche artistique, la simplicité des moyens mis en œuvre, et ne peut s’empêcher d’intégrer ici ou là des effets spéciaux clairement ridicules, de succomber aux grandes envolées lyriques de la musique afin de donner de l’élan aux scènes de bataille (Carmina Burana), bref, autant de défauts lui permettant tout de même de ne pas lâcher complètement le wagon du cinéma hollywoodien. On n’est jamais complètement plongés dans le film, interrompus qu’on est par de nombreuses scènes grotesques et des répliques au ras des pâquerettes, donnant un aspect vaguement kitsch au film. Cette inconstance laisse finalement perplexe: ratage en règle ou second degré à fouiller? Je pencherai pour le second degré raté, sans renier pour autant certaines qualités du film, principalement liées à l'absence de spectaculaire. Vaste somme des épisodes de la légende arthurienne, "Excalibur" peut presque avoir une valeur pédagogique pour le néophyte et ravira les passionnés de la légende par sa densité.
Tout simplement le meilleur film traitant du Mythe Arthurien à ce jour - une version pré-chrétienne de la légende, même si Merlin annonce sa disparition en même temps que l’avènement des hommes (Christianisme qui supplante les anciennes religions - lien coupé avec la nature). La magnifique bande originale composée par Trevor Jones inclut des extraits de Wagner ou du Carmina Burana. La photo est très belle et magnifie les costumes et la nature. Une vision très poétique du cycle de la table ronde, et sans doute le plus beau film de John Boorman.
Une vision totalement absurde, voire grotesque à nos yeux du 21ème siècle, mais totalement envoûtante d'une légende ancéstrale contée à travers des clichés et des folies d'un réalisateur qui nous offre cependant des scènes marquantes (Merlin et le roi dans le brouillard, et le mythique "Anal, naphras, urphas, bethud, durchel, tienwë...") et une presqueparodie d'un classique en le rendant certainement pas ennuyeux et au contraire, spectaculaire dans tout son ridicule... Se laisse regarder, après tout!