Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Flavien Poncet
236 abonnés
1 024 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 1 mai 2009
John Boorman compte parmi les auteurs du Nouvel Hollywood. «Point Blank» reste encore comme une date clé du bouleversement survenu dans le cinéma américain au cours de la fin des années 60 avec «Easy Rider». Pourtant Boorman est d'origine britannique. «Excalibur» (Grande-Bretagne, 1981), oeuvre parmi ses meilleurs films, est d'influence profondément anglosaxonne. Adaptant la large épopée des chevaliers de la Table Ronde, Boorman adapte avec Rospo Pellenberg (avec qui il a écrit «The Exorcist II : Heretic» et avec lequel il écrira «The Emerald Forrest») «Le Morte d'Arthur». La facticité des décors, leur apparence carton-pâte et obsolète, à l'époque où le cinéma aspire à un réalisme poussif, adjoints d'effets spéciaux maladroits recoupent vers une conception artificielle de la fiction. «Excalibur» de Boorman n'est pas «Star Wars» de Lucas ni «The Lord of the Rings» de Jackson. Les deux sagas cités cultivent une ambition spectaculaire du cinéma pour mieux ébahir les yeux du spectateur béotien. Boorman se refuse à réaliser une oeuvre trompeuse. «Excalibur», par son parti pris de ne pas créer l'illusion de l'heroic-fantasy comme réalisme potentiel, rejoint les contrées d'un cinéma pleinement fictif. En tant que fiction, en tant que domaine de l'imaginaire et de la créativité, «Excalibur» arbore une apparence fabriquée. D'aucun diront que c'est par la culture kitsch que ce film de Boorman est parcouru. Or le kitsch n'a lieu d'être que lorsque le style devient, à son insu, la risée de sa désuétude. La désuétude d'«Excalibur» ne l'est pas à son insu. Boorman est pleinement attentif à ne pas ancrer l'esthétique de son film dans l'échelle évolutionniste des techniques d'effets spéciaux, par là il destine l'oeuvre de sa réalisation à traverser les âges puisqu'à ne pas être à la mode d'une époque, on se voue à être à la manière de toute. «Excalibur» selon Boorman, au-delà des nombreuses lacunes qui le parsèment, réussit à proposer un épique alternatif.
j'adore ce film. le scénario est bient fait en rapport a la légende. comme toujour, boorman a fait un des meilleur film. pour un film fantastic c'est souvent très dur de ne pas d'utiliser des effets spéciaux, mais il l'a fait et c'est très bien fait.On a l'impression que les chevaliers se battent pour de vrai, on voit que leurs armures et leurs armes sont lourdes, l'ambience, pendant la recherche du graal est aussi très réaliste, tres sombre.Chef d'ouvre. Mais il y a tout de meme des mauvais point, les couleurs utilisées pr excalibur sont de très mauvais gouts, certain décors très mauvais et certain acteurs sont mauvais.
Ce film ne m'a en rien passionner. J'étais même content quand il s'est fini. Certes, les personnages correspondent à l'épopée dans le sens ou ils ont l'anachronisme d'être en preux chevalier à une époque mythique qui est celle de la chute de l'empire romain et le début du moyen-âge. Mais bon, jeux médiocres, un merlin ridicule, vu l'époque du film on aurait pu s'attendre à mieux en terme d'effets, et une athmosphère mythique de carton pâte sans profondeur païenne (ni même chrétienne).
La légende vallait bien un film: l'épée d'Excalibur,Merlin l'Enchanteur,le roi Arthur,Guenièvre,Lancelot,Perceval,les chevaliers de la table ronde,le Graal... tous les ingrédients sont bien présents pour un film à grand spectacle. Malheureusement les acteurs ne sont guère convainquants et la mise en scène critiquable N'attendez surtout pas de profondeur des personnages, le roi Arthur fait même pitié. Seule l'image est à l'honneur or elle viellit déjà. Décevant.
La légende des chevaliers de la table ronde est ici fortement noire, mais si épique et magique. On colle à l'histoire, on a evnie d'aider Arthur, Perceval et autres. Un moment vraiment magique et féérique, à déguster sans modération !
Des mauvais acteurs dans des costumes ridicules qui débitent des dialogues débiles dans un film tout sauf épique (un comble pour une adaptation de la légende du roi Arthur) à éviter.
L'épée d'Excalibur,Merlin l'Enchanteur,le roi Arthur,Guenièvre,Lancelot,Perceval,les chevaliers de la table ronde,le Graal...Vous avez bien sûr reconnu cette légende,inventée par les Irlandais vers le Vème siècle.Le film de John Boorman retrace plutôt fidèlement celle-ci dans une épopée de grande ampleur.Problème:les effets techniques ou spéciaux sont totalement dépassés aujourd'hui.Sans indulgence,on ne voit que des décors en carton-pâte et des trucages trop visibles.Ce qui est vrai,mais ne remet pas totalement en question la qualité du conte.Par contre,l'interprétation surjouée et les ellipses inexpliquées sont plus gênantes."Excalibur" vieillit mal,c'est un fait.Reste une sorte de conte baroque,divertissant et riche visuellement,d'où émerge la soif d'absolu de l'âme humaine(la toxique Morgane,demi-soeur d'Arthur).Rien que la fondation de cette légende prouve la promptitude des Hommes à se créer des héros,ces chevaliers emplis de courage et de loyauté.Il faut voir le film comme il est:un divertissement d'époque,qui ne s'embarrasse pas de vraisemblance.
Tout simplement énorme. Scènes d' action éblouissantes, acteurs (Nicol Williamson, Hellen Miren ...) magiques, bande-son (Wagner, Carl Orff) collant majestueusement au thème ... Le meilleur du genre, malgré ses 28 ans.
Des image somptueuses empruntes d'un lyrisme incroyable,Excalibur époustoufle de part sa densité dramatique tout en distillant quelques unes des images parmi les plus fortes du cinéma!
Certes la trilogie du Seigneur des anneaux et ses moyens techniques dantesques sont passés par là depuis, et certains verront dans Excalibur un film daté qui a mal vieilli. Reste que Boorman a réussi à insuffler à son film un souffle baroque et surnaturel qui permet à Excalibur de conserver une place d'honneur dans la catégorie des films d'heroic fantasy. Boorman a créé un monde ou un Moyen Age vraisemblable cotoie sans limites apparentes un monde mystique et surnaturel terriblement effrayant où trahison malsaine et magie noire sont la norme. Les éclairages et la photographie sont à se taper le fondement par terre. Sans doute le meilleur film de Boorman.
Il s'agit probablement DU chef d'œuvre de John Boorman, mais Excalibur n'en est pas moins un film déroutant. L'idée original est puisée dans la légende médiévale, située au cours du Haut Moyen-Age, que Boorman a adapté à sa guise dans une sorte de temps parallèle ou cycle mythique qui excuse la plénitude d'anachronismes que l'on rencontre au fur et à mesure du film et qui renforcent au contraire le caractère enchanteresque et mythique de l'ensemble. L'énorme point fort de Boorman c'est véritablement le travail de fond qu'il a fourni pour réaliser ce film, chaque scène, chaque plan a un sens et un renvoi à la société des années 80, il nous fourni à cette occasion son interprétation toute personnelle du mythe Arthurien et de celui de la table ronde dans un style vraiment génial. Intelligemment Boorman s’est inspiré des précédentes productions sur le thème et en a modifié les points clé pour s’en détacher et ici centrer sur Excalibur, épée qui fait le roi, à l’origine de tout … Portée par les compositions de Wagner et Era, l'histoire prend une majesté toute personnelle. Les acteurs sont globalement bons mais certains sont véritablement géniaux comme l'excellent Nicol Williamson. Cependant niveau effets-spéciaux Excalibur a quand même bien vieilli et les énormités sautent aux yeux sur le DVD c’est assez dommageable, on peut aussi ajouter que le doublage français est vraiment très mauvais, mais enfin ces quelques éléments apparaissent comme des broutilles à côté des énormes qualités de ce film culte, à voir et à revoir !
Excalibur m'a partagé. Certes, la mise en scène de John Boorman est flamboyante et la musique colle parfaitement aux images ( Wagner, si je ne fais pas erreur...). Mais son principal défaut réside dans le jeu outré d'une majeure partie des acteurs : trop d'emphase tue la crédibilité ( même si le genre ne s'y prête pas forcément : nous sommes dans le merveilleux...). L'atmosphère des romans médiévaux ( notamment ceux de Chrétien de Troyes : Perceval...) est très bien retranscrite à l'écran par le cinéaste qui sait parfaitement composer ses plans. Le scénario est parfois laborieux car l'intrigue s'éternise considérablement sur la fin. Autre reproche : le film a mal vieilli ( un peu comme Zardoz, tourné une dizaine d'années auparavant ). Un film assez beau en définitive, mais qui demeure tout de même légèrement emphatique... A découvrir sur grand écran, ne serait-ce que pour la mise en scène de John Boorman. Je continue à préférer Deliverance et La Forêt d'Emeraude ( deux films n'ayant pas prit une ride )...
Boorman paie son ambition démesurée d'adapter l'ensemble du cycle arthurien de pas mal de grandiloquences (surtout musicales) et de ferblanterie. Mais la seconde partie, les séquences autour de la quête du Graal et du combat contre Mordray, , sont vraiment magnifiques de magie, d'ambiance crépusculaire, de sens initiatique, avec tout un fond oedipien... Quand j'ai vu le film à sa sortie j'avais été impressionné par la violence des scènes de bataille. Même aujourd'hui, avec tout ce que le cinéma a donné à voir dans le genre, c'est un aspect qui reste... frappant.
chef d'oeuvre absolu, "excalibur" doit etre vu de toute urgence par ceux qui ne l'ont pas decouvert a sa sortie. image d'une tres grande beauté, fond et forme se mélangent extraordinairement, les chois musicaux sont parfaits...un must du cinéma!
"Pardonne moi ma femme si tu le peux. Je ne suis pas né pour vivre une vie d'homme mais pour être le tissu de la mémoire du future. La fratérnité ce fut un bref printemps, un beau moment qu'on ne pourra pas oublier. Et parce qu'il ne sera pas oublié, ce beau moment reviendra peut être. Je doit donc une fois de plus chevaucher avec mes chevaliers pour défendre ce qui fut et le rêve de ce qui aurait pu être."