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zafkiel
58 abonnés
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4,0
Publiée le 11 mars 2015
Fresque épique et emblématique sur le thème de la légende du Roi Arthur et ses Chevaliers de la Table Ronde, John Boorman signe ici un film mythique, de par une photographie, une ambiance et une réalisation hors du commun. Même plus de 30 ans après sa sortie, ce film insuffle encore aujourd'hui une image impressionnante, une musique envoutante, des personnages charismatiques, un univers passionnant, bourré de symboles marquants. Même si les dialogues et le jeu d'acteur peut parfois paraitre kitsch, le film se re-regarde encore avec nostalgie et passion. Une œuvre magistrale qui, on espère, sera un jour remodelée sous forme de remake, tout en restant d'une telle qualité.
Franchement, c'est le meilleur film que j'ai vu sur la légende du roi Arthur ! C'est le meilleur parce que c'est le plus complet. Il y a tout car c'est l'histoire d'Excalibur : Uter Pendragon qui a l'épée et qui la plante dans la pierre ; la naissance d'Arthur ; Arthur qui retire l'épée de la pierre ; la rencontre avec certains chevaliers (ex : Lancelot) ; la libération de la Bretagne ; la table ronde ; Kaamelott ; la quête du Graal ; la fée Morgane ; Merlin ; ... Bref, ce n'est pas un film au cours duquel on s'ennuie. Après, c'est vrai que ce film fait un peu vieillot dans les costumes, dans les décors, dans les scènes d'action. Mais en même temps, je préfère ça que de voir des chevaliers européens se battant comme des samouraï. Différents atmosphères apparaissent dans le film et ils fonctionnent. Pour toutes ces raisons, c'est le meilleur film que j'ai vu dans ma vie sur la légende du roi Arthur !
La mise en scène de John Boorman est extrêmement soignée mais parvient difficilement à compenser le manque de charisme des interprètes nuisant au souffle épique de cette fresque prenante et bien écrite.
Malgré une mise en scène grandiloquente, un jeu d’acteurs très théâtrale et un côté kitch parfois un peu ridicule (les reflets verts d’Excalibur, les armures brillantes…), "Excalibur" reste un bon film bénéficiant d’un histoire intéressante (pas évident pourtant de résumer la légende du Roi Arthur en un peu plus de 2 heures) et d’une superbe musique signée Trevor Jones. C’est avec plaisir qu’on retrouve les personnages légendaires de la mythologie celtique (Arthur, Merlin, Lancelot, Gauvin, Perceval, Guenièvre, Morgane…) mais il faut bien admettre que le casting aurait pu être plus étoffé. Ainsi, si on ne peut rien reprocher à Helen Mirren qui campe une Fée Morgane démoniaque et à Gabriel Byrne en terrible Uther, j’ai trouvé que Nigel Terry n’avait pas forcément les épaules pour incarner Arthur et que Nicholas Clay campait un Lancelot bien falot. Quant à Nicol Williamson, son interprétation de Merlin avec son casque argenté sur la tête a le mérite d’être originale (et souvent drôle) mais il est à mille lieux de l’idée qu’on se fait de l’Enchanteur (plus proche pour moi de Gandalf ou tout simplement du Merlin de Disney). Quant à l’image, il a particulièrement vieilli (le film ne date pourtant que de 1981). Et puis, j’aurais bien aimé que l’histoire des Chevaliers de la Table Ronde (et leur quête du Graal) soit davantage exploitée et qu’on retrouve le personnage de Viviane et son amour pour Merlin. Il reste un grand film à réaliser sur la légende du Roi Arthur !
Appréciation en deux temps pour ce Excalibur. Premièrement, sautent aux yeux la lourdeur de l'imagerie et le kitch aujourd'hui provoqué par un baroque boursouflé et incontrôlé, là où en effet, les films récents n'ont qu'à aligner des centaines de figurants et des décors monstrueux pour signifier la grandeur, sans avoir à appuyer le trait à chaque scène. Voilà pourquoi on dit si souvent qu'Excalibur a vieilli, et on a raison. On peut même en sourire, je crois, notamment à travers à ces couleurs et ces reflets artificiels qui tentent si maladroitement de représenter la magie qui traverse constamment l'univers. Pourtant, j'ai fini par ne plus sentir ce décalage et à m'enfoncer petit à petit dans l'histoire il faut dire toujours passionnante des légendes arthuriennes. J'ai d'abord cru m'être acclimaté, avoir renoncé à trop de premier degré et oublié ainsi les défauts évidents du film de John Boorman. Pourtant, c'est quelque chose dont je me sais difficilement capable (faire des concessions avec ce que j'aurais aimé voir) et il me semble en fait qu'Excalibur m'ait emporté pour de toutes autres raisons. Parce qu'il est vivant, incroyablement sûr de lui-même et qu'il transpire d'une vraie et belle fluidité, Excalibur a une âme, c'est incontestable. Il survit quelque part en équilibre entre une belle spirale épique et une chute qui menace toujours, mais se maintient droit dans ses bottes encore aujourd'hui, et cela le rend je trouve quelque peu fascinant. Et puis, il garde quand même certaines qualités indéniables, sa maîtrise narrative en tête. Malgré une durée pas si énorme que ça (2h15) et un programme pharaonique à développer, il arrive à faire magnifiquement ressentir l'écoulement des âges, et garde toujours un magnifique équilibre entre les personnages et le cadre du récit, fait essentiel pour ne verser ni trop dans le mysticisme ni trop dans la psychologie et amalgamer les deux comme seuls le font les grands contes. Car s'il est quelque chose que Boorman a su ne pas perdre, c'est bien l'esprit légendaire que possède l'épopée, qui dès que son support est sincère rejaillit avec force droit vers l'imaginaire et le domaine des grands sentiments. Vieux et pourtant immortel.
Les défauts d"'Excalibur" sont flagrants : des effets spéciaux calamiteux (mais heureusement rares) et des décors en carton éclairés de lampes vertes et roses. Le film a vieilli, c'est évident, mais par suffisamment pour le déclasser. Car "Excalibur" était un grand film au moment de sa sortie en 1981 et reste remarquable. C'est un spectacle visuellement grandiose (si on fait abstraction de quelques décors intérieurs comme la grotte digne d'un parc d'attraction), et j'ai encore en mémoire l'un des films les plus beaux que j'ai eu l'occasion de voir en salle. Mais c'est surtout, au travers d'un moyen-âge fantasmé, la meilleure adaptation des romans arthuriens. On y retrouve cette ambiance absolument unique fait d'amours galants, de grands sentiments, de magie et de combats dantesques entre preux chevaliers. Pour les amoureux de ces livres et de ces épopées, "Excalibur" est un film absolument unique.
Un peu kitch (parfois même un peu ridicule) un peu foutraque aussi (surtout la deuxième partie du film). Certaines scènes méritaient plus d'ampleur (le duel final, l'épée qui sort du rocher...). Après ça reste du spectacle du coup les 2h15 du film passent sans problème comme une lettre à la poste. Mais en film médiéval y a mieux quand même...
John Boorman a fait le choix du féérique et du dramatique plutôt que celui du spectaculaire, des faits d’armes et des effets spéciaux. Bien lui en a pris, c’est ainsi qu’il fait partager quelque chose qui ressemble à des contes d’enfance, grâce à une mise en scène inventive et un aspect visuel travaillé. Et c’est un vrai plaisir de voir apparaître successivement tous ces personnages mythiques qui allient mystère et humanité.
Boorman filme sa version de la légende du roi Arthur, le résultat est visuellement magnifique avec de superbes décors et une très belle photographie. Certains plans ressemblent à des tableaux et si le film a un peu vieilli au niveau de cette esthétique, cela fait partie de son charme. Il est dommage que l'histoire ne soit pas plus dramatisée ce qui empêche de bien rentrer dans le film. Nigel Terry est d'un charisme incroyable en roi Arthur et Nicol Williamson est excellent en Merlin.
Excalibur ou une vision très poétique et très anglaise de la légende Arthurienne. Le film est aujourd'hui un peu plombé par son côté kitsch (les armures scintillantes des chevaliers) et un côté théâtral voulu mais que j ai du mal à apprécier au cinéma. En revanche le film propose des moments assez extraordinaires et ceci avant tout grâce à la formidable mise en scène de John Boorman qui insiste sur le côté à la fois féerique et brutal de la légende du roi Arthur. Il s inspire à la fois du théâtre je l ai dis mais aussi de la littérature, de la peinture (le superbe plan après la bataille finale avec un soleil au crépuscule rouge sang) le tout agrémenté d une musique puissante et onirique. Au final Excalibur reste un film à voir pour quelques moments magnifiques malgré le temps qui l a un peu abimé.
John Boorman compte parmi les auteurs du Nouvel Hollywood. «Point Blank» reste encore comme une date clé du bouleversement survenu dans le cinéma américain au cours de la fin des années 60 avec «Easy Rider». Pourtant Boorman est d'origine britannique. «Excalibur» (Grande-Bretagne, 1981), oeuvre parmi ses meilleurs films, est d'influence profondément anglosaxonne. Adaptant la large épopée des chevaliers de la Table Ronde, Boorman adapte avec Rospo Pellenberg (avec qui il a écrit «The Exorcist II : Heretic» et avec lequel il écrira «The Emerald Forrest») «Le Morte d'Arthur». La facticité des décors, leur apparence carton-pâte et obsolète, à l'époque où le cinéma aspire à un réalisme poussif, adjoints d'effets spéciaux maladroits recoupent vers une conception artificielle de la fiction. «Excalibur» de Boorman n'est pas «Star Wars» de Lucas ni «The Lord of the Rings» de Jackson. Les deux sagas cités cultivent une ambition spectaculaire du cinéma pour mieux ébahir les yeux du spectateur béotien. Boorman se refuse à réaliser une oeuvre trompeuse. «Excalibur», par son parti pris de ne pas créer l'illusion de l'heroic-fantasy comme réalisme potentiel, rejoint les contrées d'un cinéma pleinement fictif. En tant que fiction, en tant que domaine de l'imaginaire et de la créativité, «Excalibur» arbore une apparence fabriquée. D'aucun diront que c'est par la culture kitsch que ce film de Boorman est parcouru. Or le kitsch n'a lieu d'être que lorsque le style devient, à son insu, la risée de sa désuétude. La désuétude d'«Excalibur» ne l'est pas à son insu. Boorman est pleinement attentif à ne pas ancrer l'esthétique de son film dans l'échelle évolutionniste des techniques d'effets spéciaux, par là il destine l'oeuvre de sa réalisation à traverser les âges puisqu'à ne pas être à la mode d'une époque, on se voue à être à la manière de toute. «Excalibur» selon Boorman, au-delà des nombreuses lacunes qui le parsèment, réussit à proposer un épique alternatif.
La première s'appelle John Boorman : Grand réalisateur, à son actif notamment Délivrance et une biographie de Michel Ciment, le moins que l'on puisse dire est qu'il n'a pas été fait avec un doigt.
La deuxième est qu'il retranscrit admirablement bien la légende arthurienne, chose qui m'intéresse notamment dans le cadre de mon addiction pour la géniale série Kaamelott. Ayant du mal à me taper les bouquins se référant au sujet, écrits par Chrétien de Troyes & co j'ai trouvé judicieux de me lancer dans cette fresque de plus de 2h.
On ne va pas se le cacher, il y a des longueurs et c'est très kitsch mais au final il y a vraiment une dimension épique et l'on s'y retrouve. La musique (Carl Orff, Wagner) ainsi que les images sont très travaillées. La fin est grandiose, un énorme moment de Cinéma.
Un film sans saveur,de presque 2h30 durant lesquelles vous allez bailler à maintes reprises.L'histoire est limpide,mais sans rythme.Les dialogues sont d'un ennui indescriptible et le peu d'action qu'il y a est ridicule. Mais la cerise sur le gâteau est le jeu des acteurs,et vu en VF c'est horrible. C'est incroyable à quel point ils ont le niveau d'une pièce de théâtre d'une classe de 5e.Les réactions sont beaucoup trop prononcées et nous propose des scènes à l'image du film,lentes et chiantes. La musique peut être sympa par moment mais peine à relancer le rythme quand il le faut.
Excalibur est probablement l'un de mes films préférés, et certainement un chef-d’œuvre du cinéma. John Boorman offre un film épique, héroïque, tragique et féérique porté par un scénario qui selon moi rentre dans les plus grands drames de l'histoire du cinéma. L'histoire de cette épée magique et du roi Arthur commence de façon assez anecdotique (un enfant conçu sur un désir d'un roi brutal) mais va par la suite se transformer en une véritable épopée tragique (la quête du Graal par les chevaliers), sanglante (la bataille finale), et surtout grandiose (la scène de fin). La réalisation de John Boorman est incroyablement stylisée, réussissant à capter avec magie les scènes d'amour, les moments de bravoure et les batailles les plus cruelles. La photographie est sublime et nous offre un film visuellement parfait, avec une gestion remarquable de la lumière et du brouillard (mon plan préféré est celui où spoiler: Mordred transperce Arthur de sa lance avec au centre de l'image un soleil rouge sang éclairant un champ de bataille truffé de cadavres ). La musique est absolument grandiose, offrant un thème noir et inquiétant mais aussi des reprises des compositions de Richard Wagner et Carl Orff pour une émotion de tous les instants. De plus, le film est porté par des acteurs de génie, avec en tête le regretté Nigel Terry dans le rôle du roi Arthur, et surtout Nicol Williamson, génialissime interprète de Merlin. Un film pour les amateurs d'histoires héroïques, épiques, grandioses, habitées d'une magie baroque et fantastique.