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Caine78
6 843 abonnés
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3,0
Publiée le 24 février 2012
Clairement inférieur à l'immense « Silence des agneaux » et surtout à l'incroyable « Sixième sens » dont il est le remake, « Dragon Rouge » ne démérite pas. Plus classique, plus « hollywoodien », moins puissant : le film de Brett Ratner ne joue pas dans la même cour, mais reste de bonne facture. Quelques bonnes scènes, une trame solide, un casting haut de gamme plutôt convaincant : l'oeuvre a beau ne rien apporter à son modèle, c'est du travail sérieux que l'on voit sans ennui, avec en prime un dénouement légèrement différent. A voir surtout pour le plaisir de connaître l'intégrale des aventures d'Hannibal le cannibale sur grand écran.
Brett Ratner réadapte la trilogie Hannibal Lecter en remettant au goût du jour le premier volet réalisé par Michael Mann avec Le Sixième Sens (1987). Il adapte donc pour la seconde fois le roman éponyme et livre avec Dragon Rouge (2002), un thriller captivant, où suspens et tension, se succèdent sans temps mort. Si le début du film à certes, du mal à se mettre en place, une fois la machine en route, la mise en scène et le scénario s’installent et les acteurs nous livrent de belles performances, que ce soit l’épatant Ralph Fiennes, aux côtés de Edward Norton & Anthony Hopkins ou encore les rôles de moindre importance : Harvey Keitel, Emily Watson & Philip Seymour Hoffman. Le côté glauque et manipulateur d’Hannibal (Hopkins), mêlé à la schizophrénie du serial killer (Fiennes), le mélange prend facilement et rend l’œuvre tout simplement inquiétante !
Préquel inutile de la saga... Casting encore plus impressionnant comme pour combler les trous de la mise en scène. Car le scénario est solide puisque écrit par le même scénariste que "le silence des agneaux" et pompé sur "Le 6ème sens" ("manhunter" premier film sur Hannibal Lecter) de 1986 de Michael Mann (déjà talentueux). Le problème de cette version c'est le manque total d'ambiance, de noirceur, de frousse. "Dragon rouge" n'est ni une comédie ni un film d'action et Brett ratner ne sait rien faire d'autre, bon technicien mais sans les épaules et le talent qu'il faut pour un tel film. Evidemment les acteurs arasent le niveau mais au final ça reste un thriller qui manque de puissance et de personnalité. Revoyez plutôt "Manhunter" !
On n'y comprend pas grand-chose, Ça blablate en champ contre champ, Norton trouve des indices qui semblent sortir de nulle part, rendant l'enquête complétement inintéressante,. Les facilités de scénario, les ellipses et les déficits d'explications ponctuent le film jusqu'au twist final bien poussif. Finalement tout cela paraît grotesque et dérisoire. Mais, il y a un mais, en fait un film dans le film : la séquence où Emily Watson est avec le grand méchant, elle s'en sort admirablement jouant une aveugle avec un talent fou et énormément de subtilité et de vérité. Après avoir vu ce passage les autres acteurs de cette pitrerie apparaissent encore plus fades (y compris et surtouit Hopkins).
Dragon Rouge ou le prequel au Silence des Agneaux avec les relations de "travail" entre Hannibal Lecter et le flic qui l'a arrêté. Le film compense en partie son manque de personnalité par son casting XXL et un côté voyeur avec tout ce qui touche au personnage de Ralph Fiennes. Pour le coup il est le réel centre d'intérêt du film car du côté d'Anthony Hopkins et de son fameux rôle d'Hannibal rien de bien nouveau si ce n'est son duel avec Edward Norton même si celui n'a pas l'intensité de celui avec Jodie Foster dans le Silence des agneaux. Il en reste un film de Serial Killer plutôt agréable certes très en dessous de ces deux précédents opus mais bénéficiant tout de même de personnages intéressants.
Dragon Rouge est la parfaite illustration de ce que peut donner le remake d’un grand film avec toutes les mauvaises raisons possibles et imaginables. A savoir, officiellement, offrir au jeune public (pas trop jeune quand même) une relecture d’une œuvre phare des années 80, des fois que le jeune se luxe le cerveau en tentant de voir l’original. Et, officieusement, faire du fric en alignant au générique un casting de rêve, promesse d’une fréquentation des salles abondante. Pas besoin de faire un dessin, Dragon Rouge est un film inutile, qu’on soit un inconditionnel du Manhunter de Michael Mann ou un simple amateur de thrillers bien sentis. Brett Ratner est sans doute quelqu’un de charmant dans la vie mais en aucun cas un cinéaste au sens propre du terme. Son Dragon Rouge souffre d’un évident manque de rythme et d’enjeu. Pas la moindre trace d’une véritable tension dramatique, ce qui est tout de même un comble pour ce qui est censé être un thriller haut de gamme, et ce malgré la présence de Ted Tally (déjà scénariste du Silence des agneaux) à l’écriture du scénario. Même le casting laisse pour le moins à désirer. Edward Norton grimace quand il faut, fait mine de réfléchir quand il faut, sans plus. Anthony Hopkins s’efforce de donner un peu de piment à son personnage, clairement à l’origine de ce remake (on ne voit que lui sur l'affiche), mais sans convaincre lui non plus. Keitel, Watson et Hoffman sont quant à eux réduits à de la simple figuration, débitant leurs répliques avec autant d’enthousiasme que s’ils remplissaient leur feuille d’impôts. Mais le plus à plaindre dans l’histoire reste le pauvre Ralph Fiennes, qui nage complètement dans le rôle du monstre jadis tenu par l’imposant Tom Noonan. Au final, un remake aussi inutile que ridicule, sans la moindre surprise. Brett Ratner se contente de refaire le film de Michael Mann plan par plan, sauf qu’il le déleste au passage de tout intérêt et qu’il s’offre de plus le luxe de changer complètement la fin .
Adapté du roman de de Thomas Harris, un thriller psychologique séduisant sur le papier avec un casting prestigieux, mais décevant au niveau scénario, pas aidé par une mise en scène bancale.
Le roman "Dragon Rouge" de Thomas Harris avait déjà été porté à l'écran par Michael Mann en 1986 mais n'avait pas rencontré le succès escompté. Anthony Hopkins ayant popularisé le célèbre personnage d'Hannibal Lecter, il fallait bien qu'Hollywood produise une nouvelle adaptation du roman avec l'acteur dans le rôle de Lecter. C'est d'ailleurs simplement pour des raisons commerciales qu'existe ce "Dragon Rouge" version Brett Ratner. Sans aucune saveur, le film reste tout à fait honorable dans la mesure où il s'inspire d'un excellent bouquin mais il est réalisé sobrement, sans aucune tension palpable. Si le casting est prestigieux, on préféra tout de même celui de la version de Mann, beaucoup moins célèbre mais plus crédible. En effet, si Edward Norton s'en tire bien, il a du mal à retranscrire les tourments de son personnage, capable de penser comme les criminels qu'il traque. Hopkins, lui, semble s'amuser à reprendre son rôle mais est beaucoup moins terrifiant qu'avant. Reste Emily Watson, superbe de sensibilité dans le rôle de la femme aveugle dont le tueur tombe amoureux. L'ensemble est de bonne facture certes, mais sans grande surprise.
3ème épisode de la saga Hannibal Lecter,"Dragon Rouge"se regarde sans déplaisir,mais sans passion non plus.Il n'arrive de toute façon pas à la cheville de l'original.Si l'on part de ce postulat,on a droit à une enquète des plus classiques,trop pompée sur le Silence des agneaux et sans réelle ambiguité.Ce qui est tout de meme extremement dommageable pour un thriller.Anthony Hopkins tient encore une fois la baraque.C'est bien le seul.Edward Norton apparait fade et Ralph Fiennes peu effrayant.Mais bon,ça reste malgré tout un bon thriller avec quelques scènes mémorables.Pas désagréable,mais quand on passe après un chef d'oeuvre...
Vraiment pas génial. Un début moyennement prometteur. Un raccord avec le premier à peine intéressant. Une histoire peu attrayante et un personnage principal faiblard. Je suis déçu, cette suite de la trilogie Hannibal n'offre que très peu d'intérêt au personnage du Dr Lecter.
"Dragon Rouge" est un thriller solide, porté par un casting impressionnant, dont Anthony Hopkins qui reprend son rôle culte de Hannibal Lecter. Cependant, malgré une tension bien maintenue, l'adaptation reste plus conventionnelle que le roman de Thomas Harris. Le film se concentre davantage sur l’action et le suspense, au détriment de la profondeur psychologique des personnages, particulièrement celle de l’antagoniste Francis Dolarhyde. Les nuances troublantes et les introspections du livre sont ici simplifiées, rendant le récit efficace mais moins subtil.
S'il aura fallu dix ans pour qu'une suite du mythique "Silence des agneaux" (1991) fût mise en chantier avec "Hannibal" de Ridley Scott (2001), "Dragon rouge" n'attendra pas un an, Dino De Laurentiis, le producteur avisé souhaitant battre le fer quand il est chaud après le franc succès du deuxième volet des aventures du docteur Lecter (352 millions de dollars de recettes mondiales). Difficile pourtant de concevoir un scénario original en si peu de temps. C'est donc le premier livre de Thomas Harris "Dragon rouge" (publié en 1981) qui sera une nouvelle fois adapté. En effet après William Friedkin évincé du projet, Michael Mann a été le premier à s'intéresser à l'œuvre de Harris, réalisant en 1986 avec "Le sixième sens" un film passé inaperçu à sa sortie mais devenu culte avec le temps. Il est donc difficile aujourd'hui de voir le film de Brett Ratner autrement que comme un remake de celui de Michael Mann. A cette aune, le travail roboratif du tâcheron Brett Ratner affiche malheureusement toute sa lourdeur. Reprenant pourtant tous les moments forts du film de Mann, "Dragon Rouge" semble prisonnier du mythe qui s'est construit autour de la personnalité d'Hannibal désormais personnifié par Anthony Hopkins, acteur certes très talentueux mais qu'il faut tenir en respect pour éviter que sa prestation ne pâtisse d'une surdose d'effets grandiloquents qui réjouissent certains mais en agacent aussi quelques autres. Mann avait retenu du livre d'Harris la souffrance psychique de l'agent du FBI Will Graham obligé de s'imprégner de la folie du tueur pour aider à sa capture via l'anticipation de ses crimes. A partir d'un casting d'acteurs de second plan très talentueux et tous parfaitement distribués (William Petersen, Dennis Farina, Brian Cox, Joan Allen, Tom Noonan) était né grâce à la musique spatiale de Michel Rubini, la photographie bleu métallique de Dante Spinotti et la méticulosité maladive de Michael Mann, un chef d'œuvre proposant un voyage envoûtant dans la psyché malmenée du détective Will Graham. Dino de Laurentiis qui avait déjà produit le film de Michael Mann est ici à la recherche d'autres choses qui s'appellent l'efficacité et la rentabilité. Pour ce faire, il faut décentrer le propos vers la personnalité d'Hannibal Lecter devenu une star. Dès lors, les pointures qui sont réunies autour d'Hopkins telles que Harvey Keitel, Ralph Fiennes, Edward Norton ou Phillip Seymour Hoffman sont malgré leur savoir-faire un peu en sur régime, dirigés par un Brett Ratner qui ne fait pas dans la nuance. Ralph Fiennes en particulier qui est à cent coudées de l'étrangeté qui se dégageait de l'interprétation du tueur Francis Dolarhyde par l'étrange Tom Noonan. Si le film a rempli honorablement son office marketing (210 millions de recettes mondiales), la démarche artistique est plus contestable. Elle a toute fois le grand mérite pour ceux qui regarderont les deux films à la suite de mesurer ce qui sépare un film né d'une vision artistique affirmée d'un autre résultant du recyclage mercantile d'une recette éprouvée.
Assez décevant car trop en parallèle du "silence des agneaux". De plus, aucune originalité sur les motivations de notre serial killer ! Des images chocs et prometteuses au début, ensuite, c'est l’essoufflement jusqu'à devenir assez indigeste dans dans le déroulé. Norton en dedans (je le préfère dans les drames). 1.5/5 limite !!!
Peut-être le moins bon de la saga (je ne compte pas Hannibal Lecter avec Gaspard Ulliel qui est une farce à mon goût). Néanmoins, l'ambiance est toujours aussi prenante et le magnétisme du Docteur Lecter autant prononcé. L'adaptation est restée fidèle au roman du même nom de Thomas Harris qui est le tout premier roman où apparaît Lecter. Le dragon rouge est intéressant et brillamment interprété par Ralf Fiennes. Edward Norton est également très crédible mais il n'y a pas à discuter, c'est une nouvelle fois Hannibal qui retient toute notre attention : maléfique, perfide et vicieux à souhait. Un bon film que l'on revoit avec toujours autant de plaisir.
Remake du « Manhunter » de Michael Mann, « Red Dragon » est surtout construit comme un préquel de « Silence of the Lambs » (vous suivez ?). Ainsi, le célèbre Hannibal Lecter, qui n’avait qu’une courte apparition dans le film de Mann (techniquement sa première, jouée par Brian Cox), a ici une place de choix dans le récit. L’introduction dévoile son arrestation par l’agent du FBI Will Graham, puis on le verra plus ou moins aider ce dernier dans une enquête sordide, comme il le fera plus tard avec Clarice Starling. Un choix commercial… mais payant. Car le film de Brett « The tâcheron » Ratner n’apporte pas grand-chose de neuf. La structure évoque fortement celle de « Silence of the Lambs ». Le suspense est limité, l’identité du tueur étant connue très vite, et le scénario manquant un peu d’enjeu (dans le film de Johnathan Demme, une femme retenue par le tueur donnait un objectif clair aux protagonistes). Il reste donc le traitement psychologique des personnages. Là-dessus, il fait bien dire que le film est moins subtil que ces prédécesseurs, que ce soit dans les dialogues ou le traitement général. En particulier, les tourments intérieurs de Will Graham ne sont que survolés par rapport à la version de Michael Mann. D’où le fait que l’idée d’incorporer davantage Lecter, bien que facile, soit particulièrement attrayante. On retrouve avec grand plaisir Anthony Hopkins dans ce rôle de psychopathe aussi raffiné que sauvage. Pour le reste, « Red Dragon » nous sort quand même le grand jeu, avec une distribution tout à fait satisfaisante. Edward Norton, Philip Seymour Hoffman, Harvey Keitel, mais surtout Ralph Fiennes, très convaincant en tueur dérangé dont on parvient à avoir pitié ! On a aussi le droit à quelques scènes dérangeantes comme il se doit, bien appuyées par la musique de Danny Elfman. Quelques crans en-dessous de ces prédécesseurs, « Red Dragon » n’en demeure donc pas moins un divertissement tout à fait appréciable.