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Philippe G.
120 abonnés
509 critiques
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2,0
Publiée le 20 août 2021
Des extraterrestres font monter la température terrestre. Ce sont des sortes de lampes, que la pluie détruira à la fin. Film fauché, probablement improvisé au fur et à mesure. La maîtresse du monsieur en casquette est érotique, mais la psychologie globale des protagonistes reste quasi incompréhensible.
Certes, Terence Fisher est plus à l'aise dans le gothique que dans la science-fiction et le manque de moyen se fait cruellement sentir. Mais Fisher est un malin, sans doute conscient de la faiblesse de l'argument science-fiction, il a insisté sur la description du triangle amoureux à ce point qu'il devient le véritable moteur du film, il est remarquable de constater que loin des stéréotypes de ce genre de film, le héros n'a rien d'un saint, il trompe sa femme et ment, ce qui ne l'empêche pas d'aimer cette dernière et d'être courageux. Jane Merrow dans le rôle de la maîtresse est tout simplement sublime et illumine le film, quant à l'épouse légitime, elle ne sait pas trop sur quel pied danser et après avoir crisée, semble s'accommoder plus ou moins de la situation. La conclusion est d'ailleurs amorale à souhait. Finalement la SF n'était que la toile de fond d'un joli triangle..
Si l'idée de départ était plutôt intéressante, malheureusement ce film de science-fiction de Terence Fisher - qui ressemble d'ailleurs étrangement à son "Ile de la Terreur" tourné un an plus tôt - ne marquera pas les esprits, bien au contraire. La faute à une mise en scène beaucoup trop classique, à une interprétation sans saveur de son casting où l'on retrouve pourtant les deux monstres de la Hammer que sont Christopher Lee et Peter Cushing, mais aussi par rapport au déroulement de son récit qui à bien du mal à nous captiver. Reste qu'il y a une belle photographie et la présence de la charmante Jane Merrow qui apporte une bonne dose d'élégance et de sensualité, mais cela ne suffit pas pour prendre du plaisir devant cette oeuvre bien décevante qui ne propose pas suffisamment de mystère, de suspense et de rebondissement.
Un honnête petit série B comme Térence Fisher savant en tourner dans les sixties, sans moyens. Ce film vaut avant tout par le huit clos entre des personnages sans doute parfois un peu caricaturaux mais auxquels les comédiens fétiches de Fisher comme Christopher Lee et Peter Cushing donnent de la présence. Et, contrairement à certains films contemporains dotés de gros moyens et d'effets spéciaux, on ne s'ennuie pas. En revanche le scénario et la chute finale sont bâclés. Dommage.
L'enfer c'est les autres, surtout quand il fait chaud. Cette petite série B fantastique est un huis clos se déroulant sur une île pas loin de l'Angleterre. On est en hiver et sans qu'on sache vraiment pourquoi, il fait chaud sur cette petite île, très chaud, de plus en plus chaud les heures passant. C'est ce moment que choisit une jolie nénette pour aller s'immiscer dans la vie rangée de son Jules, un écrivain maqué peu ravi de la retrouver là. D'autres personnages hauts en couleur traînent leurs guêtres dans le pub du coin et s'interrogent sur cette étrange température. Christopher Lee et Peter Cushing cabotinent allègrement et avec jubilation dans ce vaudeville fantastique efficace. Le suspens est bien entretenu jusqu'à l'apparition d’êtres chelous assez décevants mais drôles quand même. En bref, un petit film sans prétention que l'on regarde avec beaucoup de plaisir.
Encore un mauvais film de SF où cette fois-ci les E.T. sont attirés sur une île à cause de la chaleur. Un scénario manquant sincèrement d'actions avec des acteurs qui sont loin de briller (sauf Christopher Lee dans un rôle très austère comme à son habitude mais toujours aussi impecc), une psychologie où la femme est réduite à être inférieure à l'homme. Le film est censé parler de créatures de l'espace terrifiantes, mais au final, on ne les verra jamais et la fin arrive comme un cheveu sur la soupe. Inutile.
Le début est très intriguant. Christopher Lee est bizarre, les autres acteurs pas terrible mais bon comme souvent dans ce genre de film. Toutes les scènes d'attaque (et dont on ne voit pas les meurtres) se ressemble et ne sont pas originales. Seule l'histoire est intéressante.
Le début mystérieux est plutôt prenant et la présence de Christopher Lee est agréable mais finalement La Nuit de la grande chaleur est un petit film qui a très mal vieilli comme la fin qui de nos jours est plus comique qu'effrayante de plus le réalisateur perd du temps avec la liaison de l'écrivain et sa secrétaire.
Terence Fisher, grand spécialiste du cinéma gothique avec entre autre, des films sur Frankenstein (il en réalisera cinq en tout) et aussi sur Dracula (trois en tout), on lui doit aussi le célébrissime Le Chien des Baskerville (1959). Après avoir quitté la Hammer, il s’essaya à un autre style, la science-fiction, pour lequel il réalisera L'Ile de la terreur (1966) et celui-ci : La Nuit de la grande chaleur (1967) qui est avant tout un film très stéréotypé Série B. Il nous emmène au large de l’Ecosse, c’est l’hiver et pourtant, une forte chaleur perdure depuis quelques jours. La venue d’un scientifique dans ce petit patelin ne passe pas inaperçu. Que vient-il faire ici ? Il fait si chaud, qu’il en devient de plus en plus difficile de supporter cette situation. Des morts mystérieux font leurs apparitions, comme ce troupeau de moutons par exemple. Le scientifique commence alors son enquête et ne tarde pas à trouver son explication, pour lui, il s’agit d’une invasion extra-terrestre. Terence Fisher arrive avec beaucoup de facilité à nous tenir captiver avec son histoire abracadabrante, où il faut souligner le jeu des acteurs qui frise le fou rire. La mise en scène est correcte mais faute d’avoir des effets spéciaux pour représenter la menace venue d’ailleurs, il faudra se contenter d’une espèce de flaque gélatineuse luminescente et rampante, en guise de vilaine bestiole tueuse ! Vous l’aurez donc compris, il faut regarder ce film avec beaucoup de recule, notamment pour son petit côté trashy et pauvre pour son côté inventif. Avis aux amateurs du genre, il existe une version « érotique » avec quelques plans coquins, cette version hot bénéficie même d’une interdiction aux moins de 18 ans ! Ce qui au final, colle parfaitement au titre du film, néanmoins, cette version reste quasi introuvable, comme pour sa version originale qui se trouve quant à elle extrêmement rare !
On navigue entre science-fiction et érotisme à deux balles. Tout ça avec des moyens dérisoires : cela s'en ressent du début à la fin. Autant dire que le résultat est loin d'être mémorable!