Ce film est tiré du livre homonyme Vivre me tue, premier roman paru en 1998 d'un auteur signant sous le pseudonyme de Paul Smaïl. Ce livre remporta un grand succès en librairie mais il y eut vite une polémique concernant l'identité de Paul Smaïl à l'occasion de deux autres de ses romans Casa, la casa (1998) et Ali le magnifique (2001). Certains critiques suspectèrent une affaire à la Garry/Ajar et y virent une tactique commerciale. Finalement l'écrivain Jack Alain Leger révéla dans son livre On en est là en février 2003 que c'était bien lui qui se cachait sous le pseudonyme de Paul Smaïl.
Jean-Pierre Sinapi raconte ce qui l'a poussé à adapter ce roman :"L'immigration et les rapports fraternels qui fondent le roman Vivre me tue hantent mon travail. C'est vrai mais ce n'est pas tout. (..) Daniel et Paul ne sont pas des "portes paroles". Au-delà de leurs particularités culturelles et sociales, ce sont deux jeunes hommes dont la vie apparemment banale rejoint le mythe et l'universel, comme n'importe laquelle des nos vies. Vivre me tue c'est la liaison impossible entre deux violences, celle de la vie, et celle de la mort".
Ce film est le deuxième long métrage de Jean-Pierre Sinapi après Nationale 7 (2000).