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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 juin 2007
Un très bon film dans le bayou . une très bonne série B . Mème si on evite pas les clichés des personnages avec les idiots , les abrutits , les vaniteux, et bien sur les intellos .........devinez qui va s'en sortir....... C'est pas ennuyeux , c'est tellement rare.........
Un excellent film dans la lignée de Délivrance. Le suspense nous tient en haleine jusqu'au bout notamment la scène final qui est exceptionnel. Un film qui mériterait plus de considération.
Avec cette affiche de fou, le nom prestigieux de Walter Hill le surdoué de la série B et une histoire ultra-bandante nous contant la confrontation entre une bande de braconnier cajun et la garde nationale de Louisiane, autant dire que le potentiel calorifique était haut et autant dire que la déception n'en est que plus grande. Déjà le film se coltine un aspect Rambo "light" fort désagréable, même ambiance, même photo, même casting de gueule, même glissement vers le survival militariste et pourtant ça prend pas du tout pour une seule et bonne raison, mon dieu ce que c'est lent, il se passe rien la plupart du temps, j'avais honte pour Walter Hill, tout foutre en l'air avec une gestion rythmique catastrophique. Dommage car tout était là pour en faire un classique, le croisement imparable entre Rambo et Délivrance.
Sans retour est assez proche par son thème de Délivrance et personnellement si je ne peux affirmer que Sans retour est plus réussi que le film de John Boorman j'ai néanmoins largement préféré Sans retour à Délivrance. Ici plusieurs hommes faisant partie de la garde nationale sont en entraînement dans les bayous de Lousiane lorsque l'un d'entre eux se fait abattre par un inconnu, le groupe pris de panique va crapahuter à travers ce moite bayou pour leur survie. Walter Hill a su créer un réel suspence dans ce qui est sans doute un de ses meilleurs films et les acteurs parviennent à nous transmettre l'angoisse de leurs personnages. On regarde leur mésaventure avec beaucoup de nervosité.
En quelque sorte le film Délivrance mais sauce Walter Hill... Pour ma part c'est même meilleur, l'atmosphère est plus pesante et pas loin d'être dans un ton de fantastique. Hill, place neuf soldats dans les marécages de la Louisiane. Durant un exercice un incident se produit, un des soldats tire à blanc sur un habitant de Cajun, la blague, c'est que le cajun est pas tous seul mais surtout qu'ils vont se mettre à riposter mais à balles réelles. Pour les neuf soldats l'enfer commence. Un par un ils vont se faire éliminer et il restera plus que deux survivants. Casting élogieux, Peter Coyote ou bien encore un Powers Boothe qui tient à la vie avec tripes. Long-métrage de sauvagerie sous couleur verte et fait parti d'un des meilleurs du réalisateur.
Inévitablement, on pense à "Délivrance" de J. Boorman qui a complètent vampirisé le genre du survical en milieu redneck. Ce film de W. Hill peut se lire comme une métaphore du conflit au Vietnam même si le réalisateur s'en est toujours défendu. Il y a pourtant de multiples passerelles mais même en tant qu'oeuvre de fiction, ça reste assez puissant. J'ai été un poil déçu par le film tout de même, la mise en scène restant assez sage si ce n'est à l'occasion de quelques séquences brillantes mais il y atout de même une tension, une atmosphère, une violence presque insoutenable qui pointe. Les personnages ne sont pas tous attachants certes mais on finit par trembler devant cet ennemi invisible, qui contamine plus les esprits que les corps, se contentant bien souvent d'achever des victimes à bout. C'est parfois un peu lent mais la tension est à son maximum dans le dernier tiers avant une résolution ambiguë qui vous laissera un peu sonné. Les acteurs sont très bons, très impliqués et le film reste d'une efficacité redoutable grâce au talent de W. Hill et à l'excellente partition de R. Cooder. Un voyage éprouvant dans des décors sublimes et rarement aussi bien montrés au cinéma. D'autres critiques sur
Un film de guerre datant de 1981 réalisé et co-scénarisé par Walter Hill avec beaucoup de suspenses qui allient tension, paranoia et psychologie !! On y suit un groupe de militaires qui s'entrainent principalement avec des balles à blancs sur des terres d'une Amérique paumée ou nos héros se sont perdues dans une forèt boueuse. Ils trouvent des canoés comme ça et décident de les empreinter dans une rivière mais les propriétaires sont la et un militaire fait une blague qui va couter cher à l'équipe de tirer quelques balles à blancs, l'un d'eux prend une vraie balle à la tète. Commence alors une chasse à l'homme pour nos soldats qui sera difficile, à bout de nerfs, tendues et l'on ne voit pas voir ne savons pas qui sont les méchants. Quand on voit ce long métrage, on peux penser au cinéma de John Boorman avec "Délivrance" comme influence ou Sam Peckinpah avec qui Walter Hill a travaillé auparavant. Comme les personnages centraux, on se pose des questions comment ils vont s'en sortir, pourquoi il y a du mal chez l'ennemi peu visible, on assiste à un suspense insoutenable. Les comédiens sont très bons comme les plus connus Powers Boothe, Keith Carradine, Fred Ward ou Peter Coyote. A découvrir.
Lors d'un exercice militaire en Louisiane, une escouade de la garde nationale se fait attaquer par les Cajuns à qui ils ont emprunté des barques. Perdus au milieu de marécages qu'ils ne connaissent pas, les hommes se font peu à peu décimer... Il y a du "Delivrance" dans ce film de Walter Hill et la jungle n'est pas sans faire penser à la guerre du Vietnam. Les Cajuns sont quasiment invisibles et n'hésitent pas à utiliser les pièges les plus rudimentaires pour éliminer les soldats, piégés par un ennemi qu'ils ne peuvent pas voir, limités par les balles à blanc qu'ils utilisent pour leurs exercices. Ici, la tactique (et la bêtise) militaire ne servent à rien et seuls les deux personnages principaux sortent du lot, plus intelligents et plus malins que les autres qui sont assez limités dans leur raisonnement. Le scénario n'est peut-être pas original mais il est terriblement efficace, notamment grâce au savoir-faire de Walter Hill qui sait s'y prendre pour créer une atmosphère tendue où la nature est menaçante. Mené par de solides acteurs que l'on n'a jamais vu en tête d'affiche (Powers Boothe, Keith Carradine), "Sans retour" est un film très prenant qui souligne l'importance de la notion de territoire en Amérique, il suffit de s'égarer un peu pour se retrouver pris sous le feu de Cajuns agressifs. On n'ira pas se promener en Louisiane de si tôt.
Un thriller dans les bayous de Louisiane ? Déja vu, certes. Mais celui-ci, relativement bien interprété, et qui offre un peu de suspense, reste un bon spectacle. On a cependant quelque doute sur la région telle qu'elle est filmée, sachant que durant tout le déroulement de l'action, le décor semble toujours le même, et puis sur le fait que nos militaires se soient embringués dans cette galère sans biscuit si l'on peut dire ; pas de téléphone, pas de radio, pas de boussole, pas de balles réelles. Un véritable suicide...
« Sans Retour » n’est pas sans rappeler «Delivrance» avec une approche fondamentalement plus guerrière en référence au Vietnam. C’est carré, viril, sauvage. Du Walter Hill pur jus, au casting composé de quelques tronches des années 80 : Powers Boothe, Keith Carradine, Fred Ward. La contribution musicale de Ry Cooder en électrise l’atmosphère au contraire de la ringardise des dialogues.
Le résumé d'allociné n'est pas tout à fait juste. Lors d'un exercice militaire dans les marécages de la Louisiane, neuf membres de la garde nationale empruntent des barques aux cajuns. L'un des soldats, un peu bête et provocateur, tire à blanc sur les cajuns. Mais ceux-ci ripostent avec de vrais balles... Une chasse à l'homme s'engage alors dans l'un des plus rudes endroits de la planète. Le pitch est énorme, et la réputation du film est assez gonflée aussi. Malheureusement je n'ai pas été séduit par la chose, car même si le scénario est magistral, la réalisation est très moyenne et la direction d'acteurs est très moyenne aussi (les acteurs gueulent tout le temps au lieu de parler doucement pour éviter de se faire repérer - c'est pénible). Un film sur des bourrins qui manque de finesse. McT en aurait fait un chef-d'oeuvre.
Une bonne surprise! Southern Comfort se révèle être un survival assez oppressant et dur. On y suit l’errance de 9 soldats qui se sont perdus lors d’une manœuvre dans le bayou de Louisiane et leur rencontre assez tragique avec les Cadiens peuplant ce bayou. A la suite de la provocation idiote provoquée par un des soldats, une guerre sera déclarée entre ces soldats et les habitants locaux. Le génie de ce survival est de rendre l’ennemi presque imaginaire tant on le voit très peu et rarement de près. On y suit les mésaventures de ces soldats pris en chasse mais on a du mal justement à vouloir qu’ils s’en sortent tant ceux-ci se montrent au final assez bêtes et surtout étant donné qu’ils ont déclenché les hostilités. Les personnages sont bien écrits justement, en ne le rendant pas parfaits, assez idiots pour la plupart, Hill donne un côté très réaliste à son film. Forcément le film se révèle prévisible quant aux personnages qui vont arriver à la fin mais au final ça reste logique. Les acteurs sont convaincants, Keith Carradine en tête, et la mise en scène de Walter Hill vaut le coup d’œil, il ne se précipite jamais, donne un rythme posé à son film et use d’une violence assez crue mais brève. Les dernières minutes du film sont géniales, quelle tension à la fin! Et la toute dernières scène reste aussi admirable d’intelligence. Je souligne aussi la grande qualité de la musique. Un très bon survival.
Il flotte ici comme un parfum de guerre du Vietnam sur le Bayou. Ou comment ls cajuns se rebiffent méchamment pour punir la garde natinale (symbolisant l'ordre établi, l'Etat personnifié)... On pense à de la guerre de sécession larvée entre les lignes, à ces films décrivant une nature hostile avalant tout cru l'homme civilisé (Delivrance), symbolisé ici par un militaire à la vue basse et maniant des armes à blanc comme des enfants jouent aux indiens et aux voleurs... Beau film de guerre, d'autant plus intéressant qu'il aborde le sujet sous un angle inédit et rafraîchissant. To be watched !
Dénonçant une Amérique raciste, sûre d'elle et revancharde qui se rejoue le Vietnam dans son propre pays, un survival tendu et viscéral, mis en scène avec force par Walter Hill qui signe ici son film le plus abouti, et porté par des comédiens impeccables (spéciale dédicace pour Powers Boothe qui fait preuve ici d'une présence incroyable) et par la musique envoûtante de Ry Cooder.
Sans retour est un sous Délivrance dans lequel des soldats sont attaqués par des Cajuns dans la foret aprés qu'ils les est provoqués avec des balles a blanc. Avec une mise en image trés simple et sans prétention "Sans retour" arrive à nous faire vivre quelques moments angoissants avec des idées un peu poussées mais trés fructueuses. Les personnages sont certes des caricatures mais ce n'est pas sur quoi il faut s'attarder car les efforts ne sont pas fournies de ce coté mais plutôt dans l'histoire et le survival qui veulent être absolument terrifiant. Et en cela c'est reussi haut la main ! Si vous hésitez regardez ce film pour sa fabuleuse dernière séquence. Une fin presque improbable qui surprend car beaucoup plus maîtrisé que le reste du film. Dans l'ensemble le film reste bien fait, le survival est admirablement construit, l'ennemie invisible que sont les cajuns sont inquiétant car on ne sait pas de quoi ils sont capables et la narration simplifiée rende le film encore plus attrayant. Sans Retour fait partie de ces films fait pour la Télévision mais qui se révèlent être bien plus que de simples divertissements.