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Nicothrash
383 abonnés
3 051 critiques
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3,0
Publiée le 6 mars 2024
Premier long métrage de Walter Hill, Le Bagarreur met en scène un Charles Bronson sans moustache mais toujours charismatique distribuant des pains lors de combats clandestins histoire de se refaire la cerise et le tout dans les année 30. L’époque est bien retranscrite et les personnages bien campés, l’idée est également bien sympathique mais ça manque de punch si je puis dire. Le problème majeur est que l’ensemble est très bavard et ce n’est pas toujours intéressant, ce qui est heureusement contre balancé par les nombreux combats certes répétitifs mais agréablement mis en scène. C’est tout de même assez violent pour l’époque même si on ne voit pas beaucoup de sang et l’ambiance reste assez noire. Pas un grand film, pas mauvais non plus mais agréable à découvrir a minima.
Premier film de Walter Hill, qui dispose d'une belle distribution, pour un film historique pendant la grande Dépression. Charles Bronson, mutique et monolithique, arrive, nous ne savons rien de lui, participe à l'histoire, puis nous n'en savons toujours rien lorsqu'il repart. Il utilise ses talents de boxeur à mains nues pour se faire de l'argent rapidement dans des combats que son acolyte occasionnel (James Coburn, parfait) organise, lui principalement par ce qu'il est joueur et endetté. Charles Bronson a une tentative de liaison avec Jill Ireland, un peu inutile, car nous comprenons très vite qu'il n'est pas ouvert à avoir une relation amoureuse. Le mutisme du personnage est tel que nous imaginons que les scénaristes ont imaginé cette sous-intrigue pour lui donner de la chair, de l'humanité, mais cela parait superficiel. Ajoutons à la distribution, Strother Martin dans le rôle du médecin de James Coburn. Le film est à la fois conventionnel et classique, fluide et prévisible. Un premier film très classique et académique pour Walter Hill, dans le bon sens du terme. Une histoire simple, que nous suivons jusqu'au bout.
Charles Bronson est une fois encore très charismatique et la réalisation de Walter Hill fonctionne bien. On regrettera quand même que les combats ne soient pas plus convaincants.
Encore un film ou Bronson a su imposer son épouse Jill Ireland ce qu'il a fait à plusieurs reprises comme dans "un justicier dans la ville" 1 & 2, ça c'est de la fidélité. Le visage buriné de Bronson sert à merveille son rôle de cogneur dans "le bagarreur" dont je préfére le titre original de "hard times". Encore une réalisation qui a très bien vieilli. Certes un film à l'ancienne mais que j'ai redécouvert avec beaucoup de plaisir. James Coburn en manager loser est également très bon et les scénes de combat sont bien faites.... 4 / 5
En regardant ce film je me suis dit que finalement ceux avec Van Damme ne sont pas si mal. Le bagarreur est un film de baston ou les scènes de combat sont franchement ridicules, les coups de poing et de tête passent à 20 centimètres des personnages et cela rend ces scènes (qui prennent quand même la majeur partie du film involontairement drôles). En revanche j'ai apprécié la qualité des décors et des costumes dans cette Amérique en pleine crise économique et l'ambiance de débrouillardise ou l'on ne vit qu'au quotidien mais pas de quoi sauver le film cependant.
1er film pour ce cinéaste culte qu'est W. Hill et qui sortait de l'ombre de maître, S. Peckinpah. Il réunit devant sa caméra C. Bronson et J. Coburn et le duo est loin d'être décevant. Plongée dans les bas fonds de la Nouvelle Orléans durant le Grande Dépression, le film possède un scénario réduit au strict minimum qui se concentre surtout sur les relations entre les personnages tout en restant assez nébuleux sur le passé de la plupart d'entre eux. Les persos sont donc assez riches et les scènes de baston, sans être révolutionnaires, sont hyper efficaces et rendues avec un style dépouillé par Hill. Charisme magnétique des acteurs, scénario intéressant et truffé de rebondissements, peinture sombre d'une période encore plus sombre de l'histoire des USA, un film sec, nerveux et bien mené. D'autres critiques sur
Bronson en hobo de la castagne est superbe. Hill nous donne un film sobre, éclairant, empreint de l’après crise de 29. On n'est pas loin des "raisins de la colère". Les plans sont superbes, les éclairages émouvants de noirceur. La musique est géniale. Le Woody Guthrie à points nus est là dans son second et dernier meilleur rôle.
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3,0
Publiée le 2 février 2014
il n'y a pas de miracle dans ce monde, le pognon attire toujours le pognon dixit Speed alias James Coburn! Premier long-mètrage de Walter Hill qui prendra par la suite le relai de Sam Peckinpah, "Hard Times" èvoque les combats de boxe clandestins avec efficacitè dans une reconstitution fidèle de l'èpoque! En bagarreur / chômeur, Charles Bronson joue des poings contre la misère et fait l'affaire dans le rôle de Chaney...même sans la moustache! Comme beaucoup sa vie fut une longue fuite de malheurs mais il a la chance d'avoir un mine d'or dans les poings! Ce qui l'intèresse avant tout, c'est ramasser son magot puis se tailler! Glorieuse incertitude dans un sport où tous les coups sont permis même les coups bas! Premier combat de Bronson, premier fou rire : « Grand-père, à ton âge tu devrais être couchè ! » Knockout èvidemment pour son adversaire, en un seul coup de poing! Sur tous les paris, Coburn le flambeur prend quand même sa commission! De la boxe à poings nus carrèe et bien menèe par Hill avec l'impressionnant Robert Tessier en bulldog / cogneur! Très apprèciable si on aime Bronson et le bare-knuckle...
Bien sûr, ce film vaut pour la prestation de Charles Bronson en bagarreur secret et taciturne, mais il vaut aussi pour la peinture réaliste qu'il offre de l'Amérique des années 30, quand le système D est le seul moyen d'échapper à la misère. Une bonne surprise.
On avait pu le constater dans quelques films antérieurs: Charles Bronson n’était pas maladroit (loin de là) pour envoyer des pralines. Et c’est en 1975 que Walter Hill (tiens c’nom là ça vous dit rien) décide d’exploiter les capacités sportives de l’ami Bronson. Dans «Le Bagarreur» (titre français qui s’éloigne considérablement du titre original), ce dernier participe à des combats de boxe à mains nues à des fins lucratives. Autant annoncer la couleur d’entrée de jeu: si vous décidez de regarder ce film en le prenant au premier degré vous pouvez d’ores et déjà rebrousser chemin car vous allez vous risquer à une torture sans pareil. En revanche si l’on a un minimum de bon sens (c’est-à-dire regarder pris au second degré), cette petite série B bien ancrée dans son époque constitue un divertissement sympathique dans lequel Bronson se plait, impose son caractère taciturne et fait valoir son charisme. Les combats sont filmés proprement (y a pas un manche derrière la caméra faut dire) et bien chorégraphiés. Un film qui mérite la moyenne.
excellent ce " bagarreur" avec un charles bronson au mieux de sa forme c'est le moins que l'on puisse dire accompagner d'un james coburn en escroqeur!! le scenario est simple est tient la route , le film m'a immediatement fait penser a full contact avec jean claude van damme,un film qui ne possede pas de longeur ,les scene de castagne sont etonnante pour l'epoque, un des meilleurs films de la carriere de notre ami bronson!! inclassable!!!
Pas une ride le film de Hill. Un paradoxe impressionnant entre un Bronson mono-expressif et un Coburn au bagou sans faille. Des scènes de baston à la gloire du grand Charles, impressionnant physiquement. Tous les thèmes chère à la réussite sont présent : partir de rien, tout conquérir, risquer par amitié... Un classique sans aucun conteste.
Encore un film que j'ai toujours plaisir à revoir.Un Charles Bronson au mieux de sa forme.C'est l'histoire de deux compères pendant la grande dépression des années 30,qui organisent des combats de boxe clandestins(à mains nues).Des combats impressionnants(pour l'époque)mais qui avaient l'avantage d'être vraisemblables,sans effets spéciaux,ni cascades spéctaculaires.Hélas ce cinéma a disparu depuis bien longtemps.
Film peut impressionnant des années 70, les combats qui s’y déroulent sont bien le seul élément intense qui donne tout le suspense du récit. Encore une fois dans la tradition du polar américain de ces années, un étranger presque sans nom débarque avec un but très précis (l’argent), s’entiche parfois d’une jeune femme perdue ou d’une clique de compagnons prête à tout. Ici, le duo Bronson/Coburn marche fort : habitués du western, ils perpétuent la tradition en donnant du souffle au scénario par des interprétations bien différents (Chaney est déterminé et sage dans ses décisions alors que Speed se veut plus impulsif et flambeur, comme son nom l’indique). Coburn sur-joue légèrement en voulant faire trop d’excentricités. La jeune Lucy (Jill Ireland), bien que jolie, est quasiment oubliée après son introduction et sert surtout à donner une humanité au personnage de Chaney. Tout est en réalité fait pour centrer l’intrigue sur le devenir des deux héros (avec une structure des plus classiques) puisqu’on ne connaît que peu de choses sur eux, ni la ville dans laquelle ils évoluent, ni l’ampleur de l’univers des combats clandestins. Ainsi, deux présences exigent le visionnage de ce petit film sans prétention : les combats criant de réalisme et Charles Bronson.