Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gunbuster
390 abonnés
1 628 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Disons tout de suite: si vous n'avez pas aimé "L'Anglais", "Solaris" et plus généralement les films d'auteurs "expérimentaux", vous détesterez. L'image est laide au possible, il n'y a pas vraiment d'histoire, seulement des personnes qui se croisent et qui finissent par se retrouver à la soirée d'anniversaire de Gus (David Duchovny, qu'on voit 2 minutes dans le film), ni de début ni de fin, pas d'intrigue, rien. C'est un film atypique, qui s'éloigne beaucoup trop du cinéma actuel, et est en devient irregardable.
Soderbergh est vraiment étonnant dans les films confidentiels comme Bubble, il est là où on ne l'attend pas et il navigue, virtuose, entre les blockbusters et les expérience cinématographique avant-gardiste et Full Frontal en est un bon exemple, un semblant de suite à Sexe, mensonges et vidéo. Un film dans la vraie vie ou la vraie vie dans un film. Chaque rôle est parfaitement écrit, pour certains double rôles Julia Roberts délicieuse dans son rôle au cinéma et diva charmante en dehors, Blair Underwood cabotine au cinéma et dans la vie, sa tirade sur la place des afro-américains dans le cinéma est surprenante de justesse mais elle est dans le film et pas dans la vraie vie ? David Hyde Pierce est un scénariste frustré et un looser attachant. Mary McCormack est une parfaite d'une midinette attendrissante. Catherine Keener en business woman survoltée et hystérique est géniale.
Une multitude de rôle pour deux films façon "poupée russe," Soderbergh est l'un des plus doué de sa génération et surtout capable de nous surprendre d'un film à l'autre.
Voilà un film bien original! Cette mise en abyme du cinéma (car c'est justement de ca qu'il est question)permet de croiser des personnages très peu conventionnel comme un petit chauve à quatre pattes et un producteur amateur de masturbation suicidaire! (en la personne de David Duchovny). Un film expérimental, qui m'a vraiment plu et a sufisamment retenu mon attention pour que j'y fasse une critique. En sommes nous, pauvres spectateurs les sujets -de cette expérience-? Je crois bien que oui et je tire mon chapeau à un réalisateur qui relève le niveau de ses bouses habituelles (cf ocean 11,12,13 etc.)
13 804 abonnés
12 441 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 22 mars 2020
Expèrimental et ambitieux sur le papier, "Full Frontal" de Steven Soderbergh n'est finalement qu'ennui et dèception! C'est dans le même esprit que "Sex, Lies, and Videotape" du même Soderbergh...mais en pire! Pour ce qui est du contenu, les deux mètrages sont totalement à l'opposè! Un film sur une pèriode de 24 heures à Los Angeles qui part du principe que tout cela est absurde et comique! On y voit des personnages dans leur vraie vie, des rôles s'entremêlant avec la rèalitè! Une technique de tournage qui montre vite ses limites avec l'utilisation hasardeuse d'une camèra numèrique standard où le rèalisateur tente de suivre des personnages qui lui èchappent! Un casting royal pour une oeuvre très mineure de Soderbergh! Julia Roberts est affreuse et la pauvre Catherine Keener subit son personnage en faisant joujou avec une mappemonde! 1* pour David Duchovny, le seul à sauver ses miches du naufrage...
Début très original, intrigant : présentation des personnages sans qu'on sache exactement qui ils sont ou quelle place auront-ils dans le récit, introduction d'un faux film (a priori pas très bon), laissant espérer une œuvre originale, décalée sur Hollywood. Malheureusement, si « Full Frontal » se regarde et conserve un minimum d'intérêt jusqu'au bout, que ce soit par ses mises en abyme ou le réel talent de Steven Soderbergh pour créer une attente, un certain mystère autour de l'intrigue, difficile de ne pas trouver ça un peu vain. Que nous révèle ce film que l'on ne savait pas déjà ? J'imagine que c'était aussi la volonté du réalisateur de rester à la surface afin de montrer la superficialité du milieu, le mal-être de certain(e)s n'ayant pas l'impression d'être à leur place... Ce qui peut donner quelques scènes touchantes, mais aussi une impression de répétition. Heureusement, le casting est impeccable (dont quelques caméos inattendus), encore aurait-il fallu une mise en forme les mettant nettement plus en valeur, car cette photo régulièrement dégueulasse, même pour montrer le côté « coulisses », ça va bien 5 minutes : 45, 50 voire plus, c'est beaucoup trop. Non seulement cela fait mal aux yeux, mais m'a amené à confondre deux récits, ce qui n'est, évidemment, pas l'idéal. Une approche originale de l'envers du décor hollywoodien, donc, décevant par ses choix formels discutables et son manque de mordant.
Steven Soderbergh a eu une carrière cinématographique pléthorique. Néanmoins, celle-ci peut se résumer par les cinq films qu’il a réalisés entre 1998 en 2002. Cette période commence par Schizopolis et finit par Full Frontal.
Full Frontal est une sorte de version longue de Schizopolis. Imaginez donc un film avec la même dimension méta que son aîné, mais cette fois interprété par des acteurs très connus, par un réalisateur Oscarisé 2 ans auparavant pour un film bien plus classique et donc attendu par un grand public… Full Frontal est un pur moment de jouissance cinématographique dans la mesure où le plus grand réalisateur de sa génération décide de prendre une caméra DV, d’instaurer des règles dogmatiques et de s’amuser un peu avec le quatrième mur, la temporalité, les acteurs et les multiples niveaux de mise en abîme juste pour la beauté du geste et pour prouver qu’il peut réaliser des chefs d’œuvres populaires comme Hors d’Atteinte tout en se faisant plaisir derrière avec des ovnis comme ce Full Frontal.
Et Soderbergh se fait extrêmement plaisir avec ce Full Frontal. Non seulement il se cite constamment, comme dans l’avion du film dans le film où on retrouve Terence Stamp, encore dans son rôle de The Limey dans un fond de plan, mais il orchestre des séquences d’une virtuosité rare. Voyez plutôt : Blair Underwood et Julia Roberts sont des personnages de films. Le premier joue un acteur qui s’apprête à tourner une scène pour David Fincher (3e niveau). Non seulement remercie-t-il sans raison son assistante en chinois (comme les différentes langues dans Schizopolis) mais il finit par tourner dans ce troisième niveau de meta film. On entend un ”Coupez ! ” : ce n’est pas David Fincher, mais Steven Soderbergh qui coupe son propre film. Blair Underwood et Julia Roberts redeviennent les personnages de Full Frontal (ce qu’ils n’ont jamais interprété depuis le début du film, étant donné qu’ils étaient dans un film dans le film) tandis que David Fincher et Brad Pitt… discutent du 3e film (le film dans le film dans le film). C’est tout bonnement prodigieux. Tout le film est à l’avenant, culminant dans une soirée improbable dans laquelle Jeff Garlin joue Harvey, probably… Encore une jolie touche d’humour de la part du réalisateur qui peut remercier Harvey Weinstein pour sa carrière.
Parler de Full Frontal ne sert pas à grand-chose. C’est la suite logique de Schizopolis, tout aussi réussie. Une actualisation avec de meilleurs acteurs et un scénario encore plus exigent, porté par une vraie volonté de cinéma, une proposition qui ne satisfera que les plus téméraires d’entre nous. Et puis la musique est franchement géniale.
Tourné selon des règles très strictes qui s'appliquaient essentiellement aux acteurs, "Full Frontal" s'impose dans la continuité de "Sexe, mensonges et vidéo". Soderbergh utilise le numérique et la caméra épaule pour aller au plus près de ses acteurs et de leurs personnages et s'insinue doucement dans leur vie pour y découvrir des blessures, des fêlures mais aussi beaucoup de tendresse. Abordé comme une comédie expérimentale, le film fait preuve d'un grand réalisme dans la manière dont il dépeint ses personnages et leurs petites histoires qui nous apparaissent très proches. Parfois déroutant mais souvent juste (il suffit d'un plan d'un homme avec son chien amorphe dans ses bras et qui appelle un vétérinaire pour comprendre toute sa tristesse), "Full Frontal" est une expérience à vivre et un beau moment de cinéma.
Bon, bon, bon... Comment parler de cette bouse insipide, énervante, consternante, plate, futile, exaspérante ? Une mise en abime ? Steven Soderbergh veut parler de son propre milieu en donnant une suite a son premier film palme d'or "Sexe, Mensonges Et Vidéo", mais ce projet hybride typique des exubérance du cinéaste se résume a : une histoire de film dans un film, dans un film, vers la réalité tellement confus, avec des connexions sporadiques et une sorte de contre-analyse du milieu d'Hollywood et de la création qu'il aurait mieux fait de garder dans un tiroir... Ramenant des amis réputés comme Julia Roberts ou Brad Pitt, Soderbergh orchestre ce casting pourtant intéressant avec une telle liberté que tout est très vague, ils sont tous sans fil conducteur, parle de tout et de rien, philosophe sur le pouvoir, la création et la masturbation entre autres sujets passionnants... Et puis, sa manie, son obstination a filmer la réalité avec une mise en scène dégueulasse et sans créativité, puisqu'il se contente de récupérer un vieux camescope et de tourner des scènes pour... Rien. Un OVNI qui se résume a du... Rien, mais vraiment du néant, un gigantesque gouffre de rien et qui devrait rester comme un caprice du cinéaste.
Le risque avec l'expérimental, c'est de choquer mais aussi de ne pas être clair, faute d'utiliser des motifs reconnaissables. Pour le coup, Soderbergh préfère semer la confusion dès le départ avec un faux générique, et dérouler l'histoire clairement pour nous en faire revenir. J'ai cru y voir une inspiration à Southland Tales (Richard Kelly, 2006), le genre mis à part.
Stéréotypicide et coup de gueule, Full Frontal fascine avec ce qui devrait nous insupporter. La caméra au poing semble ne rien apporter, et ne même pas soutenir argument quand on voit les moyens mis ailleurs sur le tournage. Le naturel des acteurs n'y change pas grand chose, commence-t-on de penser en levant un doigt mécontent.
Mais le doigt se rabaisse ; dans la futilité, au milieu de ce script qui semble avoir été construit au fur et à mesure autour du quotidien d'Hollywood, on se sent une sorte d'attirance pour la platitude scénaristique. Une familiarité indéfinissable nous y raccroche jusqu'à ce qu'on sache en préciser la nature : cette griseur, c'est celle du vrai quotidien. Ce qui nous scandalisait, c'est de la voir appliquée à des personnages dont on a l'habitude qu'ils nous soient aussi inaccessibles que s'ils étaient de fiction : les stars. Soderbergh nous confronte à notre propre paradoxe d'idéaliser les stars et de rêver être proche d'elles, et faisant semblant de remanier leur vie, alors qu'en réalité il nous l'expose.
On continuera (et par �on�, l'on veut dire �je�) de se poser la question de la caméra au poing. Le propre du prototype, c'est de ne jamais être totalement transparent. On aura compris les bribes d'histoire, qui finissent par faire sens, surtout guidés par des acteurs aussi méritants que Mary McCormack ou Blair Underwood (réunis dans Deep Impact), et puis c'est sympa d'avoir reconstitué des tournages avec le caméo de Brad Pitt pour rompre le quatrième mur au sens quasiment propre. Mais, oui, il y a de l'inexplicable. De l'art brut. Il faut avoir un bon sens de l'interprétation et envie d'en user.
Certainement un des films les plus art et essais de Soderbergh, sans doute un des cineastes nord americain les plus doues de sa generation.
" full frontal" fait parfois penser a " the player " de Robert Altman ( film choral sur Hollywood, l'intrigue policiere en moins).
Le casting feminin est remarquable et domine finalement la distribution. On notera que le petsonnage de Harvey Weinstein est interprete par un acteur.
La description qui est faite du milieu hollywoodien est eloigne de l'image qu'il vehicule aupres du spectateur lambda.
La plupart des personnages sont des nevroses , mal dans leur peau et leur vie interieure est d'une banalite confondante.
"Full frontal" est destine avant tout a l'amateur de cinema d'auteur et constitue, a mes yeux, un des secrets les mieux gardes de la filmographie de ce cineaste talentueux.
Ce petit film tourné en 18 jours pour la somme de 2 millions de dollars est loin d'être aussi mauvais que ce qu'en disait la presse... Certes l'image DV voulue par Sodebergh est affreuse mais l'interprétation rattrape le tout avec des acteurs tels que David Duchovny, Nicky Katt, Catherine Keener, Mary McCormack, David Hyde Pierce, Julia Roberts et Blair Underwood improvisant leurs dialogues avec maestria. En outre, les apparitions furtives de Brad Pitt, David Fincher et Terrence Stamp sont vraiment excellentes. D'un point de vue scénaristique, Full Frontal est assez simple à comprendre et Soderbergh le qualifie de "comédie qui dévoile les dessous d'Hollywood" durant environ 24 heures à travers plusieurs protagonistes (Qui se connaissent ou non) qui se retrouveront pour l'anniversaire d'un producteur qui va mal tourner... En somme, Full Frontal est une petite comédie rigoureusement construite pour un film majoritairement improvisé...
Un film, dans un film, dans un film... D'accord. Aucune histoire n'a d'intérêt au final. Et on se passerait volontiers de cette manie de filmer d'une image si pourrie, je pense que le spectateur peut encore à peu près suivre et comprendre les différentes parties "du" film sans cette aide insupportable.
4 610 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 21 octobre 2021
Full Frontal est peut-être la plus grande déception de l'année 2002. Réalisé par Steven Soderbergh et avec un tel casting je n'aurais pas cru que le film puisse être aussi mauvais. Il y a beaucoup de personnages dans cette histoire mais aucun d'entre eux n'est bien développé. Par conséquent, le spectateur voit de nombreux acteurs et actrices célèbres à l'écran et il n'est pas en mesure de comprendre qui ils sont quelles sont leurs motivations où ils se trouvent ou pourquoi ils font ce qu'ils font. L'intrigue est très confuse et certains acteurs et actrices jouent plus d'un rôle a la fois. L'image et la photographie sont horribles utilisant une sorte de faux style Dogma 95. Je ne sais pas comment des personnes aussi talentueuses ont pu participer à un tel gâchis. En tout cas c'est un énorme gaspillage de personnes talentueuses et de mon temps dans un film qui ne fonctionne jamais...
Dans FULL FRONTAL, Steven Soderbergh nous dévoile les vices de la vie Hollywoodienne. Une comédie de murs sincère, réaliste, et originale, interprétée par des stars dHollywood en personne, réalisée comme un exercice de style : une expérience absolument fascinante et passionnante, que lon pourrait qualifier de satire tragi-comique. Oui limage est granuleuse mais FULL FRONTAL est bien plus quun simple film tourné en steadycam, cest une véritable expérience, cest tout un style : celui de Soderbergh. FULL FRONTAL : Hollywood comme vous ne lavez jamais vu !