Sorti encore une fois la même année que Retour vers le Futur, Le Flic de Beverly Hills marque le grand début des comédies policières à succès au même titre que la série des L'Arme Fatale. Et puis surtout, Eddie Murphy (formidablement doublé en vf), c'est en quelque sorte LE black qui a lancé tous les autres, notamment Damon Wayans (qui fait une première apparition ici), Chris Rock, Chris Tucker...A en croire le titre, Axel Foley est véritablement de Beverly Hills, ce qui est faux, en vérité il vient de Detroit mais se fait très vite une réputation dans la fameuse ville californienne. Il se fait des amis, des ennemis et on prend un grand plaisir à le suivre dans ses aventures qui le mènent finalement un peu nulle part (boite de strip-tease..). En fait, c'est le film où l'on voit des visages familiers des années 1980 sans véritablement, les connaître, des acteurs appartenant à d'autres sagas célèbres : Steven Berkoff (Rambo 2, 007), Ronny Cox (Robocop, Total Recall), Judge Reinhold (Gremlins)..Hormis cela, ce qui nous pousse à regarder le film, ce n'est bien-sûr pas juste le scénario (la simple histoire d'un baron de la drogue) mais au contraire ce sont tous les petits moments qui n'apporte rien de plus à l'intrigue où Foley, qui vêtu de son blouson Old School et portant ses lunettes Ray Ban, arrive à manipuler des inconnus, et à ridiculiser ses supérieurs. Il n'a aucun respect pour les autres, il est parfois même arrogant mais il remplit grâce à cela son rôle de personnage très attachant. La figure de James Carter en est totalement inspiré, avec le côté Buddy Movie en plus. Un film qui privilégie l'aspect comique plutôt que l'action (bien qu'il y en ait aussi), qui ne ment pas sur son époque (le theme d'Harold Faltermeyer est mémorable et les chansons sont où il faut, quand il faut) mais en tout cas qui assure un bon divertissement sans faillir. On aurait pu expliquer comment Foley est devenu flic puisque le film est avant tout centré sur lui.