Avis : Spy kids 2 - espions en herbe - Page 2

un divertissement qui égale le premier épisode par son brio et son inventivité.

Un demi-espion meilleur que le Spy Kids premier du nom. Pourquoi ? déjà pas de Floop et ses Fooglies, du moins il fait juste deux petite appartion, secondo même constat pour Alexander Minion, tertio les aventures de Cortez sont légèrement sous délire plus souple et moins neu neu que le précédent volet. Attention tout de même, les textes sont toujours digne d'un épisode de OUi-Oui ou d'un Dora l'exploratrice mais avec gadgets et tout ce qui suit. Vers la fin du film petit hommage ou envie de vouloir donner un coup de Ray Harryhausen dans nos yeux.

Il est étrange de se rendre compte à quel point Robert Rodriguez est irrégulier; quand il n'est pas placé entre de bonnes mains (souvent celles de Tarantino), il part tellement en vrille qu'il ne sait plus faire la différence entre imagination trop fertile et idées pertinentes. Cela, on le ressentait déjà avec le premier Spy Kids, pour lequel il partait tellement en biberine qu'il en venait à trahir l'esthétique même de ses anciens films.

Succès pour toute une génération, il fallait lui donner suite, créer une nouvelle saga des cendres de la carrière de réalisateur du mexicain. Désormais faiseur de divertissements pour enfants, il devait, entre deux suites décevantes, assoir sa réputation de Yes Man auprès des Weinstein. Repart donc le trip sous-acide du premier, avec cette fois plus de créatures étranges, de designs douteux et d'idées de merde.

Cochons volants, gadgets à profusion si nombreux que c'en est rapidement grotesque, énumération à n'en plus finir d'agents aux sobriquets toujours plus bondiens, situations grotesques entraînant le rire à ses dépends; Spy Kids 2 : Espions en herbe a donc, pour principale qualité, celle non négligeable d'être généreux avec son spectateur, se flinguant souvent par cette même volonté de le satisfaire.

Son scénario, bordélique et complètement incohérent, repose sur des principes scientifiques dont Rodriguez n'a pas compris le quart, et qui rajoutent à l'impression de voir un nanar grandeur nature, si mauvais qu'il en devient presque abstrait. Son intrigue, généreuse et riche en rebondissements, tente de se réapproprier les ficelles des grands films d'espionnage, tout en multipliant les clins d’œil aux références du genre, James Bond oblige (La Menace Fantôme et le Spider-man de Sam Raimi prennent cher, sans que Ray Harryhausen ne soit épargné).

Elle n'y parvient forcément jamais, croyant du début à la fin que c'est par l'excès, la démesure, toujours plus d'action et de gadgets exubérants que le spectateur la considérera comme divertissante et réussie. Spy Kids 2 oublie en chemin qu'il faut, pour réussir à captiver son public, des enjeux certes planétaire, mais à échelle humaine, cohérents avec les plans que pourrait avoir un homme désireux de dominer le monde; il lui faut, pour que le spectateur s'y retrouve, des revendications crédibles et responsables, pas toutes ces répliques sorties de la cour de récrée, où l'interprète désigné du méchant, qu'on connaît forcément depuis le départ, aurait peur de sa petite soeur au moment de devoir rentrer à la maison (ou sa fille).

Tout est à ce point assumé qu'on n'y croit forcément plus; en réponse à cela, Espions en herbe se contente de multiplier les idioties et les inventions, s'empêtrant dans la volonté d'impressionner, d'inventer pour palier ses évidents défauts, notamment de mise en scène. Rodriguez ayant perdu toute personnalité dans le premier volet, il lui fallait aller au bout des choses, n'ayant d'intérêt que pour ses scènes filmées à la première personne pour représenter une machine en mouvement.

Le reste, sans véritable recherche, se contente de filmer les scènes d'action comme Rodriguez sait le faire depuis le premier opus, occultant toute la partie sensuelle et sanglante de sa mise en scène. Loin des canons de Desperado, il réinvente le divertissement pour enfant en y apposant sa touche, celle du nanar démesuré. Espions en herbe perd rapidement tout sens logique et nous entraîne dans des affrontements aussi funs que grotesques, portés par des acteurs égaux à leurs performances précédentes.

S'ajoute au casting original un Steve Buscemi en complet surjeu, preuve qu'Antonio Banderas reste le seul intérêt d'un casting bordélique et qui surjoue. N'allons pas jusqu'à dire que sa performance est convaincante; non, elle ne l'est jamais, seulement qu'il possède cette désinvolture naturelle propice à l'incarnation de ce genre de rôles excessifs. N'évoquons pas le travail en CGI qui commence à prendre le pas sur les costumes et les maquillages, ni ces fonds-verts repérables à 3000, preuve que le numérique entame sa lente domination de la saga et, de manière plus générale, du cinéma de genre.

C'est laid, mal coloré, mal éclairé, ridicule et comique, mal interprété, mal écrit, mais il y a toujours, dans le travail de Rodriguez, ce côté passionné qui ressort. Même quand il est joue les Yes Man, qu'il devient le pire tâcheron au service des pires producteurs, il garde cette personnalité de cinéphile passionné, et livre un travail, sinon bon, surtout généreux. Même si c'est mauvais, au moins est-ce suffisamment sincère pour ne pas dégoûter son spectateur.

Des espions en herbe qui n'auraient pas du trop en fumer.
Surréaliste.

Critiquer Spy kids 2 : Espions en herbe est une chose assez ardue quand on est adulte. En effet, le film de Robert Rodriguez est extrêmement enfantin et ne vise visiblement que celui-ci. On y retrouve l’absurdité l’irréalisme et les couleurs flashies de certaines productions jeunesse visibles le matin sur certaines chaines télévisées. En effet, ces nouvelles aventures des jeunes espions plairont sûrement aux petites têtes blondes mais paraîtront ridicules au public adulte. Ce dernier pourra seulement apprécier de voir le personnage de Machete (qui connaîtra quelques années plus tard sa propre saga, cette fois à destination d’un public plus âgé) et les différents hommages spoiler: comme ceux à Indiana Jones et surtout à Jason et les Argonautes auquel il est impossible de ne pas penser quand on voit la séquence des squelettes vivants. Ainsi, les passages avec les monstres de l’île peuvent être un peu appréciés par les plus grands pour leur aspect kitsch rappelant les vieux films d’aventures fantastiques
. Malgré ce vague aspect appréciable pour les adultes, Spy kids 2 : Espions en herbe est un film qui risque de n’être apprécié qu’exclusivement par les plus jeunes spectateurs.

On pensait après usé toutes les plus grosses ficelles de son histoire d’agents secrets que Robert Rodriguez allait se tenir à un seul et unique épisode et oublié ce qui c’était passé.

Le pire c’est que l’on se demande pourquoi on espère que cela tien mieux la route dans cet épisode que dans le précédent. Mais là on atteint un niveau supplémentaire du pauvre film familial. Mêle les scènes d’actions sont téléphonées et ne surprennent plus.

L’ensemble des acteurs sont à côté de leurs pompes et n’arrivent pas à soutenir du regard la caméra. Si si, regardez bien la tête de Banderas tout au long du film, même lui est honteux.
Ce film est une arnaque.

Un film qui est pas mal dans l ensemble malgré que sait une suite et que il y a du déjà vu on passe un bon moment

Après avoir sauvè leurs parents dans le premier volet de la sèrie (incarnès par Antonio Banderas et Carla Gugino dont l'action et les scènes de bravoure enfantines comblent le vide causèe par leur absence de plus en plus communicative), les deux jeunes hèros de "Spy Kids" se voient confier une mission à haut risque: dèjouer les agissements de mystèrieux personnages qui, depuis une île perdue dans le Pacifique, menacent la paix dans le Monde! Mais un autre pèril les attend, car chez les mini-espions, la concurrence est rude! Rien de bien neuf dans une suite familiale qui n'en mèritait pas si ce n'est de remplir les tiroirs-caisses de « Dimension Films » après le carton du premier opus! Et de voir Steve Buscemi en inventeur fou, Ricardo Montalban (le pauvre) en fauteuil roulant ou Bill Paxton qui semblent ravis d'aborder un registre lèger! Un film tournè en numèrique haute dèfinition et conçu à 100% par un Robert Rodriguez à la fois compositeur, scènariste, monteur et superviseur de cette production rèalisèe en toute indèpendance dans ses studios d'Austin au Texas! Le gènèrique de fin (qui prend des allures d'èmission de tèlè-crochet avec une Alexa Vega qui se prend pour Britney Spears) est dèbile, c'est à signaler! Quant à "Spy Kids 3-D: Game Over", il est bien pire que cette deuxième mouture avec un scènario qui part vraiment en quenouille...

Le premier épisode était une sympathique comédie d’espionnage familiale qui souffrait d’un mauvais goût prononcé et de la présence importante d’Alan Cumming.

Pour Spy Kids 2, le mauvais goût, s’il n’est pas forcément absent (le cheval-mouche ou le porc ailé, les sbires au chapeau magnétique), est bien plus acceptable que l’esthétique chewing-gum du premier opus et Alan Cumming ne fait qu’une petite apparition nécessaire pour la logique de l’ensemble. Le film prend malheureusement le postulat du ”Espions sans gadgets” et nous emmène sur une île plutôt exotique où on peut croiser Steve Buscemi, avant de tomber dans un déluge de CGI scandaleusement moches mais plutôt sympathiques. Le film est alors malheureusement trop long d’au moins 10 minutes, mais on y aperçoit Richard Linklater, Bill Paxton et Christopher McDonald, ce qui est une bonne récompense. Le tout est assez divertissant, avec une imagerie unique.

Spy Kids 2 est un bon film, une évolution comparé au premier épisode et doté d’un casting vraiment performant. Seuls les CGI et la longueur un peu trop importante du film jouent en sa défaveur.

il ont fait de loin la PIRE des choses a faire qui va tuer prématurément la série de film: mettre deux nouveau agent plus fort, plus intelligent et mieux équipé. évidement les deux espion principal sont totalement ridiculisé, le méchant supide et ses gros doigt acolytes du premier film sont de retour, les blagues ne sont absolument pas drôle (et font honte même) genre les espion qui tombent dans de la crotte de Dromadaire en disant "je te promet que sa va péter" ça fait peine a voir. rien ne fonctionne tout est en mode mauvaise parodie, les effets spéciaux sont abominables même pour 2003, les décors digne d'un amateur ont voit a plusieurs reprises le fond vert. NUL DE NUL.

On prend les mêmes avec plsu d'effets spéciaux et de cascades abusives et vous avez une sorte de remake plustot que de suite...
Bof Bof à mon gout.

Cette fois-ci, il n’y a rien à garder. Le premier a quelques petites qualités ; là, ce film n’a rien de bien. Le scénario est tellement prévisible et insupportable et la réalisation est trop chaotique et ressemble à un cahier de brouillon.

Rapidement, la mise en scène n’est gloubi boulga de créatures 3Ds à vomir. Les fonds verts se voient à des kilomètres et les effets spéciaux sont ratés au possible. Il n’y a aucune image qui vaut le moindre regard. Et en ce qui concerne la musique, le compositeur s’est bien amusé mais c’est vraiment la foire à la saucisse. En bref, une mise en scène a rangé au placard.

L’histoire est trop chiante. Outre le fait que le scénario soit beaucoup trop prévisible ; l’intrigue est tout bonnement inintéressante ; à aucun moment, j’ai été pris par l’histoire. Il y a tellement de séquences qui ne servent à rien ; le film paraît interminable. Ensuite, les personnages sont caricaturaux et les héros sont insoutenables ; les dialogues les rendent insupportables. En bref, une histoire écrite en lendemain de soirée.

Là, c’est évident, je déconseille ce film. Trop long avec des informations toutes plus inutiles les unes que les autres et une mise en scène pratiquement honteuse pour l’année 2003.

« Spy Kids 2 – Espions en herbe » est encore mieux que le premier opus car il nous emmène sur une île exotique où l’on peut croiser des bestioles diverses et variées avec leur créateur qui les façonne comme le docteur Moreau en son temps sur son île maudite. Dans cette suite, Rodriguez est encore plus généreux envers nos chères têtes blondes avec moult gadgets, personnages, trahisons et action, même si nous, adultes, jugeront certains effets spéciaux assez mal foutus, mais ne serait-ce pas là une référence déguisée au fameux Ray Harryhausen (cf. les squelettes !) ? Le tout est encore une fois assez divertissant et ravira les enfants mais aussi certains grands qui ont gardé une âme enfantine.

Ce qui est bien avec ce genre de films, c'est que comme l'on attend rien de bien précis, le risque d'être déçu reste relativement limité. Et c'est bien ce qui arrive en ce qui concerne cette suite de "Spy Kids" certes bien limitée mais pas froncièrement désagréable. Car s'il faut bien reconnaître à Robert Rodriguez quelque chose (bien que certaines exceptions pourraient tout de même être évoquées), c'est le sens du rythme. On ne s'ennuie en effet quasiment jamais devant ce divertissement pur et dur, s'assumant totalement tel qu'il est, et ne se donnant aucune fausse ambition. Cela dit, on pourra toujours émettre quelques réserves : scénario tout proche du bidon, méchant de pacotille (et le mot est faible), une bonne dose de niaiseries et des acteurs dans l'ensemble complètement à côté de la plaque (qu'est devenu le Antonio Banderas charismatique en diable que l'on connaissait?)... Le film n'est donc pas exempt de reproches, loin s'en faut. En revanche, quel plaisir, ne serait-ce que l'espace de quelques minutes, d'avoir retrouvé le charme et la fantaisie des effets spéciaux de Ray Harryhausen, cela notamment à travers un combat face à des squelettes particulièrement réjouissants, ainsi que des créatures des plus amusantes. En somme, tout cela s'oublie bien vite et ce n'est pas franchement grandi que l'on sortira de tout cela, mais il serait tout de même injuste de bouder un certain plaisir ressenti pendant presque 90 minutes. Honnête.

Spy kids 2 – espions en herbe est un peu plus réussi que le premier film mais il n’a rien d’exceptionnel. Une belle distribution avec des acteurs comme Antonio Banderas, Carla Gugino ou encore Alexa Vega. La mise en scène de Robert Rodriguez est à revoir, l’humour n’est pas terrible, le scénario est mal travaillé et le film reste toujours assez ennuyeux. Bref ça vaut un 06 / 20.

Le premier était un divertissement sympathique, mais cette suite touche le fond. Je me suis vraiment ennuyé devant ce Spy Kids. L’humour est ridicule et l’histoire tombe dans le grand n’importe quoi. Là où le premier avait réussi à faire un film assez divertissant, le deuxième échoue pathétiquement. On mélange des histoires sans queue ni tête, on ne rigole pas un seule fois, même si c’est censé être drôle. En fait, on se fait royalement chier. Reste les personnages du premier, même s’ils ne sont pas vraiment géniaux. Bref, un mauvais film qui n’était fort dispensable.