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    Falstaff
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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 001 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2023
    Assurément le point fort de ce drame "historique" reste la plume shakespearienne! Dont on peut cependant se demander si le format cinématographique la met assez en valeur ou la dessert autant que le rythme du film...alourdi davantage par le jeu très théâtral de certains acteurs et une réalisation classieuse hormis lors de scènes remarquables telle la bataille de Shrewsbury, sanglante et réaliste. Oeuvre mégalomaniaque, cette adaptation met en exergue le personnage fantasque, emphatique, d'un Falstaff, double hyperbolique d'un Orson Welles cabotin. Bien que possédant une dimension politique évidente, le récit aurait gagné à en développer les enjeux et problématiques plutôt que de s'attarder autant sur le bouffon du roi. Inégal.
    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2023
    Shrewsbury 1403 et Patay 1429, deux batailles avec beaucoup de morts. La première en territoire britannique pour asseoir le trône d'Henri IV d'Angleterre, la seconde près d'Orléans après le siège mené par Jeanne d'Arc. Entre les deux : Azincourt. Shakespeare nous montre un Falstaff bouffon sous Henri IV et un Fastolf poltron à Patay. Historiquement, c'est le même personnage. Orson Welles n'avait que 50 ans quand il a réalisé son film Falstaff. Pour moi, il a eu tort de trop se grossir, se vieillir, et s'enlaidir. Un Falstaff plus svelte et tout aussi truculent aurait mieux fait l'affaire. Pas évident de rabouter des bouts de pièces du grand Will et que cela reste cohérent. Cela permet à Sir John Gielgud de déclamer ses tirades royales comme à Stratford. Le personnage du futur Henri V était probablement plus viril que l'acteur qui le joue. Sir Laurence Olivier dans son Henri V est historiquement plus crédible. La scène qui précède la bataille d'Azincourt et qui traite du bien fondé de livrer bataille est philosophiquement intéressante. Autre film à voir par conséquent. Dans le Falstaff de Welles, la partie la plus appréciable, de l'avis général, est celle qui montre la bataille de Shrewsbury. Cinématographiquement parlant Welles a orienté les cinéastes à venir vers un style plus dynamique, plus fouillis, plus en gros plans, plus physique, plus réaliste que ce qui se faisait avant. On y voit le travail décisif des archers, encore décisif à Azincourt, mais battu en brèche par l'artillerie naissante des frères Bureau à Patay, Fastolf ou pas Fastolf. En conclusion, je ne sais quel est le meilleur film d'Orson mais celui-ci est bon.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2022
    Parmi ses diverses adaptations de Shakespeare, « Falstaff » est semble-t-il celle dans laquelle Orson Welles a été le plus impliqué psychologiquement. La raison est tout simplement que l’acteur/réalisateur/scénariste se serait pleinement identifié au personnage imaginé par Shakespeare. Arrondi, menteur, vantard, lâche mais aussi joyeux compagnon, bon-vivant et roublard : les similitudes sont troublantes ! Personnage secondaire dans plusieurs pièces de Shakespeare, Falstaff devient sous la plume et la caméra de Welles le centre du récit. On s’intéresse ainsi à son amitié avec le futur Henry V, à base de bons coups, d’alcool et de femmes. Alors que Henry IV contemple avec mépris la vie dissolue de son fils. Ce dernier choisira-t-il le plaisir et les amis, le devoir de la couronne, ou les deux ? Il est vraiment intéressant de voir ce personnage tragicomique au centre d’événements très sérieux. Le souci est que ces événements (rébellion, batailles, troubles de succession) sont tellement en retrait que l’intrigue perd de ses enjeux. Un peu dommage car sur la forme « Falstaff » est une vraie réussite. Orson Welles s’éclate dans le rôle-titre, secondé par un Keith Baxter qui apparait joueur mais fragile. Baxter a dans son physique et ses tons un air de ressemblance avec Anthony Perkins, ce qui amusant car Perkins avait justement tenté d’obtenir ce rôle ! Le noir et blanc contrasté met à profit les éclairages presque expressionnistes, et les décors très imposants. A ce niveau, le film a été tourné en Espagne, exploitant de nombreux monuments médiévaux… qui n’ont pas contre absolument rien à voir avec l’architecture anglaise dans laquelle est censée se dérouler l’intrigue ! Il faut aussi souligner un montage et une caméra très dynamique pour l’époque. En particulier, la séquence de bataille est réellement impressionnante, faisant ponctuellement usage de caméra à l’épaule. Pour l’anecdote, Orson Welles parvint à faire financer le film en faisant miroiter au producteur Emiliano Piedra qu’il tournerait en parallèle une adaptation de « Treasure Island ». Ce que ce filou de Welles n’a évidemment jamais ni fait ni eu l’intention de faire ! A cours d’argent pendant le tournage, il sera refinancé par Harry Saltzman, célèbre producteur des premiers James Bond.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2017
    « Falstaff » était paraît-il le film préféré de Welles, ou tout du moins avec « Le Procès ». Il est aisé de comprendre pourquoi : le bedonnant histrion éponyme était le double d'un Welles sur le retour, aussi bien physiquement qu'artistiquement (du fait d'échecs répétés), et une figure truculente, sans aucun doute fort plaisante à incarner. Et le moins que l'on puisse dire est que son personnage est sympathique, sorte de joyeux débauché au grand cœur. La trajectoire du jeune Harry est tout aussi intéressante, et Welles réussit à mêler habilement leurs deux destinées en leur réservant à peu de choses près le même intérêt. Heureusement! Car la farce picaresque qu'est « Falstaff » finit par saouler le spectateur face au tourbillon des incartades du ventripotent bouffon, rythmées par une caméra virevoltante et un montage (trop) nerveux. Le dosage est limite, un peu plus de Falstaff et on étouffe littéralement sous son poids! Pour ce qui est de la mise en scène, saluons la beauté de certaines prises de vue, et la force de la plupart des autres, même si « Falstaff » n'est pas visuellement le long métrage le plus abouti du cinéaste, à mon sens. Welles use et abuse des contreplongées, mais son esthétique fait une fois de plus mouche… surtout quand il quitte son style habituel pour rejoindre Klimt, entre les troncs d'une forêt plantée d'une multitude d'arbres majestueusement droits, pour une séquence hors du temps, presque onirique. Ou quand il suspend le temps, une fois encore, pour une séquence finale qui condense brillamment toute la tension du film, entre le souvenir de la jeunesse chahuteuse du prince Harry avec Falstaff et son nouveau devoir de sobre monarque. Mais, outre la beauté rare de certains plans, l'atout maître de ce long métrage reste… Shakespeare! Si les dialogues ne sont pas tous aussi mémorables, certains passages sont merveilleux, d'une poésie inimitable et prodigieuse. Et la musique est de qualité, dommage que l'on ne puisse pas en dire autant de la post-synchronisation, d'un ridicule parfois… Bref, vous l'aurez peut-être compris, je préfère le Welles du « Procès » ou de « La Dame de Shanghai ». Toutefois, « Falstaff » est plus qu'honorable dans sa filmographie : pas le chef-d’œuvre tant vanté par endroits, mais bien davantage qu'une grossière satire.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2015
    "Falstaff" est pour Orson Welles le pendant comique d'"Othello". La mise en scène est tout aussi ambitieuse et reprend souvent les mêmes figures. De ce point de vue, c'est très réussi. On sent que Welles est fasciné par le texte de Shakespeare tant il fait tout pour le laisser entendre. Et effectivement, c'est superbe. Le cinéaste se permet des passages sans parole comme cette étonnante scène de bataille dans la boue. Le casting s'avère très réussi. Orson Welles en Falstaff est parfait et le jeune prince est joué par un acteur méconnu mais bien choisi. Reste que le personnage de Falstaff et son histoire ne peuvent rivaliser avec Othello et sa tragédie.
    rachel690
    rachel690

    10 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2015
    Film insupportable, boursouflé et criard ! Statique et incompréhensible ! A très mal vieilli ! Orson Welles tellement gros, qu il ne pouvait plus bouger !
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Un film d'Orson Welles (1965) dont Jess Franco dirigea la seconde équipe. Une étonnante scène du guet-apens dans les bois au début, la caméra en folie pour les scènes de taverne, la superbe et longue scène de bataille, les éclairages, et puis le sujet bien sûr, méditation tragique sur la fragilité de l'amitié face au pouvoir. (la scène ou Falstaff reçoit sa disgrâce est fabuleuse). Côté interprétation : Orson Welles (parfois à la limite du cabotinage), incarne un personnage truculent, mais qui ne provoque pas l'empathie. John Gielgud tient bien son rôle de roi mais de façon sans doute trop théâtrale. L'acteur de théâtre Keith Baxter dans le rôle du prince et futur Henri V est très bon. Quant à Marina Vlady et Jeanne Moreau, elles ne font que la figuration.  Il est simplement dommage que tout cela soit gâché par de trop longues tirades shakespeariennes qui nous font nous éloigner du film. (PS, les filles de la taverne ont tous de magnifiques coupes très 1965, ça fait un peu bizarre)
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 avril 2014
    Laid (le pif d'Orson Welles en gros plan, non merci), ennuyeux (le cinéma est-il en endroit pour réciter des alexandrins ?) et prétentieux (attention les gars, je tourne un chef d'oeuvre, quoi !). Et puis, quand on voit les nanas dans le bordel coiffées avec des permanentes à la Sylvie Vartan (alors que l'action se passe au 15ème siècle) on se dit que quelque chose ne tournent pas rond là-dedans. Sinon, je sais, c'est bien filmé, d'accord, c'est bien filmé, mais ça suffit pas !.
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2013
    Orson Welles et Shakespeare, une vieille histoire d'amour mais qui cette fois souffre parfois d'une absence de rigueur à la vue du scénario très bricolé avec des bouts de ficelle, d'un doublage parfois peu convaincant (pour ne pas dire catastrophique avec celui de Fernando Rey !!!) ; par contre si la réalisation souffre de longueurs, elle arrive à donner quelques instants de virtuosité technique bien typique de Welles à l'exemple du hissage des cavaliers sur les chevaux avant la bataille située au milieu du film ou encore quand les hommes du roi arrivent à l'auberge en dépit du manque de moyens de la production. L'acteur-cinéaste qui donne beaucoup de lui-même dans le tonitruant rôle-titre parvient à émouvoir lors de sa dernière rencontre avec le nouveau Henry V. Très imparfait mais quelques instants qui prouvent que c'est bien le créateur de "Citizen Kane" qui est derrière (et devant !!!) la caméra.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 mai 2012
    J'ai eu un peu de mal avec le début un peu brouillon et aussi avec ce qui ressemblent à des coupes sèches. La faiblesse de certains acteurs se fait un peu sentir heureusement que Welles réhausse largement le niveau. La présence de moreau n'est pas mal n'ont plus dommage que son role soit minime. On retiendra évidemment quelques bonnes tirades et la scène de bataille très bien filmé pour l'époque.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2012
    Reconstitution étonnante de la part d'Orson Welles : le réalisateur a réussi à écrire un scénario de la même qualité qu'une pièce historique de Shakespeare avec ses dialogues à mi chemin entre le vieux parler et la poésie. Les décors et costumes sont corrects, on a seulement du mal à reconnaître le paysage de l'Angleterre. Au niveau technique, la réalisation de Welles se reconnaît à ses plans en contre-plongée et très gros plans, le montage est un défaut qui vient gâcher la narration en prolongeant les ellipses maladroitement. Le personnage incarné par Welles est assez comique ( sa marche en énorme armure ). La bataille est vraiment réussie ( à part une épée en plastique qui se courbe, cherchez-la ) et ses nombreux gros plans et coupes rappelent le style de Gilliam.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 octobre 2011
    Voir Welles en débauché ventripotent donne un coté jouissif à cette adaptation de Shakespeare.
    Si le rythme soutenu ainsi que la caméra virevoltante fatigue la rétine ; la reflexion sur le pouvoir, le destin de l'homme qui n'est que poussière (la scène de la bataille où les hommes finissent vautrer dans la boue) emporte l'enthousiasme.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2011
    Welles de nouveau inspiré par une pièce de Shakespeare à la fois en tnat que metteur en scène qu'en tant qu'acteur. C'est donc à voir sans réserve même si l'on esten droit de préférer son "Othello", tellement plus tragique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Un grand film. Shakespeare magnifié.
    Des acteurs grandioses et très humains.
    wongraven
    wongraven

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2007
    Chef d'oeuvre du grotesque et de l'humour.
    Un Welles pur jus et très abouti.
    A ne voir qu'en VO bien entendu.
    C'est le film qui est au plus prêt de la personnalité profonde de l'auteur. Les thèmes de la bouffonerie et de la trahison ou de la fidélité, particulièrement chers à l'enfant prodige de Kenosha, sont traités avec une très grande virtuosité qui met en valeur l'extrême justesse des propos.
    Belle musique de Lavagnino
    A voir et à revoir
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