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Acidus
721 abonnés
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4,0
Publiée le 24 juillet 2013
Et bien en voilà un bon western tombé dans l'oubli mais qui mérite amplement son coup d'oeil. Bon scénario, bons acteurs, bonne réalisation,... Il manque juste une BO signée Ennio Morricone et le tour est joué.
On sent fortement l'influence et l'ombre de Leone sur ce western spaghetti que l'on peut classer dans les très bons du genre. Gros plans sur les faciès à la Leone et même une BO d'Ortalini dans le pur style Morricone ; Tonino Valerii s'en sort très bien et nous offre un film possédant un certain lyrisme. Côté action il est vrai que durant la 1ère heure Une Raison pour vivre, une raison pour mourir en est assez dépourvu, ça se rattrape à la fin avec l'attaque du fort. Le point fort du film c'est la présence de James Coburn quant à Bud Spencer il nous livre une prestation tout à fait convaincante. La trame du film s'inspire fortement des 12 salopards mais Valerii a rajouté quelques sous-intrigues supplémentaires comme celle des fermiers. Un bon et solide western italien auquel il manque sans doute une touche de grandeur mais on si aime le genre Une Raison pour vivre, une raison pour mourir à tout pour plaire.
Tonino Valerii est un (modeste) réalisateur (en termes de production) qui est réalisé le célèbre « Mon nom est Personne » et il a été assistant réalisateur sur le non moins célèbre « Et pour quelques dollars de plus » de Sergio Leone. « Une raison pour vivre, une raison pour mourir » est un assez western spaghetti qui bénéficie, non pas d’un scénario original, mais d’un casting à la hauteur : James Coburn, Bud Spencer et Telly Savalas. Pas de personnage féminin. Le thème est assez classique, la spoiler: vengeance d’un homme qui va recruter une bande « salopards » de la pire espèce pour l’aider à prendre d’assaut un fort hyper protégé . Le quatrième personnage du film est cette citadelle imprenable (sur le papier). Tonino Valerii n’évite pas les facilités et les raccourcis pour faire avancer son histoire. L’assaut final est assez spectaculaire. Mention spatiale à Bud Spencer qui est sobre et efficace (sans distiller des baffes à tout vent). « Une raison pour vivre, une raison pour mourir » est un film solide, spectaculaire, mais sans aucune profondeur.
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Comme toujours, les producteurs italiens sont toujours à l’affût d’un bon coup commercial. Voilà qu’ils décident une fois de plus de mélanger deux genres en vogue : d’un côté le western spaghetti à forte influence de Sergio Leone et même de Sam Peckinpah pour la violence finale, et de l’autre le film de commando popularisé par Les 12 salopards de Robert Aldrich. Le résultat est loin d’être le meilleur film de Valerii, artisan soigneux, mais ce n’est pas non plus le navet parfois décrié. Certes, les personnages du commando n’ont aucun charisme ni aucune vraie utilité sinon de servir de chair à canon pour le massacre final, mais le duo formé par James Coburn (très bon) et Bud Spencer (sobre) est plutôt efficace. La réalisation est très correcte et le film bénéficie de moyens conséquents. Le bât blesse au niveau du scénario et le rythme s’en ressent fortement. Je précise par contre que j’ai visionné la version française amputée d’un bon quart d’heure (ceux qui connaissent la version intégrale semblent moins indulgent envers le rythme languissant). On appréciera aussi des petites notations audacieuses (l’homosexualité du commandant sadique incarné par Telly Savalas) et un thème musical joliment troussé par Ortolani. Ce n’est pas un grand western italien, mais un divertissement honorable.