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Tupois Blagueur
67 abonnés
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3,0
Publiée le 6 septembre 2015
Contrairement à ce qui peut être marqué dans certains synopsis, "Le Cabinet des figures de cire" ne parle pas vraiment de rêves, mais plutôt de trois histoires inventées par un jeune écrivain sur trois personnages dont les statues se trouvent dans un musée de cire : Haroun al Rachid, Ivan le Terrible et Jack Talons-à-Ressort. L'ensemble est bien fait, quoiqu'on peut ressentir quelques longueurs dans la première histoire. C'est celle qui développe les personnages les plus croustillants, tels que Haroun al Rachid (c'est un certain Emil Jannings qui le campe) lui-même, un gentil monsieur obèse et puissant qui va aider des gens dans le besoin. La meilleure en terme d'intrigue, la plus sombre et la plus ironique aussi, est sans conteste la seconde, où Ivan le Terrible (incarné comme par hasard par Conrad Veidt) se fait prendre à son propre jeu. La dernière est quant à elle trop courte et trop embrouillée pour être pleinement jugeable. Avec deux acteurs talentueux et cette charmante histoire, ce film n'a rien à envier à certains classiques. Pas mal.
Ce film souvent cité comme un classique de expressionnisme m’a paru à la fois léger et superficiel. Un jeune écrivain est chargé d’écrire trois histoires sur trois personnages représentés par des statues de cires. La première histoire, celle du calife, qui mêle naïveté et humour contient une bonne idée : le vœu réalisé grâce à l’anneau magique. La seconde, celle du tsar, plus grave, contient aussi une belle idée : la tentative symbolique de résister au temps et au destin. La troisième, assez brève, est plutôt un rêve : l’ambiance onirique et la recherche esthétique reposent uniquement sur l’utilisation de techniques de surimpression qui paraissent aujourd’hui bien vieillottes. Avec de surcroît une copie en mauvais état, le sentiment de lassitude s’installe inexorablement. L'expressionnisme a produit d’autres œuvres bien plus intéressantes que cette simple curiosité.