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landofshit0
274 abonnés
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2,5
Publiée le 6 juillet 2015
Ringo revient chez lui après la guerre de sécession,tout à changé la ville est maintenant aux mains d'une famille de mexicains,qui ont profité du départ des hommes au combat pour prendre le contrôle. Le film est sans surprise mais il se laisse regarder,c'est un western spaghetti à l'image pas franchement folichonne. Il faut dire qu'ils sont peu à avoir une image travaillée et des plans digne de ce nom. La revanche va être au rendez vous pour voir le retour triomphale du héro.
Un petit bijou de western, Duccio Tessari transcende par la forme un scénario qui, à priori, nest là que pour ramasser "quelques dollars de plus » et profiter du filon du western italien inauguré à l'époque par Leone. Hors la mise en scène est tellement inspiré quon en oublie cette petite faiblesse. Quant à Guilliano Gemma, il interprète un héros vengeur noble et droit, tout le contraire du cynique "homme sans nom" incarné, magistralement certes, par Eastwood.
LE RETOUR DE RINGO est une fausse suite d'UN PISTOLET POUR RINGO car si l'équipe est la même dans les 2 films et que le héros porte le nom de Ringo par contre ces 2 westerns italiens sont différents. Cette suite est aussi souvent considéré comme meilleur que le premier pour ma part je ne pourrais l'affirmer, Le Retour de Ringo contrairement au précédent est plus sombre ce qui n'est pas pour me déplaire, d'un film au ton léger on passe à la tragédie malheureusement la réalisation manque d'ampleur et dans la première moitié l'aspect dramatique de l'histoire a du mal à nous passionner. Dans la dernière partie ce western est plus prenant, Giuliano Gemma est toujours charismatique en Ringo et la musique de Morricone est très belle.
Considérer comme étant le meilleur western de Duccio Tessari, "Le retour de Ringo" est un film que l'on prend vraiment plaisir à visionner. L'histoire qui n'est pas sans rappeler "L'Odyssée" d'Homère est vraiment prenante à suivre, Guiliano Gemma nous livre encore une fois une très belle prestation et la mise en scène est efficace. A noter en plus la présence d'une belle photographie et une BO du grand Ennio Morricone qui ne manque pas d'inspiration. Bref, un excellent western que les fans se doivent de découvrir.
Un Western spaghetti dans lequel on apprend qu'il faut buter du mexicain, c'est toujours marrant. Alors c'est un film assez moyen, le héros n'est pas si charismatique que ça, la musique d'intro est pas trop mauvaise, mais bon sachant que l'auteur de la BO est Morricone on pouvait en attendre un peu plus, l'histoire est banale, un mec rentre de la guerre et voit que son village est envahi par les mexicains très vilains. Bon après ça reste plaisant à regarder malgré une mise en scène banale… C'est vraiment le schéma type du film moyen, tout y est moyen.
Si le western "spaghetti" en tant que tel est né avec Leone, il faut rappeler que ce n'était pas la première fois que l'Italie s'essayait au western. L'année 1963 a en effet vu l'apparition sur le marché, en Italie, d'un sympathique petit pistolero, un certain "Ringo". Un personnage campé par Montgomery Wood (faut pas chercher bien loin pour comprendre d'où vient ce pseudonyme), c'est-à-dire Giuliano Gemma, un acteur sautillant connu pour sa participation à d'improbables (et délirants) péplums italiens. Le diptyque sur les aventures de Ringo au Far-West se révèle assez intéressant dans la mesure où il met en évidence l'avant et après "Pour une Poignée de dollars". Le premier épisode, intitulé "Un pistolet pour Ringo", est bien plus proche du western bouffe américain voire du film à sandales italien que du western spaghetti. Sur une trame on ne peut plus classique, il détourne le genre pour en faire une sorte de cour de récré, dans laquelle les acteurs peuvent se déchaîner pour notre plus grand plaisir. Une énorme farce chassant par moments sur les terres de Cervantès. Un film fort sympathique je dois dire, drôle et bien rythmée, et dont la valeur artistique est tirée par le haut par la magnifique musique de Morricone. Le second, soit le film ci-présent, est complètement différent. Si c'est avec joie que l'on retrouve la même troupe, force est de constater que le ton a changé. Il s'agissait alors de s'aligner sur les nouvelles règles du genre, chose qui fût sans doute faite à contrecoeur… au point que le personnage dévie vers une troisième direction. Ce n'est certes plus le chenapan du premier épisode, mais il n'est pas devenu un réservoir à cynisme pour autant. Loin de là, il devient un être tragique, contraint à s'enfermer dans la pauvreté pour pouvoir préparer sa vengeance à la manière d'Ulysse (et alors là ça barde !). Adaptation honorable du dernier passage de l'Odyssée (un juste retour aux sources après tout), "Le retour de Ringo", tout maladroit qu'il est, est vraiment émouvant. Une fois encore, Morricone y est pour beaucoup. Deux films à voir, surtout pour les adeptes de westerns, pas que spaghetti.
Ce film de Duccio Tessari est la suite de "Un pistolet pour Ringo". Il représente l'archétype du western spaghetti dans la lignée de la trilogie de Sergio Leone (Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le bon la brute et le truand). Tessari collabore avec le même compositeur, Ennio Morricone, et reprend les techniques de cadrage de Leone : prises de vue à travers la fenêtre, le personnage à contre-jour, le gros plan sur le visage… Giuliano Gemma est également un habitué de ces rôles de héros, froids comme un glaçon, éternelles victimes des coups des bandits mexicains et qui finissent par se venger par l'extermination de leurs bourreaux. De plus, les ingrédients habituels du spaghetti se retrouvent tout au long du scénario : cynisme des mexicains, prostituées au cigare, buveurs de whisky, la femme volée par le bandit malintentionné, le croquemort aux grosses lunettes qui connait tous les potins du bled… En conclusion, Duccio Tessari nous concocte un western de série B bien ficelé avec un Fernando Sancho égal à lui-même, cruel et immoral, opposé à un Giuliano Gemma vengeur et déterminé.
Dans la foulée du succès de « Una pistola per Ringo », Duccio Tessari décide de remettre le couvert, avec la même équipe. Mais ce filou de Tessari berne son public, laissant entendre avec son titre que « Il ritorno di Ringo » serait une suite directe. Pas du tout ! Déjà, l’intrigue se déroule immédiatement après la guerre de Sécession, là où celle du volet précédent faisait référence à une époque légèrement plus tardive. Ensuite, si la distribution principale revient, c’est dans des rôles relativement différents. Même Montgomery Wood/Giuliano Gemma. Son héros s’appelle Ringo, mais n’a rien à voir avec le protagoniste ambigu du film précédent. Ici, Ringo est un capitaine qui revient de la guerre. Il découvre sa ville tombée sous la coupe d’une bande de hors-la-loi, ses parents assassinés, sa femme courtisée par le chef des bandits. Il décidera de se déguiser en péon, le temps de préparer sa vengeance. Vous l’aurez compris, c’est une relecture assumée du dernier morceau de l’Odyssée d’Homère ! Loin de la pipelette insolente qu’était Ringo dans le premier film, ce Ringo là est au contraire discret et renfermé. Je dois avouer que je fais partie de la minorité qui préfère le premier volet. Plus décontracté, plus original, et surtout alignant les fourberies dans son scénario. « Il ritorno di Ringo » a une intrigue beaucoup plus simple, une vengeance relativement linéaire, pas toujours palpitante. Néanmoins ça reste un solide western spaghetti. Avec un scénario qui tient la route, de bons acteurs, de jolis décors extérieurs, quelques scènes qui font leur effet, appuyée par une belle BO d’Ennio Morricone (clairement meilleure que celle du premier volet). Et une dernière demi-heure riche en fusillades. Je suis étonné que la franchise Ringo n’a pas continué, alors qu’il s’agissait de l’explosion du western spaghetti, et que les Italiens étaient très peu complexés à décliner des personnages à succès à l’infini…
Changement d’ambiance ! Alors que dans « Un pistolet pour Ringo » le protagoniste principal était un joyeux bavard dupant ses adversaires à la manière d’une commedia dell'arte, cette suite nous livre un héros sombre et renfermé, désireux de se venger et évoluant dans une atmosphère dramatique. L’histoire, qui s’inspire beaucoup du retour d’Ulysse dans « l’Odyssée », n’en est que plus intéressante à suivre. Ajoutez à cela des seconds rôles bien interprétés, une violence caractéristique des westerns spaghettis ainsi qu’un final qui fait parler la poudre et vous obtenez une très bonne suite, meilleure que le premier épisode.