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Plume231
3 893 abonnés
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2,0
Publiée le 29 juin 2013
Considéré comme la première grande adaptation au cinéma des aventures du célèbre héros de la forêt de Sherwood, ce "Robin des Bois" l'est incontestablement sur le plan de la mise en scène où il faut reconnaître qu'ils ont mis le paquet au niveau des moyens. Les décors sont immenses, la reconstitution hyper soignée et on sent des milliers de figurants à plein nez. Mais pour ce qui est du film en lui-même, le compte est loin d'être bon. Le film est long, trop long. La première partie sans être ennuyeuse ne se montre aucunement excitante et il faut attendre un peu (à savoir environ 80 minutes!) pour avoir une scène qui déchire vraiment sa race à savoir celle où notre hors-la-loi se laisse glisser le long d'un gigantesque rideau pour échapper à ses poursuivants. Après Robin se fait un peu plus bondissant et l'attaque finale du château est assez bien réalisée. Mais même ici, l'absence de souffle épique se fait trop grandement sentir. Pour tout dire, on est très loin de l'éblouissement du chef d'oeuvre de Michael Curtiz, de la pétillance de la version des studios Disney et du dynamisme du film qui doit détenir le record absolu de faux-raccords de Kevin Reynolds mais qui n'en est pas moins efficace. Il arrive tout de même à battre en qualité le film de Ridley Scott (c'est peut-être pas difficile mais c'est mieux que rien!). Le choix des acteurs est loin d'être parfait aussi. Si Douglas Fairbanks par son entrain, sa souplesse et sa prestance est un interprète idéal pour le rôle-titre, et que Wallace Beery assure un max en Richard Coeur de Lion, ce n'est pas le cas pour la ch'tite mignonne mais trop fade Enid Bennett en Lady Marianne et pour une galerie de méchants qui n'a pas de visages mémorables. Quelques très bonnes idées scénaristiques tout de même qui permet de se distinguer un peu des autres versions comme la tentative d'assassinat du roi. Globalement : constat mitigé.
Tout d'abord, quand on a emprunté ce DVD, nous ignorions que c'était un film muet. Non pas que j'ai un problème avec les films muets, au contraire, ils ont un certain charme, mais quand on ne s'y attend pas, ça fait bizarre.
Mais surtout, ce qui m'a gêné dans ce film, c'est sa lenteur... Tout ce passe très très lentement... D'ailleurs, il s'est passé un bon moment avant que le roi parte enfin en croisade, la première partie est donc longue, bien qu'il ne s'y passe pas grand chose. En fait, pour donner un peu de rythme à ce film, il faudrait couper presque la moitié du film (selon moi!).
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3,0
Publiée le 20 février 2016
Douglas Fairbanks, dans "Robin Hood" d'Allan Dwan, ètablit un contact presque physique avec le spectateur, ce qui est toujours une garantie de succès! Dèjà, dans ce classique du muet rèalisè en 1922, Fairbanks manifeste son goût pour le grand spectacle historique et pour les reconstitutions somptueuses du passè, en particulier cet imposant château fort! C'ètait l'èpoque des châteaux seigneuriaux dont les tourelles perçaient le ciel, dont les escaliers en extèrieur (et en colimaçon) laissaient des souvenirs inoubliables! L'action se passe das l'Angleterre mèdièvale à l'âge de la foi! Ses chroniques dècrivent les guerriers, les hommes d'ètat des croisades royales et les nobles chevaliers, sa musique religieuse, joviale, jouèe par des troubadours composès de hors-la-loi errants dans leurs impènètrables forêts! Ça tire souvent en longueur où tout s'accèlère enfin dans la seconde partie, et on se dit que deux ou trois bobines en moins n'auraient pas ètè de trop à l'intrigue! Très infèrieur à "The Adventures of Robin Hood" avec Errol Flynn! Mais il y a le panache de Fairbanks...
Première adaptation cinématographique (après quelques courts-métrages) du célèbre héros/brigand au grand coeur. Fort de sa notoriété, le film fut (en plus d'être interprété par Douglas Fairbanks), coscénarisé et produit par ce dernier ! Robin des Bois (1922), du haut de ses 120 minutes et ses allures de blockbuster, fut le film le plus cher de son époque (fort heureusement, son résultat au box office lui permis de rentrer dans ses frais. Allan Dwan en restitue une oeuvre imposante, avec des moyens logistique et humain conséquent (pour l'époque, c'est du jamais vu). Cependant, à trop vouloir en faire, le film s'en retrouve beaucoup trop long, réalisé en noir & blanc et en muet, le film aurait très bien pu durer 90 minutes, cela aurait été amplement suffisant.
Le plus célèbre des films avec Douglas Fairbanks. Son style athlétique unique était le moteur même de ses films qu'il soutenait à lui tout seul. Cette méga production, bénéficit de décors gigantesques avec plusieurs centaines (voir milliers) du figurants dans de nombreuses scènes. Un monument, mais qui refléte une certaine époque du cinéma aujourd'hui dépassée.
Premier long métrage relatant les aventures de Robin des Bois, cette version de 1922 a tout d'une grosse production américaine de l'époque. Il en sort que le visuel vaut le détour avec ses magnifiques décors, costumes et des scènes d'action bien foutues. De plus, certaines variantes dans l'histoire détache cette version de celles réalisées ultérieurement comme la tentative d'assassinat de Richard Coeur de Lion ou encore la chute de Marianne au fond d'un gouffre. Ce film n'est donc pas dénué de qualités mais quesque c'est long !!!!! Rien ne justifie la durée (2h00 !!!) de ce film. Déjà, l'histoire est longue, trés longue à démarrer. Il faut attendre une heure, soit la moitié du long métrage, avant qu' Huntingdon ne devienne le personnage de Robin des Bois. La première partie ne présente donc pas un grand intérêt et aurait facilement pu être raccourci.
L’enfance du film d’action américain, avec un étalage de moyens mais aussi beaucoup de naïvetés. Cela donne un charme juvénile certain mais aussi des scènes qui sont toujours trop attendues. La prestance et la vivacité de Douglas Fairbanks sauve quand même l’ensemble.
Robin des Bois est un film muet plutôt sympa, porté par l'excellent Douglas Fairbanks. L'acteur est au sommet dans ce rôle, sans doute le plus marquant de sa carrière. Il s'investit corps et âme dans ce rôle. Ce Robin des Bois est très attachant. En revanche, le film est démesurément long (tout comme Le Voleur de Bagdad, avec le même Douglas Fairbanks), … pour au final, pas assez peu de péripéties. L'intrigue est très sympa, reprenant à peu près la légende de Robin des Bois. Après, ça se regarde. On voit bien que pour l'époque, il s'agissait d'une super-production démente (pléthore de figurants, des scènes de combat à l'épée travaillées, des décors gigantesques), et ça donne du vrai charme à ce film pré-âge d'or hollywoodien. C'est vraiment dommage que ce film soit indécemment long, parce qu'en dehors de ça, c'est un classique du film de cape et d'épée (pour ne pas dire le premier classique de ce genre) fort divertissant.
Ce premier long-métrage de Robin des bois est une pure merveille, un bijou du cinéma d'aventures de l'ère muette. Les décors sont magnifiques en parlant notamment du château qui nous transporte direct dans l'époque féodale. Le film qui dure 2h12 est bien structuré puisqu'elle nous raconte en intégralité cette fameuse histoire de la traîtrise du prince Jean jusqu'à l'ascension du comte d'Huntington à Robin des bois, tout en narrant bien la croisade ou le roi Richard cœur de Lion s'est rendues avec sont armées, mais dommage qu'ils n'ont pas profité de la longueur du film pour mieux centrer la belle Marianne et le shérif de Nottingham qui joue ici un rôle mineur. Par contre concernant le teintage du film nous en voyons de temps en temps, mais elle est mal exploitée, ce concentrant plus sur la mise en scène ce qui absorbe le teintage. Les costumes sont bien évocateurs de l'époque du moyen age ou des milliers de figurants endossent ces déguisements qui ont l'air à la fois simple et réaliste et qui ont laissé leur tracent dans les futurs autres adaptations. Douglas Fairbanks qui connait bien ce type de rôle d'aventurier, ici il endosse le rôle du justicier à merveille qui grâce à lui le personnage demeure toujours d'actualité sur grand et petit écran.