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jamesgray33
28 abonnés
276 critiques
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2,5
Publiée le 14 février 2009
Plutôt sobrement réalisé par Clint Eastwood, ce quatrième volet est peut-être un petit peu moins captivant que les autres, la faute à un scénario banal et à des acteurs très moyens. Mais le divertissement est un minimum assuré, grâce à notre Clint, qui a toujours la grande classe!
Je viens de revoir ce film (datant de 1984) en DVD deux jours après "A vif" (2007)de Neil Jordan. C'est incroyable les similitudes entre les deux films, à croire que "A vif" est un remake du premier. Sondra Locke comme Jodie Foster ont été traumatisées à la suite d'une agression et se vengent en tuant leurs agresseurs. Le flic chargé de l'enquête Terrence Howard comme Clint Eastwood s'amourache de l'héroïne et empêche son arrestation à la fin, en faisant croire que l'arme qui a servi à tuer les agresseurs appartient à l'un d'entre eux.
Le premier Dirty Harry que j'ai vu, je devais avoir treize ans. Après un nouveau visionnage et avec du recul, le film est certainement meilleur que l'opus précédent mais n'est finalement pas si extraordinaire non plus. L'histoire est originale, la musique de Lalo Schifrin, absent de L'Inspecteur ne renonce jamais, est à la fois dynamique et émouvante et on découvre une nouvelle facette du personnage (encore !) mais pour le reste, c'est assez bancal... En premier lieu, la réalisation de Clint Eastwood est très médiocre, excusez du peu : gros plans mal fichus, suspense raté, scène de viol risible, course-poursuites inégales, trucages à la Hitchcock grossiers ou encore erreurs de tournage (lorsque Horace sort de sa voiture, on peut clairement voir le cameraman dans le reflet de la vitre). Cependant, l'intrigue est suffisamment bonne pour regarder le film agréablement, avec des scènes d'excellentes fusillades et les répliques toujours aussi cinglantes d'Harry qui arrivent à faire oublier les maladresses du film. Il est certain que comparé à son précédent opus ou encore à celui qui suivra, Le Retour de l'Inspecteur Harry est très bon mais confronté à Magnum Force, réalisé dix ans plus tôt, il parait extrêmement fade.
Seul film de la saga des Inspecteurs Harry a avoir été réalisé par Eastwood, le film gagne en profondeur par rapport aux deux precedents, Magnum Force et L'Inspecteur ne renonce jamais. Il y a quand même des lenteurs mais c'est toujours un plaisir de retrouver Clint dans la peau de Callahan donc on pardonne, et quel beau flingue il a dans ce film, maous!! Et toujours des repliques cultes: "On ne vas pas vous laissez partir comme ça!/Qui ça "on"?/ Smith, Weason, et moi!" ou bien "Make my day!"
Un peu plus éloigné de la référence du western urbain ultr violent et amoral qui imprégnait tant le premier épisode de la sage, ici on a à faire à un film d'action policier respectant les codes du genre sans faire d'à-côté. Un tantinet plus marrant, autant d'action, des répliques tout aussi cultes montrent que ce deuxième opus s'inscrit parfaitement dans la lignée de son prédecesseur. Cela ne l'empêche pas d'avoir un critique fort en filigrane envers l'appareil judiciaire. Et étrangement, la situation n'a pas évoluée d'un iota même 25 ans après ... Conclusion : à voir pour sûr !
Pour ses quatrièmes aventures, l'inspecteur Harry est confronté à une tueuse qui offre enfin une place de choix à la gente féminine dans la série, au point de chambouler les principes de l'inspecteur irrascible, ce qui ne va pas sans une certaine idéologie un peu douteuse. Le film n'est pas toujours très original, prenant parfois des sentiers battus du genre (le flic incompris envoyé dans la petite ville apparemment sans histoire), mais garde toujours l'efficacité et l'impact habituels des Dirty Harry, notamment sur la fin qui consacre l'inspecteur comme la mort en personne !
Visiblement Clint Eastwood a voulu gagner un peu d'argent tout en s'amusant...Et moi je me suis amusé avec lui.Le film est quelconque mais il y a le mythe "inspecteur Harry" poussé à l'extrême et plein de clins d'yeux sur ses films passés comme la bataille finale style Sergio Leone.Le chien Patate qui ressemble au capitaine Briggs,le voyou impuissant qui termine empalé sur la corne de la licorne bien mise en évidence quelques minutes avant,tout cela ne peut être pris au sérieux mais contribue au climat d'ensemble très divertissant.
Le Retour de l'inspecteur Harry est le quatrième volet de la saga de l'inspecteur harry. L'histoire raconte la vie de Jennifer, peintre de renom, qui fût autrefois violée, ainsi que sa soeur, devenue folle par la suite. Elle se venge alors en abattant ses tortionnaires de sang froid. Pendant ce temps là, l'inspecteur Harry Callahan est charger d'enquêter sur un meurtre à San Paulo, c'est là qu'il fera la connaissance de Jennifer. Episode réaliser d'une bien belle façon par Clint Eastwood qui fera là l'un de ses films les plus féministes. La mise en scène est vraiment satisfaisante et le long métrage se regarde sans ennui. Au niveau de l'interprétation, nous retrouvons évidemment Clint Eastwood dans le rôle charismatique de l'inspecteur Harry et autant dire qu'il se trouve être toujours autant excellent. A ses côtés nous retrouvons Sondra Locke dans le rôle de Jennifer, qui se révèle vraiment touchante et aussi émouvante par certains moments. La photographie très soigner est l'oeuvre de Bruce Surtees ( un habituer des photographies des films d'Eastwood avec notamment l'Homme des Hautes Plaines ) et la sympathique musique est évidemment celle de Lalo Schiffrin ( qui à oeuvrer sur les Inspecteurs Harry mais qui fit également la magnifique musique d'Amityville.). Voila un long métrage qui restera comme l'un des meilleurs de la saga et qui se doit d'être vu par tous les fans du legendaire Eastwood.
Un film policier sympathique mais qui a quand même pris un petit coup de vieux. Parfois, certaines scènes censées faire cool semblent un peu ringardes.
Très solide polar, une enquête bien ficelée et très noire. Le personnage de Harry Callahan est toujours aussi énorme même si il y a un gros décalage entre lui et la police (ce qui est très étrange). Toujours aussi bien dialogué. La réalisation de Clint Eastwood est malgré tout très personnel.