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leochou
16 abonnés
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3,5
Publiée le 11 janvier 2013
Clint Eastwood, la cinquantaine flamboyante, retrouve le costard de l'inspecteur Harris pour notre plus grand plaisir. Les méthodes de l'inspecteur sont toujours aussi rudes et expéditives mais aussi très mal comprisent par sa hiérarchie. Donc rien de nouveau ici on reprend les bonnes vieilles recettes et on remet ça. Après un début prometteur offrant de belles scènes d'anthologie et quelques répliques cultes, on suit la vengeance de la glaciale Sandra Locke et l'enquête en parallèle par Harris mais l'ensemble est un peu mou. Mais tout converge vers une fin d'anthologie où la silhouette du célèbre inspecteur tenant son magnum apparait dans la nuit pour punir les vilains au milieu d'une fête foraine, le tout animé par la musique de Lalo Schifrin. Un bon épisode pour la saga moins bien que les deux premiers, mais bien meilleur que le précédent "The enforcer" et que le dernier opus, le décevant "la dernier cible".
Visiblement Clint Eastwood a voulu gagner un peu d'argent tout en s'amusant...Et moi je me suis amusé avec lui.Le film est quelconque mais il y a le mythe "inspecteur Harry" poussé à l'extrême et plein de clins d'yeux sur ses films passés comme la bataille finale style Sergio Leone.Le chien Patate qui ressemble au capitaine Briggs,le voyou impuissant qui termine empalé sur la corne de la licorne bien mise en évidence quelques minutes avant,tout cela ne peut être pris au sérieux mais contribue au climat d'ensemble très divertissant.
Plutôt sobrement réalisé par Clint Eastwood, ce quatrième volet est peut-être un petit peu moins captivant que les autres, la faute à un scénario banal et à des acteurs très moyens. Mais le divertissement est un minimum assuré, grâce à notre Clint, qui a toujours la grande classe!
Un excellent film policier, noir et violent, mais intelligent, efficace, intense, rythmé et avec un suspense énorme. Clint Eastwood est, comme d'habitude, parfait dans son rôle de flic aux méthodes expéditives.
Il me semble n'avoir encore rien dit sur Eastwood, donc commençons par son personnage emblématique, le dur à cuir Harry Callahan... Seul "épisode de la série" réalisé par Clint himself, c'est un trés bon thriller, ou Harry se prend des coups, en distribue allègrement, en donnant de sa réplique fétiche, devenue culte: "go ahead, make my day!" (méme reprise par Reagan président...). La fin dans le parc d'attraction ou Harry apparait dans un halo de lumiére avec son gros 44 magnum est assez joussive... J'ai eu le plaisir de voir les 31 films de Clint réalisateur, et il est sans conteste le plus grand du cinéma encore vivant aujourd'hui.
« Sudden impact » ou « Le retour de l’inspecteur Harry » en français est le quatrième épisode des aventures de l’inspecteur Harry Callahan. Clint Eastwood est cette fois-ci dans la peau de Dirty Harry et derrière la caméra. Ce quatrième opus, supérieur au précédent, s’appuie essentiellement sur un scénario solide et un très bon duo d’acteur. Ce long métrage est dans la lignée des précédents et présente un inspecteur Callahan toujours aussi expéditif dans ses interventions et toujours aussi révolté par le rendu de la justice et l’inertie des bureaucrates. Excédé par ses méthodes, ses supérieurs décident de l’éloigner de San Francisco et l’envoient à San Paulo où un meurtre a été commis. Il va y rencontrer Jennifer Spencer, une artiste peintre, violée dix ans auparavant en compagnie de sa sœur par une bande de dégénérés locaux. Jennifer a décidé de les retrouver tous et de les exécuter les uns après les autres. « Sudden impact » est avant tout un film policier efficace même si l’ensemble a, il faut bien l’avouer, un peu vieilli. Le rythme ne se relâche pas et montre un Clint Eastwood toujours aussi magnétique dans la peau de l’inspecteur Harry. Sondra Locke, alors compagne de Clint Eastwood, joue avec conviction le rôle de cette exécutrice froide et avide de vengeance. Même si la fin du film présente une morale plus que contestable, « Le retour de l’inspecteur Harry » est un retour gagnant et mérite d’être vu pour ce qu’il est avant tout : un bon film policier auquel la patine du temps n’a rien fait perdre de son efficacité.
Dans le Retour de l'inspecteur Harry, le spectateur est plongé dans une histoire très sombre. Celle d'une femme artiste qui a décidé de se faire justice en tuant les hommes qui l'ont violenté elle et sa sœur quelques années plus tôt. Pour réaliser son plan, cette dernière se rend dans la ville de San Paulo où elle va se retrouver sur la route de l'inspecteur Harry envoyé dans cette même ville par ses supérieurs qui ne le supportent plus.
Si le sujet du film est lourd, très rapidement on se demande si l'histoire de cette femme ne va pas changer les convictions de l'incorruptible Callahan. Chargé de faire respecter la justice et de faire tomber les tueurs, l'inspecteur Harry se retrouve confronter à un dilemme.Si on peut regretter le rythme un peu lent de ce long métrage signé Clint Eastwood, l'histoire se tient et les acteurs sont très justes.
Un bon épisode pour un quatrième film. Le scénario est originale sur un fond de vengance et de justice sans cesse remis en question. Callahan reste le meme flic brutal et sans remords.
Eastwood lui-même réalise ce quatrième épisode et exploite cette fois-ci le thème de la vengeance. On retrouve le fameux magnum et les répliques qui tuent, mais le reste du film est encore une fois assez semblable, ce qui fait qu'on s'ennuie parfois. Enfin le film reste sympathique à voir.
Quatrième opus de la série des Harry Callahan, « Sudden impact » montre de façon évidente que les temps ont changé pour Clint Eastwood. Niché au milieu d’un ensemble de films (notamment des comédies) qui n’ont pas emballé la critique et qui ont parfois rendu sceptiques ses fans, il revient dans la peau du célèbre lieutenant pour balancer à la figure de tout le monde son savoir-faire et son envie de raconter de nouvelles choses dans son cinéma. Si le scénario est suffisamment astucieux pour imbriquer ces deux intentions, ce qui frappe ici c’est l’effort déployé pour trouver une unité entre les deux. D’un côté, on a un Clint presque parodique qui demande en murmurant « Vous voulez du Callahan ? Je vais vous en donner, c’est facile » et qui aligne les punchlines et les morceaux de bravoure. De l’autre, on a le sujet de cet opus, noir et poisseux, très éloigné de l’univers des Callahan, avec un tueur au portrait fouillé dont les motivations sont sans cesse justifiées. Plutôt féministe avec une conclusion qui ne cadre pas avec les méthodes de Callahan même si le déroulement de l’intrigue est suffisamment adroit pour donner cette illusion, Eastwood se sert de son personnage fétiche pour aborder un virage. Tout son art réside ici à maintenir un équilibre jamais bancal à une entreprise hautement casse-gueule. Grâce, notamment, à une réalisation au cordeau (même si certains plans sont très proches du pastiche) n’hésitant pas à reprendre des plans à la Don Siegel et à convier un univers parfois à la Hitchcock, il donne une véritable ambition psychologique (voire psychanalytique) à une saga qui ne s’était jamais embarrassée d’un tel effort. Entre polar sombre, humour cinglant ou potache, mythification appuyée de son personnage, action, peinture psychologique, critique d’une société où les puissants protègent par intérêt les crapules, message féministe, Clint Eastwood propose un film riche qui a le pouvoir de toucher un très large public. L’ensemble est donc forcément quelque peu hétérogène mais il faut être quand même sacrément doué pour maîtriser tout ça.
Clint Eastwood fait un retour sombre et fracassant dans le rôle de l'inspecteur Harry et aussi à la réalisation. Le film est bien plus sombre que les précédents avec cette histoire ambiguë où la justice arrive à ses limites et la vengeance est souvent mal, mais compréhensible. Une femme qui a été violé par le passé se venge. C'est en cela que les films de l'inspecteur Harry font souvent polémique, le premier nous montrait un Flic au méthode brutal, qui a l'époque passé pour facho. Le second se servait de cette image de facho, avec les motards en cuir noir, qui font justice eux même. Le troisième l'image de la femme dans la police. Et là, une femme violée qui se venge, en fait elle quelqu'un de bien, bien que la justice approuve le contraire. La violence est toujours présente avec la présentation du magnum 44 automatique. Clint Eastwood est toujours aussi charismatique Des dialogues et répliques qui seront cultes. Sans un des meilleurs de la saga.
Le 4ème des Harry est dans la lignée des précédents. Le film démarre sur les chapeaux de roue avec des répliques tranchantes mais recèle par la suite de quelques longueurs.
Un film policier sympathique mais qui a quand même pris un petit coup de vieux. Parfois, certaines scènes censées faire cool semblent un peu ringardes.