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soniadidierkmurgia
1 178 abonnés
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3,0
Publiée le 26 mars 2019
Ce quatrième et avant dernier épisode de la saga Dirty Harry, le seul mis en scène par Clint Eastwood lui-même à partir d'un scénario initialement écrit par Charles B. Pierce pour Sondra Locke et remanié par Joseph Stinton afin d'y inclure le personnage d'Harry, ne déroge en rien aux règles édictées par Don Siegel dès 1971. L'inspecteur Callahan agit toujours selon son bon vouloir en fonction de l'idée très particulière qu'il se fait d'une justice équitable mais aussi sommaire et expéditive, évitant selon ses dires de dépenser inutilement les deniers de l'Etat en frais de procès superflus. Le scénario prend le temps à travers plusieurs scènes explicites de rappeler au spectateur le caractère entier de Callahan qui a fait jusqu'alors son succès et sa réputation. "L'inspecteur ne renonce jamais" (James Fargo en 1976) remontant à sept ans, le réalisateur/producteur avisé qu'est Eastwood a sans doute jugé utile de solidement replanter le décor. La démonstration est certes explicite mais tout de même brossée à gros traits. L'inspecteur bougon a tellement mis le feu dans son secteur que l'on comprend aisément l'envie de sa hiérarchie de l'envoyer se ressourcer quelques temps en province où un crime plutôt inhabituel s'est produit. A peine la présence de Jennifer Spencer (Sondra Locke, la compagne d'Eastwood à la ville,) une artiste locale va t'elle commencer à humaniser un Callahan à cran qu'aussitôt les ploucs locaux vont faire des leurs pour l'agacer à nouveau. La suite plutôt cousue de fil blanc et sans guère de nuances reste digeste grâce au charisme d'Eastwood toujours aussi opérant et aux "tronches" impayables des méchants mais l'on doit reconnaitre avec le recul que hormis le premier opus réalisé par le grand Don Siegel, le personnage de Callahan n'est pas celui où le talent de l'acteur s'exprime le mieux que ce soit devant ou derrière la caméra.
Curieusement cette enquête de l’inspecteur Harry qui a été qualifié d’inspecteur réac est un des films les plus réussis de la franchise et en même temps un de ceux les plus moralement douteux. Ceci grâce à un Clint Eastwood fondu dans le rôle, un rythme bien maitrisé quand d’autres films de la série semblaient naviguer à vue. Dommage cependant que les voyous soient pour certains trop caricaturaux et rendent le film trop binaire. Mais cela reste un divertissement correct avec un personnage d’assassin intéressant et un Dirty Harry qui retrouve de la vigueur.
"Écoute, pouilleux, pour moi tu n'es qu'une merde de chien étalée sur un trottoir et tu sais ce qu'on fait d'une merde de ce genre ? On peut la ramasser soigneusement avec une pelle, on peut laisser le vent et la pluie la balayer ou alors on peut l'écraser. Alors, si tu veux un conseil d'ami, choisis bien l'endroit où on te chiera". Première réplique d'Eastwood dans le film et qui annonce aussi ce que va être ce quatrième volet dans sa première heure : une véritable ode au style Callahan. Il faut le voir pour y croire : pendant une heure, ce n'est que ça : Callahan balance de la punchline à tours de bras, dessoude à lui seul des équipes complètes de crapules et sème le boxon sur son chemin. Sans oublie quelques pointes d'humour, certes pas raffinées pour un sou, mais qui font du bien par où elles passent. L'intrigue n'est, pour ainsi dire, jamais traitée. Mais peu importe. Mais, peu importe, le spectacle est assuré. Passée, on commence à s'intéresser vraiment à l'intrigue. Et là, pour ma part, c'est à partir de ce moment que je décroche un peu. Non pas que ce soit nul. Mais c'est vraiment bateau. Et parfois, ça manque d'un peu de rythme. Autre problème : Sondra Locke. Dans ce rôle de femme vengeresse, elle est aussi crédible que ne le serait Dwayne Johnson en danseur du ballet du Bolchoï. Beaucoup de seconds rôles jouent comme des savates. En fait, le film aurait vraiment gagné à rester sur la durée, ce qu'il était dans sa première heure. Parce que, on peut dire ce qu'on veut, voir Eastwood jouer du flingue comme il le fait, tout en envoyant des vacheries autant que faire se peut, ça n'a pas de prix. C'est toujours un régal. Ce quatrième volet est souvent comme étant le meilleur de la saga. Je ne suis pas d'accord. Mais, je suis d'accord pour dire que c'est incontestablement le plus sombre. Et puis, c'est le genre de films que l'on oserait plus faire de nos jours, car si on éprouve de la compassion pour une femme violée (Callahan s'asseyant, pour une fois, sur ses principes), on ne se prive pas pour cogner et du gonze et de la gonzesse.
"Le retour de l’inspecteur Harry" est l'occasion pour Clint Eastwood d'endosser pour la quatrième fois le costume de l'inspecteur Harry, un quatrième opus particulier puisqu'il est réalisé par Clint Eastwood lui meme. De cette saga je n'ai vu que le premier film qui m'avait beaucoup déçu mais je dois dire que ce n'est rien à coté de la catastrophe qu'est ce film. Une nouvelle fois le scénario brille par son absence totale de cohérence. Le film abuse de facilités scénaristiques pour tenter de poursuivre son intrigue et manque cruellement de réalisme. Au delà de ça le film est mou et meme les séquences d'action ne sont pas convaincantes tant elle manque de rythme et d'inventivité. Mais ce qui rend ce film vraiment insupportable, c'est l'idéologie réac à vomir qu'il transmet. C'es le niveau zéro de réflexion, une idéologie simpliste qui ne s'embarrasse d'aucune nuance. Je me demande comment un auteur tel que Clint Eastwood capable d’être aussi fin et juste dans "Million dollar baby" ou "Gran Torino", peut livrer un film aussi mauvais et abject, j'avoue que ça me dépasse.
Je me suis ennuyé ferme. Le scénario contient certes quelques originalité, mais au niveau de l'action et des dialogues, j'ai trouvé assez nul. "L'Inspecteur ne renonce jamais" était déjà moins bien que les volets précédents, mais ce volet-ci atteint vraiment le fond et semble révéler que tout ce qu'il y avait à tirer du personnage "Harry" l'avait déjà été.
Eastwood prend les rennes de ce quatrième volet, et nous livre une film policier sombre, violent, presque baroque. L'inspecteur Callahan, toujours aussi charismatique et expéditif, se voit cette fois confronté à une vengeance méritée mais illégale, et à une sordide bande de débauchés. Le propos sur l'auto-justice est donc à prendre avec plus de caution que les précédents épisodes, malgré une touche féministe. Néanmoins, la forme, soutenue par une interprétation de qualité, est impeccable. Sans doute le meilleur de la saga.
Une saga peut-elle rester de qualité quand elle arrive au 4ème épisode ? Oui, quand celui-ci est confié à un réalisateur de talent, qui sait quoi faire de son perso principal, le renouveler, et surtout, quand on respecte la mythologie de ladite saga. C. Eastwood dirige içi son seul et unique épisode de la saga du plus célèbre inspecteur de San Francisco. Au bout de 10 minutes, j'étais déjà conquis. La scène dans l'ascenseur à celle du fameux "Make my day" m'avaient ravis la rétine et les oreilles. Eastwood signe un polar badass dans laquelle notre héros va se retrouver confronter à une tueuse redoutable et il prendra aussi un petit coup de vieux. Classique dans sa forme, le film renoue avec le coté plus sulfureux du personnage et nous offre au passages de nombreux passages violents, ambigus et jouissifs. Le final dans le parc d'attraction reste une référence du genre, la lumière et quelques cadres se révélant splendides, bourré de métaphores et offrant au personnage de Dirty Harry un plan mythique. La fin prêtera longtemps à discussion, et les grincheux pointeront du doigt quelques détails tendancieux mais son coté badass et no limit demeurent inégalés à ce jour et renoue avec l'esprit du 1er volet. Et ça, c'est pas donné à tout le monde. D'autres critiques sur
Sans aucun doute, le plus noir de la saga des inspecteur Harry non seulement de par son histoire mais aussi de par son ambiance assez glaciale. Ce film est pour ma part, le plus aboutie de tous. Réalisé par Clint Eastwood, ce film nous fait réfléchir sur la justification de certains actes: ici, c'est une femme violée dans sa jeunesse qui tue pour se venger. La fin du film permet justement la réflection sur le fait que se soit compréhensible ou non. Le retour de l'inspecteur Harry va un peu plus loin que les autres et ne se contente pas d'être uniquement un bon film policier. Ce quatrième volet est donc mon favori. Il reste quand même dans la lignée des précédents en ce qui concerne le personnage de Clint Eastwood avec ses répliques cultes, son humour grinçant et son charisme hors norme.
Réalisé par Clint lui même, ces 4ièmes aventures du célèbre inspecteur respirent un tout autre air. L'inspecteur va en effet enquêter loin de San Francisco, se retrouve accompagné d'un gros chien et s'acoquine rapidement avec une femme qui se veut être le tueur qu'il recherche. Dans sa construction, le film fleure bon l'esprit déjà vu dans "L'Homme des Hautes Plaines"! Un drame revécu en flash back, une vengeance qui se dessine... A la limite du fantastique (les scènes de viol et la fin dans l'ambiance fête foraine), Clint nous offre une histoire forte et émouvante comme lui seul sait les filmer. Sondra Locke trouve sûrement son meilleur rôle ici. Un grand film donc que cet inspecteur Harry qui n'en porte quasiment que le nom, même si l'on retrouve évidemment les moment qui ont fait les beaux jours de cette saga, car il nous propose un sujet très délicat et fort. Les scènes d'action sont vraiment réussies et la réalisation vraiment parfait. Un très bon cru mais vraiment différent!
Après un 3e épisode moyen, l'inspecteur Harry revient sous la houlette de Clint Eastwood réalisateur pour le meilleur épisode de la saga avec le premier. Bénéficiant cette fois-ci d'une écriture plus subtile que le précédent, le scénario est véritablement prenant de bout en bout et évite le manichéisme habituel. Enquêtant sur une série de meurtre liés entre eux, notre Harry au caractère toujours aussi impulsif, fait preuve de plus de doigté qu'à son accoutumé pour mettre fin à cette affaire. Et pour une fois, le personnage féminin est cette fois-ci vraiment intéressant (très bonne Sondra Locke) et ne sert pas seulement de faire valoir à notre inspecteur bougon. La réalisation est plus efficace que les 2 précédents épisodes et ne cède pas à la facilité des scènes d'actions à rallonge pour compenser un scénario trop léger. On aurait pu craindre une saga en perte de vitesse avec le précédent épisode décevant mais Clint a réussit à la remettre sur de bons rails. Qu'en est-il pour le dernier film ? A voir...
ce film la est plus violent voir plus sanglant oui oui c'est possible dans la saga Harry. Les supérieur de Harry sont vraiment bête de empêcher Harr d'utiliser sa méthode. quesce que sa peux faire du moment que c'est efficace ? Ce film très bien réaliser par clint Eastwood. Et pour une fois Harry ce trouve opposer à une femme et sa c'est cool
On jubile rien qu’à l’idée de retrouver Clint Eastwood devant et derrière la caméra pour un rape and revenge ! Pour ce 4ème et avant-dernier opus de la saga, c’est donc l’interprète principal qui se charge de la réalisation.
Après un tueur fou, un groupe de tueurs expéditifs et des terroristes activistes, on retrouve l’inspecteur aux trousses d’une tueuse en série, victime d’un viol durant son adolescence et souffrant d’un syndrome post-traumatique, elle est bien décidée à se faire vengeance (la justice n’ayant rien fait pour elle). Jennifer, jeune artiste peintre bien sous tous rapports, se lance alors dans une expédition vengeresse et c’est armé d’un 38 spécial, qu’elle s’engagera lentement mais sûrement, dans une castration punitive.
Nous pouvons sans le moindre doute qualifier Le Retour de l'inspecteur Harry (1983) comme étant l’un des meilleurs opus de la franchise. L’intrigue, plus sombre qu’à son habitude, nous entraîne au cœur d’une histoire glauque dont la mise en scène n’aura de cesse de nous bluffer (les flash-back ou encore le final se déroulant dans un parc d'attractions et notamment la brillante apparition de l’inspecteur en contre-jour). Sans oublier quelques références qui nous font repenser à L'Inconnu du Nord-Express (1951) d’Alfred Hitchcock (pour la séquence du manège).
Si l’ensemble du casting se révèle efficace (la brochette de rednecks notamment), il faudra aussi saluer la performance de Sondra Locke (qui avait déjà été dirigée par Clint Eastwood dans Josey Wales hors-la-loi - 1976). Son regard froid et sa détermination vous glacent le sang, face à un Harry Callahan impassible mais jamais avare en répliques corrosives.
Cet opus ci a plus de caractère je trouve. Harry est confronté à un ennemi plus intéressant et complexe qu'une simple bande de tireurs fous. Et bien évidemment l'affaire est comme toujours rondement menée.