Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
TTNOUGAT
588 abonnés
2 530 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 3 janvier 2018
Bien sur il faut aimer Fernandel,ce qui pour les jeunes de 2011 n'est pas évident,pour adorer ce film autant que le public d'après guerre. Pourtant,plus que dans les Don Camillo c'est dans l'armoire volante qu'il montre toutes les facettes de son immense talent et en outre il ne chante pas.Une séquence permet de tout admirer, n'importe qui peut la jouer chez soi devant ses amis...Procurez vous le texte,prenez des petits verres d'eau ,imitez l'ivresse et lisez les Moreau de l'annuaire...Faites vous filmer. Le lendemain,achetez le film et comparez.Être comédien c'est un sacré métier.En dehors de ce grand moment d'improvisation,ce film regorge de trouvailles et les dialogues sont constamment savoureux.Comme tous les comédiens sont de très haut niveau ,ce n'est que du bonheur.Une remarque importante:le scrip ne possède nul défaut et si tout est surréaliste, tout est absolument logique,rien n'est bâclé,le respect vis à vis des spectateurs est total.Bien que cela ne soit qu'une aimable fantaisie,ce film est si parfait dans son genre qu'il mérite 5 étoiles.Je l'avais vu à huit ans et jamais je n'ai oublié la moindre scène...Même si je n'avais pas pu appréciér comme il se doit l’hôtel purifié par l'armée du salut et les nombreuses références à la culture populaire comme coucher avec un moine ou ''tous les bilboquets datent forcement de Henri 3. Un tel scénario joué à la manière d'un drame...Quelle idée de génie!
Je l'ai regardé il y a 30 ans envviron avec mes grands-parents. Je l'ai revu aujourd'hui avec ma fille,on a passés une bonne après-midi. Un très grand Fernandel à la recherche du cadavre de sa tante dans une armoire.......Toute une histoire.....à voir en famille.
Une farce macabre amusante, pleine d'humour noir et de péripéties délirantes mais trop invraisemblables et un peu lassantes, portée par un Fernandel néanmoins impeccable.
L'intrigue est simple mais le rythme maintien l'intérêt. Ce film permet à fernandel de sortir de la caricature habituel et du coup le film a assez bien vieilli, à voir.
Je l'avais vu gamin, c'est un bonheur de le revoir aujourd'hui. Ce film a une ambiance onirique et très spéciale. La scène dans laquelle, Fernandel se retrouve au milieu de toutes ses armoires et que la concierge vient aux nouvelles et qu'il lui dit "Il m'en manque une", et un joyaux d'humour
13 680 abonnés
12 411 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 11 octobre 2021
Attention une armoire peut en cacher une autre [...] Carlo Rim prêche Fernandel, avec qui il sait pris le pompon depuis "Simplet", de jouer le personnage de ce percepteur en apparence tranquille qui va se retrouver dans un drôle de guêpier! Rèsultat des courses, "L'Armoire volante" est une vraie bonne surprise, l'une des meilleures crèations de Fernandel qui collectionne les armoires et les ennuis! Un film pour tous les angoissès de la Terre qui sont en perpètuel confit avec une tante ou une grand-mère! Pour tous ceux aussi, et combien plus nombreux, qui aime Fernandel, l'humour macabre, les nombreux rebondissements et le twist ending aussi formidable qu'inoubliable! Un classique injustement mèconnu qui a ratè son public à sa sortie et qui mèrite d'être rèhabilitè! Le rhum de la Jamaïque et la petite mirabelle maison sont fortement conseillès pour s'attaquer à cette histoire dètonante...
Scénariste honnête, Carlo Rim a une carrière de réalisateur sans relief. A une exception près, cette Armoire volante, tentative réussie d'humour noir, tendance macabre. Monsieur Puc, célibataire et percepteur, y recherche 1H40 durant une armoire contenant le cadavre gelé de sa tante, sans jamais pouvoir mettre la main dessus. Fernandel, au profil d'armoire à glace, sérieux comme un pape, et de plus en plus dérangé, est gigantesque dans l'un de ses tous meilleurs rôles.
Tout d'abord ce film a besoin d'une bonne restauration, surtout sonore. Mais quelle histoire hallucinante...mais si passionnante qu'on ne peut pas la lâcher. On ne sait sur quel pied danser, comédie ? policier ? macabre horreur (minute 42 les 3 mémés dans la pénombre sont terrifiantes) . Du grand Fernandel !!!
Reposant sur un excellent Fernandel, cette comédie à l’atmosphère particulière flirte avec le film noir, passant allègrement de l’humour au macabre. Egalement servie par de très bons seconds rôles aux trognes et aux attitudes particulièrement travaillées, cette « course à l’armoire » sort des sentiers battus. Impression renforcée par une fin inattendue, avec un personnage principal au comportement ambigu.
Un Fernandel tout en retenu est la principale qualité de ce film pour qui le réalisateur avait demandé de jouer son rôle comme un drame. Ce personnage plus froid que d'habitude lui valut de bonnes critiques à l'époque. Aujourd'hui le film s'est un peu effacé dans la filmographie du comique au profit d'autres film plus connus comme les Don Camillo. "L'armoire volante" reste un divertissment agréable à revoir à l'occasion, mais il est vrai que les gags ont quelques peu vieillis, ils vous feront plus sourire que rire. Il ne faut pas s'attendre non plus à un scénario très crédible, qui a été forcé pour répondre aux besoin comiques du scripte.
C'est un sujet de vaudeville traité sur le mode de l'humour noir que Carlo Rim tend à singulariser plus encore par ses choix de mise en scène. Les péripéties et incidents qui obligent Fernandel à une drôlatique course poursuite sur les traces d'une armoire contenant sa tante défunte entretiennent une atmosphère plus étrange qu'ouvertement comique ou typiquement vaudevillesque. Le réalisateur s'efforce d'atténuer les effets prévisibles d'une action saugrenue par une mise en scène sombre et inquiétante. Cette posture se fait sentir jusque dans l'interprétation de Fernandel. Celui-ci, en fonctionnaire modeste et timoré, exprime les déconvenues de son personnage, le dénommé Alfred Puc, avec une sobriété, une retenue éloignées du cabotinage qu'on lui connait dans nombe de comédies boulevardières mineures. De toute évidence, Carlo Rim s'emploie à brider le comédien autant que les possibilités comiques du sujet. Le contraire, donc, d'un film en roue libre. Ce choix est original, audacieusement à contre-courant mais un peu frustrant. Sans doute parce qu'il manque au scénario, au-delà de la sombre esthétique de la réalisation, une réelle dimension de cinéma fantastique.
Un petit bijou dans un registre assez inhabituel dans la cinéma français : celui de l’humour noir, de l’humour macabre. L’histoire est d’un absurde et d’une fatalité proprement cauchemardesque, en y juxtaposant un pittoresque comique qui fonctionne excellemment, grâce à de très bons seconds rôles. La séquence de l’hôtel de passe, avec sa faune de truands est dans le genre irrésistible. Fernandel est au service de son personnage et, pour une fois il ne fait pas la vedette en en ajoutant des tonnes dans les pitreries. Le voir constamment victime et dépassé par les événements est d’ailleurs plutôt à contre-emploi. On pourrait voir le film comme une sorte de dénonciation de la déshumanisation induite par la production en série…
Une comédie méconnue et qui pourtant est intéressante. Un humour noir et très british assez surprenant sachant que c'est un film français de 1948. Fernandel m'énerve quand il cabotine trop mais ici il est beaucoup plus sobre et donc c'est plus agréable. Plusieurs jolies répliques dommage cependant que certaines situations comiques ne soit pas exploité plus en profondeur.
Cela n'embête fortement de mettre une note aussi basse à ce film car il ne manque pas d'ambition au niveau de son scénario et dans sa maîtrise de l'humour noir, et puis surtout parce que Fernandel dans un rôle assez inhabituel donne une de ses plus grandes interprétations. Le comédien marseillais est tout simplement formidable, très loin de son cabotinage habituel. De plus, certaines séquences sont très réussies par leur drôlerie insolite, en particulier la séquence avec les seize armoires à glace. Donc, on peut en aucun cas reprocher à Carlo Rim de ne pas avoir fait un film unique dans le paysage très très conventionnel de la comédie française. Mais voilà, l'ensemble manque totalement de rythme, ce qui est une chose impardonnable pour un film de ce genre qui fait que «L'Armoire volante» passe en dépit de ses qualités assez lentement. Mais pour son côté inhabituel et pour la prestation unique de Fernandel, cette oeuvre mérite largement qu'on s'y arrête.