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    Tire encore si tu peux
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    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2023
    « Tire encore si tu peux ! » est ce que j’appelle un western psychédélique qui correspond assez bien à une certaine vision de la société de la fin des années 60. Guilio Questi a réalisé un western pessimiste, violent, quasi expérimental, dans lequel il amalgame ses fantasmes, interdits et frustrations. Trahi, le héros joué par Tomas Milian, n’aura même pas à se venger car spoiler: d’autres s’en chargeront involontairement à sa place.
    « Tire encore si tu peux ! » est bourré d’inventivité et de références multiples (certaines parfois douteuses) : perversité, violence gratuite, racisme, folie, homosexualité, stupre et lucre, maltraitance animale… La scène du spoiler: scalp est filmée comme un acte pervers et jouissif, le supplicié léchant son propre sang
    . La scène (cryto-gay) spoiler: du banquet avec tous ces jeunes cowboys éphèbes fait référence aux orgies romaines.
    La scène de spoiler: torture sur la croix parle d’elle-même.
    « Tire encore si tu peux ! » est un « drôle » de western assez maladroit, mais qui parvient volontairement à brouiller les codes du western, ce qui le rend si original et particulier. Dommage, avec un peu plus de maîtrise et de rythme, le réalisateur aurait pu faire mouche ! Ne ratez surtout pas les cinq dernières minutes du film, elles valent leur pesant d’or !

    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2022
    Questi livre ici une perle de cinéma bis, un western-prétexte qui est une charge contre la violence bestiale , l'hypocrisie généralisée , les uniformes ...L'ancien partisan de la Seconde Guerre mondiale qu'est Questi conduit ici un film étrange en forme de catharsis . Son personnage, un revenant, s'oppose à des Chemises noires symboliques , ici présentés comme une bande de cow-boys gays et matamores en uniforme , mais dénonce aussi la violence des tartuffes et des foules . L'ancien résistant est aussi sans illusion sur son propre camp et ressuscite les exécutions sommaires, les trahisons, le tout sous couvert de morale ; dont il fût évidemment témoin . Le film est en réalité beaucoup plus un film d'horreur fantastique qu'en western : on y baigne dans une ambiance baroque , pleine de fascination morbide pour les cadavres et de sadisme ( avec deux ou trois scènes encore aujourd'hui assez insoutenables ). Un film dérangeant , censuré au bout de trois jours à sa sortie en Italie , qui apparaît comme un annonciateur du Giallo ou du cinéma de Damiano.
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2022
    Une vraie petite, plutôt méconnue. C’est du western spaghetti très trash pour l’époque avec un côté baroque qui lui sied à merveille. J’ai trouvé de nombreux plans d’une très grande force et sa vision très pessimiste de l’être humain m’a plu. Alors même s’il y a quelques longueurs et que le montage est par moment anarchique, c’est vraiment à découvrir si l’on goute à la vision sombre de l’ouest par le cinéma transalpin.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Ce western spaghetti est dans son genre extrêmement atypique. Il a beau être spaghetti, avec ce qui vient avec, crasses, personnages libidineux ou excessifs, musique des années soixante, il n'est pas comme les autres pour ses outrances ou excès, dont il ne manque pas.
    Le canevas est bien celui du western: la recherche de sacs d'or volés conduit un métis, Tomas Milian, à rencontrer des groupes d'invididus: un gang, une ville, un riche propriétaire
    À ce canevas simple d'un western spaghetti, le film greffe des éléments de gore (culminant avec la séquence d'extraction des balles en or du corps encore vivant), de sous-entendus homosexuels (avec la scène sans équivoque du repas du gang, ou Tomas Milian sur la croix presque nu), de psychédélisme, de sadomasochisme, de mysticisme. Pour produire un objet atypique, excessif, outrancier, surjoué ou sous-joué (Tomas Milian est inexpressif). Cela donne un film qui fonctionne comme une curiosité, à la limite du cinéma expérimental, l'histoire n'étant pas limpide ni passionnante, chaque partie s'intéressant à des sacs en or, qui ne sont qu'un prétexte pour Giulio Questi.
    mx13
    mx13

    241 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Un sacré western bien méchant comme il faut, où les malfaiteurs sont de manière permanente en conflit avec les gens des villages proches. Scènes de bagarres et répliques incroyables. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
    Chaill
    Chaill

    18 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2019
    Pas la boucherie annoncée, malgré quelques scènes à la limite du gore et d'autres de lynchage ou de massacre en masse. Celle surréaliste de torture par des chauves-souris (!) vaut le détour, tout comme celle de l'extraction des balles ou encore celle du scalp. Un bon spaghetti dans la tradition du genre, avec son lot de trognes patibulaires, ses traîtres et son héros beau-gosse nonchalant pour faire la justice dans cet univers de brutes épaisses. Dans la lignée des Django ou autres Trinita.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    54 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Ce western baroque et particulièrement violent, tourné en 1967, est une belle réussite. Le scénario est vraiment bien écrit, la partition musicale de Ivan Vandor est magnifique et quantités de séquences s'avèrent marquantes - notamment celle du scalp en gros plan ou encore celle des extractions de balles du corps d'un des bandits. Dans le rôle principal, nous retrouvons le génial Tomas Milian qui crève l'écran. Le plus choquant finalement n’est pas la violence montrée mais la misanthropie profonde dans lequel baigne le film. On voit rarement une humanité aussi radicalement pourrie au cinéma. Etrange, non, pour un genre relevant normalement du divertissement…
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2017
    Dans la série rejeton de Leone voici tire encore si tu peux. Contrairement à d'autres westerns spaghetti l'image ici est bonne,elle possède une belle lumière ce qui est assez rare pour être signalé. Comme dans Django le film s'ouvre de façon forte puisque un homme sort de terre,après malheureusement tout est vite retombé,ceci malgré le caractère original des personnages. Il y a une certaine idée,mais ce n'est pas suffisant pour combler les problèmes du film,notamment ceux liés aux différentes ellipses. Ce qui rend le film difficilement compréhensible dans les agissements des personnages. Si l’ensemble se regarde,le montage est tellement coupé qu'on en devient à se demander comment et pourquoi les personnages se trouvent là et pourquoi ils agissent ainsi et c'est un vrai problème qu'il m'a été difficile d’ignorer.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Tire encore si tu peux est un western qui, pour l'époque, était d'une violence plutôt inédite, bien qu'on ait vu bien pire depuis tout ce temps. Il s'agissait de l'un des westerns les plus violents avant la sortie de la Horde Sauvage, deux ans plus tard. Mais le point le plus étonnant de ce western tout à fait atypique, est l'idée d'exploiter le thème du fantastique. Pour ce dernier élément, l'inclure dans le film était une idée originale, mais hélas pas assez exploitée puisque ne survenant que dans très peu de scènes. La mise en scène est correcte et la plupart des acteurs s'en sortent assez bien avec notamment un Tomas Milian qui, pour une fois, ne cabotine pas. Mais le film finit par trainer pour rien notamment dans sa deuxième partie avec par exemple la scène avec la femme enfermée. Un film très étrange, mêlant horreur et western, deux genres vivement exploités jadis dans le cinéma italien.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2016
    Violence gratuite, cow-boys homo, scénario statique comme pas possible, on a à peine l'impression de tourner en rond. Et je ne parle pas du jeu des "acteurs", grimaces, sang et hémoglobine acheté en grande surface, non, vraiment du spaghetti désuet et indigeste.....
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    24 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 février 2016
    Un scénario avec quelques idées mais confus, une réalisation sans fil directeur, un son approximatif, un montage itou, des acteurs affamés qui ont accepté n'importe quoi, voilà résumé le résultat d'un projet qui a a fini dans le cimetière des navets cinématographiques.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    141 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2015
    Ahlala quelle déception... Vu le point de départ, je m'attendais à vraiment prendre mon pied devant un spaghetti totalement déjanté. Pourtant ce dernier point est vrai, le film est particulièrement barge avec un côté surréaliste qui aurait pu être très plaisant. J'adore d'ailleurs Keoma ou encore l'Homme des Hautes Plaines qui étaient des westerns peu conventionnels également. Mais ici la sauce n'a pas pris, la faute à une mise en scène peu inspirée et à un montage pas fabuleux. En fait, le métrage est bourré d'ellipses et ça m'a sorti du film à plus d'une reprise. Je n'ai pas vraiment été saisi par cet univers bien qu'il ait tout ce qui aurait pu me plaire sur le papier. Non mais franchement, une horde de cowboys gays qui se bat avec un pasteur et un homme avide de vengeance c'est juste génial à la base ! Mais l'ambiance du film ne fonctionne pas tellement à mon sens à cause de cette technique basique.

    spoiler: Je vais prendre un exemple concret. A un moment les "honnêtes gens" se retournent contre les bandits mais ça intervient après une ellipse improbable. On ne voit rien arriver entre le moment où les habitants découvrent qu'il s'agit de bandits et le moment où ils attaquent. Et bizarrement tous les bandits sont tués alors que le chef a réussi à s'échapper on ne sait comment vu qu'il était accompagné par pas mal de ses hommes. De même pour la scène où le garçon est censé avoir été violé. On a bien un jeu de montage qui montre que la bande de cowboys gays lorgne leur proie mais paf, ellipse !


    Les ellipses interviennent de manière tellement subite qu'elles désamorcent toutes les montées en tension du film. De ce fait, la violence des scènes ne m'a fait aucun effet car il n'y a pas de réels éclats dans la mise en scène. C'est assez frustrant… Je ne dis pas qu'il faut tout montrer, je préfère quand c'est suggéré en général d'ailleurs. Mais faute de montage pertinent, ça ne fonctionne pas. Peut-être est-ce aussi la faute à une censure qui aurait pu avoir lieu, je l'ignore... Après le film n'est pas foncièrement désagréable. On a un personnage principal qui a un gros capital sympathie et surtout une vision sans concessions de l'être humain qui a rarement été représenté comme étant aussi avide et pourri. Le film est d'ailleurs ultra pessimiste sur l'homme et sa violence naturelle. Et les quelques élans fantastiques sont toutefois assez mémorables, je pense notamment à la séquence dans la grange. Mais voilà, je n'ai pas réussi à apprécier le film à cause de sa réalisation faible et qui accuse aussi quelques problèmes de rythme. Je ne regrette pas de l'avoir découvert car c'est une curiosité mais ça ne m'a pas emballé des masses hélas.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    Non seulement rien n'est bien, c'est à dire que l'essentiel du temps il ne se passe rien et que en plus les images sont laides tant les gros plans de travers abondent en défigurant les acteurs. Ne parlons pas de mise en scène, Giulo Questi ne s'en préoccupe jamais. Les temps supposés forts sont tous basés sur le sang ou la violence ou les deux tant qu'à faire. Django est le pire de tous les Django, il tire comme un sabot et n'a aucune personnalité. La musique ne s'adapte jamais aux actions et pour cause, les actions n'ont aucun sens. Bref,tout est à jeter. L'intention de faire un film fantastique en faisant passer Django pour un mort vivant sortant du sel et de dénoncer la violence sadique en la montrant partait peut-être de bons sentiments mais Giulo Testi n'avait pas le talent pour cela. Par contre, il avait de l'humour lorsqu'il à nommé un de ses films :'' la mort a pondu un oeuf'' avec Trintignan et Lollobrigida.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Tire encore si tu peux est une oeuvre... Violente, pessimiste, étrange, angoissante, intrigante, glaçante, viril, d'une dureté incroyable, et surtout exceptionnel.
    La violence, le pessimisme, la dureté... Toutes ces choses la, formidablement bien mise en scène, nous plonge dans un tout autre univers post-apocalyptique restant coincé dans nos gorges à ne plus vouloir en ressortir, un film glaçant d'un pessimisme incroyable, d'une violence inouï, et d'une tenace dureté parsemé de scènes totalement crus qui font de ce magnifique western italien un film culte qui restera à jamais sure le panthéon des meilleurs westerns. Ce film est un-peu l'histoire d'un homme qui après avoir voulut se venger d'un bandit traître et raciste, va connaitre un enfer encore plus sordide dans une petite ville Américaine reculé du milieu dix-huitième, avec l'arrivé des bandits portant de magnifiques sacs d'ors volés, tous les habitants vont s’entre-tuer pour pouvoir posséder ces misérable sacs d'or, spoiler:
    au final, le dernier à avoir acquis un de ces sacs, se fait tuer par son propre or, et le héro, choqué par ce qu'il vient de vivre, se sauve au triple gallo pour fuir ce monde de barbares, aveuglé par cette fièvre de l'or, qui ne réagissent que par la violence spoiler:
    . Au finale, Ce si vivo spara est une oeuvre magistrale, d'une dureté, d'une violence et d'un pessimisme extrême et glaciale, dénoncent la fièvre de l'or et les violences humaines dont vous aurez beaucoup de mâle à vous en remettre. C'est donc à voir de toute urgence si vous avez les nerfs lourds car aucun Cannibal Holocaust, A Serbian Film, Irréversible, Saw ou Snuff 102, ne vous sembleront aussi malsain et vous glacerons à ce point.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2013
    Très bonne musique de ce western spaghetti qui dure 1h51 chose rare. Il semble que Tomas Milian ai joué un des bandits de Sorro lors du repas.
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