Tire encore si tu peux est une oeuvre... Violente, pessimiste, étrange, angoissante, intrigante, glaçante, viril, d'une dureté incroyable, et surtout exceptionnel.
La violence, le pessimisme, la dureté... Toutes ces choses la, formidablement bien mise en scène, nous plonge dans un tout autre univers post-apocalyptique restant coincé dans nos gorges à ne plus vouloir en ressortir, un film glaçant d'un pessimisme incroyable, d'une violence inouï, et d'une tenace dureté parsemé de scènes totalement crus qui font de ce magnifique western italien un film culte qui restera à jamais sure le panthéon des meilleurs westerns. Ce film est un-peu l'histoire d'un homme qui après avoir voulut se venger d'un bandit traître et raciste, va connaitre un enfer encore plus sordide dans une petite ville Américaine reculé du milieu dix-huitième, avec l'arrivé des bandits portant de magnifiques sacs d'ors volés, tous les habitants vont s’entre-tuer pour pouvoir posséder ces misérable sacs d'or,
au final, le dernier à avoir acquis un de ces sacs, se fait tuer par son propre or, et le héro, choqué par ce qu'il vient de vivre, se sauve au triple gallo pour fuir ce monde de barbares, aveuglé par cette fièvre de l'or, qui ne réagissent que par la violence
. Au finale, Ce si vivo spara est une oeuvre magistrale, d'une dureté, d'une violence et d'un pessimisme extrême et glaciale, dénoncent la fièvre de l'or et les violences humaines dont vous aurez beaucoup de mâle à vous en remettre. C'est donc à voir de toute urgence si vous avez les nerfs lourds car aucun Cannibal Holocaust, A Serbian Film, Irréversible, Saw ou Snuff 102, ne vous sembleront aussi malsain et vous glacerons à ce point.