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Poun M
35 abonnés
17 critiques
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5,0
Publiée le 6 décembre 2013
Un classique et un chef d’œuvre, des acteurs poignants héros d’une épopée légendaire, une histoire romancée certes mais grandiose, une recherche caricaturale et psychologique de chaque personnages pour leurs donnés des identités propres. Ce film est un moyen certain de s’évader du quotidien et de s'imaginer partenaire de cette grande évasion pour embrasser la liberté...
Un film culte comme on aime. Le scénario est d'une simplicité remarquable avec quelques ingrédients qui mettent du punch pour rendre de l’intérêt à ce film. Steven McQueen est d'une excellence bien exploité dans son rôle et il a un très bon jeu d'acteur. Toutes les tentatives d'évasion sont bien pensées pour nous bien divertir. L’enchaînement des scènes est excellent pour voir de tout. On voit bien la difficulté de s'échapper d'une prison qui est bien surveillée mais pourtant les condamnés font l'impossible. Le film ne nous donne pas l'impression qui se passe grand choses mais on a du mal à s'ennuyer tellement que le casting nous occupe bien. On a droit à une très belle course-poursuite en moto de la part de Steven McQueen. Des décors qui montrent bien l'époque de la seconde guerre mondiale. Les costumes représentent bien l'époque. Un film à voir absolument.
Je n'ai qu'un reproche à adresser à ce film, il est trop court, je n'ai pas vu le temps passer. Aucun temps mort, même si certains évènements semblent romancés en diable, (les prisonniers qui obtiennent tout en vivant comme au club med), au nez et à la barbe de la Luftwaffe. Il reste un Steve Mc Queen réalisant une performance anthologique à moto, un Bronson montrant des faiblesses, des rebondissements à la pelle, la tragédie finale, des hommes prêts à tout pour la liberté, de l'héroïsme à la pelle, un classique qui vous emporte loin du quotidien et ne vous lâche pas. Grand film, décidément.
« La grande évasion » est resté un film mythique et la course folle de Steve Mac Queen sur sa moto le long des barbelés de la frontière suisse est encore dans les mémoires à l’époque de sa sortie en 1962 ou dans les dix ans qui ont suivi celle-ci. Aujourd’hui l’exaltation manichéenne du patriotisme et de l’héroïsme collectif qu’il génère peut paraître un peu naïf ou manipulateur après la purge imposée par les, Peckinpah (« Croix de fer », Cimino (« Voyage au bout de l’enfer »), Coppola (« Apocalypse now ») ou De Palma (« Outrages ») dans les années 1970 et 80 qui ont éclairé d’un jour nouveau le comportement de l’homme à la guerre. En 1962, le dernier conflit mondial était encore trop présent dans les mémoires pour que puisse transpirer la moindre introspection alors que les plaies étaient à peine cicatrisées et que chacun pensait à la reconstruction d’abord et à la consommation ensuite. Le grand Stanley Kubrick avait bien essayé de bousculer les consciences en 1957 avec son brûlot incendiaire sur le comportement de l’Etat-Major de l’armée française pendant la Grande Guerre avec « Les sentiers de la gloire » mais la censure l’avait bien vite rappelé à l’ordre. Plutôt qu’un témoignage objectif sur la vie dans les camps de prisonniers, il est préférable de voir « La grande évasion » comme un film d’aventures prenant comme contexte un fait historique réellement avéré, basé sur le récit de Paul Brickhill. Le choix de John Sturges pour réaliser le film, grand spécialiste du western, est sans doute la meilleure illustration de la vocation du film voulue par la United Artists dans la lignée des « Sept mercenaires » immense succès sorti deux ans auparavant et déjà réalisé par Sturges avec certains acteurs (Mc Queen, Coburn, Bronson) déjà présents au générique. A partir de ce postulat initial, John Sturges en professionnel aguerri peut montrer tout son savoir-faire, faisant alterner astucieusement l’aventure collective de ces officiers de tous bords obsédés par l’évasion pour repartir au combat et le comportement individuel du héros solitaire personnifier par Steve Mac Queen qui depuis « Les sept mercenaires » est la star qu’il faut pousser en avant. On se passionne pour la mécanique de précision montée par le commandant Roger Bartlett (Richard Attenborough) pour creuser simultanément trois tunnels même si on est souvent surpris par la bienveillance passive des gardes allemands. Les allers et retours de Steve Mac Queen au « frigo » rythme de manière cocasse la vie du camp et la forte tête finira par rejoindre la formidable entreprise tentée par Roger Bartlett. La bonne humeur qui se dégage tout au long des préparatifs nous fait perdre conscience des réels enjeux qui se trame derrière cette tentative mais Sturges dans un final remarquable nous ramène brutalement à la triste réalité de ce qu’est réellement une guerre. Inutile de préciser que « La grande évasion » est un film d’hommes, aucune femme n’apparaissant sur l’écran au long des trois heures que dure le film.
Un grand film sur la seconde guerre mondiale, au même titre que " Le jour le plus long" et " Il faut sauver le soldat Ryan" et " Un pont trop loin" . D'après une histoire vraie, même si les excellents bonus nous apprennent que les stars d'Hollywood à l'affiche se firent parfois prier... Pour en savoir plus
Excellent ! Doté d'un scénario extrêmement bien écrit, "La Grande évasion" entraîne le spectateur dans une histoire réelle et rocambolesque. En effet, la réalisation démontre son réalisme par sa mise en scène quoique l'aventure paraît loufoque. Mais elle reste très réussie. De plus, les acteurs sont parfaits et jouent très bien leur rôle. Ainsi, le film captive par des dialogues crues, des scènes cultes et un chef d'oeuvre difficilement égalable.
Tirée d'une histoire authentique, cette aventure vise l'univers des camps de prisonniers, les fameux stalag où John Sturges, en bon spécialiste du cinéma d'aventure et d'action, fait preuve de sa solide maîtrise, réunissant une distribution internationale, dont McQueen, Bronson et Coburn qui faisaient déjà partie de ses "7 Mercenaires". La désinvolture affichée par McQueen vis à vis des Allemands est assez réjouissante. Sturges fait partager au spectateur de façon remarquable, les préparatifs, la construction du tunnel, les astuces pour déjouer les Allemands, les rôles définis à chacun des protagonistes, et la mise au point de l'évasion avec toute l'organisation que ça implique. Le récit est bien mené, sans longueurs malgré la durée, rythmé par la musique d'Elmer Bernstein qui décline une marche virile en leitmotiv joué en plusieurs variations. L'humour et l'espoir, la peur et le courage marquent les différentes étapes de cette aventure aux mille péripéties que jouent avec conviction et efficacité les acteurs, et dont le morceau de bravoure célèbre reste la chevauchée motocycliste de Steve McQueen, scène qu'il a exécutée lui-même avec une moto allégée. A l'arrivée, la réussite du film en a fait un triomphe commercial et l'un des plus célèbres films de guerre, où le public se sent immédiatement concerné par le drame et l'héroïsme de ces prisonniers décidés à tout tenter pour s'évader. Du vrai grand spectacle captivant et en même temps un hymne à la liberté.
Considéré à juste titre comme un classique du film de guerre et du film d'évasion, ce méga blockbuster réunissait une distribution XXL de stars US et anglaises. L'histoire est simplissime (inspiré d'une histoire vraie) mais le script nous raconte en détail les péripéties de ses hommes pour se faire la belle. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils en ont rencontré des obstacles et subies des déceptions. Éloge du courage et du système D (contre un ennemi allemand plus que nazi, grande intelligence du script), le film est surtout dominé par la présence de la nouvelle superstar US de l'époque, le charismatique S. McQueen qui acceptera le rôle à condition que son rôle soit étoffé et qu'il puisse faire des cascades à moto (d'où la scène de poursuite, complètement fictive). Il incarne donc le héros américain archétypal : beau, insolent, débrouillard, fort et provoquant l'admiration. Le reste du casting est impeccable également et le rythme imposé par J. Sturges permet de ne pas voir passer les presque 3h de film ! C'est du cinéma à l'ancienne très bien fait, très bien mené, généreux et intelligent et jamais racoleur. D'autres critiques sur
Un pur chef d'oeuvre, il n'y a pas d'autres termes pour qualifier "la grande évasion". Réalisé voici une cinquantaine d'années, ce film n'a pas pris une ride, grâce à un casting exceptionnel (Steve mc Queen, Charles Bronson, James Garner, Richard Attenborough, James Coburn, Donald Pleasence..), et à un scénario passionnant de la première à la dernière minute. Les scènes cultes ne se comptent même plus tant elles sont nombreuses (les anglais qui trinquent à l'alcool avec les américains, le creusement des trois tunnels, l'évasion des prisonniers couchés sur des petits chariots, la peur panique de Bronson quand il doit rentrer dans un tunnel, la course à moto de Mc Queen pour échapper aux nazis...). La musique est quant à elle sublime, sublime qui est d'ailleurs un autre bon adjectif pour qualifier ce film exceptionnel et intemporel.
Si l'on excepte le pitch improbable de La Grande Evasion (des pros de l'évasion enfermés ensemble par les nazis dans un camp de haute sécurité pendant la seconde guerre mondiale alors que les tués auraient surement été plus plausible compte tenu de la barbarie du régime nazi), le côté vieillot et totalement dépassé (surtout au niveau de la musique et certains plans pas du tout raccord entre eux) et la psychologie des personnages pas du tout poussé on passe un très bon moment devant ce film ultra-héroïque mais pas pro-américains pour autant, très divertissant qui réserve quelques scènes d'actions excellentes(celle à moto est géniale) et sans aucune baisse de rythme malgré les 2h45 du film. Si l'on ne s'ennuie pas c'est partiellement grâce à la présence de tout une galerie d'acteurs aussi charismatiques les uns que les autres (surtout Steve McQueen... la classe incarnée) et à des séquences toutes bêtes mais qui pourtant sont ultra-jouissif. John Sturges est parvenu avec La Grande Evasion à doser savamment la bravoure et l'héroïsme des protagonistes évitant de tomber dans l'ultra-patriotisme, le film a certes pris un coup de vieux mais reste très distrayant sur toute sa longueur.
Film d'aventure (guerre?) culte, typique des années 60, avec quantité de stars au casting, la grande évasion a certes un peu vieilli mais reste agréable à suivre. Bien que l'action ne soit guère au rendez-vous, on ne s'ennuie pas un instant ; La tension est permanente dans le jeu du chat et de la souris qu'entreprennent les prisonniers et leurs gardiens. La réalisation est nette et soignée et le plaisir est grand de voir jouer tous ces acteurs mythiques. Le camp de prisonnier ainsi que le climat qui y règne sont globalement bien retranscrits, même si on se dit que la vie y était probablement moins facile que le film veut bien le montrer. L'humour omniprésent donne au film un côté un peu décalé fort sympathique, toutefois les scènes dans les tunnels sont vraiment angoissantes (attention aux claustrophobes!). Enfin la scène ou S. McQueen tente de franchir la frontière avec sa moto fait partie de la légende du cinéma américain. Revoir ce long métrage est toujours un plaisir, aucune raison de le bouder !
Effectivement un très grand film ais quelques interrogations sur la véracité de certains faits (le matériel chapardé, la nourriture en abondance... nous sommes en 1943 et avec des officiers fugitifs tentés par la récidive.. Ceci, nous sommes pris dans le fil conducteur et la reprise à la TV en 2013 est une réussite.