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gandalf001
17 abonnés
952 critiques
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4,0
Publiée le 11 février 2016
La grande évasion est un film qui a bien vieilli et qui bénéficie le fait de relater une histoire vraie. Le rythme est bon ce qui est rare pour un film de cet époque. Le film s'attache surtout à la préparation de l'évasion ce qui est en effet le plus intéressant. La tension est bien gérée. Le seul mauvais point est la musique parfois soûlante.
Là encore, difficile de ne pas regarder ce film sans avoir en tête toutes les références ou clins d’œil qui lui ont été fait maintes fois dans d’autres films et émission. Bien sûr, ce film donnera presque naissance à un genre basé sur l’évasion, si bien que ce retour aux origines peut sembler bien banal. Ce n’est pas faux, ça a peut-être empêché la grande jouissance me concernant, mais cela n’a pas empêché le plaisir. Or, finalement, c’est là l’essentiel…
Un casting de rêve (Bronson, Coburn, McQueen, Attenborough, etc.), un camp de prisonniers étroitement gardé, un évasion d'envergure : "The Great Escape" est certainement l'un des meilleurs films de stalag. En tout cas, l'un des plus rondement menés. On ne s'ennuie pas une seconde, que ce soit lors des longs préparatifs ou lors de l'évasion en elle-même. Certes, le film aurait pu creuser un peu plus le thème de la liberté ou du devoir du soldat, mais le résultat est parfaitement satisfaisant. Un classique.
Un chef d'oeuvre avec le légendaire Steve McQueen qui joue un officier américain dans un camp de prisonniers de guerres surveillés par des nazis. L'officier prépare sa grande évasion. Il s'est déjà plusieurs fois auparavant. Arrivera-t-il cette fois-ci au péril de sa vie ?
Un peu long a mettre en place, le film fini par être tres divertissant. Les allemands font office de figurants et le ton est délibérément leger... Mais il y a un bon suspense et un dénouement et une fin assez inattendue.
Culte, cette Grande Evasion se suit avec beaucoup de plaisir, l'excellent scénario et le casting ravissant aidant. Seulement, une fois accomplie, le film s'allonge, se traîne, et l'ensemble perd de sa superbe.
Une histoire vécue dont les faits principaux sont relatés avec justesse. Des aviateurs alliés – particulièrement arrogants dans le film et rois du système D – ridiculisent leurs geôliers allemands (sans SS ni Gestapo) en s’évadant par un tunnel qu’ils ont construit... malheureusement trop court. C’est la partie la moins bonne du film avec ses clichés de personnalités viriles, désinvoltes ou héroïques, plus l’aveugle et le pétochard de dernière minute... La fuite après évasion est bien meilleure avec notamment une poursuite à moto homérique. On note une distribution très haut de gamme à la tête de laquelle fanfaronne Steve McQueen.
Un chef d'oeuvre du cinéma ! John Sturges a réalisé l'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma. En effet, l'histoire (quoique classique aujourd'hui) était à l'époque assez révolutionnaire de part l'écart très restreint entre la fin de la seconde guerre mondiale en 1945 et l'année de tournage du film, en 1963. Tout est parfaitement maîtrisé, la mise en scène est solide, la reconstitution est très fidèle avec un tournage en Allemagne (les décors, les costumes, les gens, les véhicules, tout est fidèle à l'époque de la SGM) et des prestations d'acteurs uniques. Tous les acteurs sont absolument excellents : James Garner, Richard Attenborough, Donald Pleasence, James Coburn, autant d'acteurs que de personnages ayant chacun ses caractéristiques et magnifiquement interprétés ; on s'arrêtera sur Charles Bronson très classe et relativement jeune à l'époque, qui livre une prestation sérieuse en contradiction avec ses rôles habituels dans les westerns ; David McCallum (que l'on connaît aujourd'hui pour son rôle de "Ducky" dans NCIS Enquêtes Spéciales) est un second rôle intéressant qui préfigurait un bon acteur (notamment de séries TV) ; enfin venons-en au maestro, Steve McQueen (un des mes acteurs préférés), très charismatique ici et qui à une vraie gueule de cinéma, sacrément bogoss pour l'époque.. Notons que l'une des scènes finales en moto (restée célèbre dans l'histoire du cinéma) a été voulue par Steve McQueen (en effet celui-ci devait s'échapper en train comme la plupart des autres) et tournée à la fin du film, cette scène a été l'objet d'un contentieux entre McQueen et John Sturges dont l'amitié sera finie à cause de cela. En tout cas, cette scène finale est juste excellente, portée par une musique d'Elmer Bernstein, restée elle aussi célèbre et qui s'intègre parfaitement dans le contexte du film. Ce film est donc de nos jours, un classique sur un film sur la SGM qui est une épopée sublime. Pendant près de 2h45, on suit l'histoire avec attention et suspense et on espère que leur plan d'évasion va marcher comme prévu. A noter aussi, des notes d'humour assez fines, placées ici et la dans le film et qui sont justes excellentes ! Bref, The Great Escape réalisé par John Sturges est l'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma américain et propulse au rang de grand réalisateur M.Sturges ainsi que Steve McQueen au rang d'acteur de légende. C'est un chef d'oeuvre, juste excellent.
Une histoire et un casting de luxe pour un classique du 7ème art. "La grande évasion" est prenant grâce à son scénario (les évasions adaptées sur grand écran tiennent, en principe, le spectateur éveillé) emporté par un trio légendaire. Certes, aujourd'hui, un gros coup de vieux sera clairement apparent, adossé à quelques longueurs sans oublier des images accélérées pour une impression de vitesse dégueulasse...enfin bon, 1963, on pardonne certaines choses. Ce film reste une pierre nécessaire à la construction du monument cinématographique et se laisse encore grandement apprécier aujourd'hui, et pas seulement pour le coté nostalgique.
Le générique commence avec la célèbre musique d'Elmer Bernstein que vous sifflerez meme après le film.C'est un veritable plaisir que ce film devenu référence du genre.Veritable film d'aventures avant tou c'est aussi une histoire humaine.Le film qui consacra Steve McQueen est aujourd'hui culte et inspirera bien d'autres films après.Le casting est phénoménal,chaque personnage ayant sa petite histoire.Pour moi un film de chevet.
Un film remarquable porté par de grands acteurs (Steve McQueen, James Garner, Richard Attenborough, Charles Bronson, Donald Pleasence, James Coburn,...) dans des rôles à leurs mesures et par un scénario en béton où, sur près de trois heures, aucune scène est inutile. John Sturges a réalisé ce film avec une maîtrise hors du commun car insère beaucoup d'humour dans son film sans pour autant tomber dans le commercial absurde où tous les protagonistes principaux restent en vie à la fin. Bien au contraire, de nombreuses scènes dramatiques surgissent sans que l'on s'y attende (Exécutions,...). Puis la poursuite en motos est inoubliable... Tout comme le reste du film !!!
L'histoire dont s'inspire ce film est rentrée dans la légende : au court de la Seconde Guerre Mondiale, des prisonniers anglophones, as de l'évasion, sont rassemblés dans un camp nazi spécialement conçu pour contrer toute tentative de fuite. Le film nous garantit une reconstitution des faits authentiques mais rien n'est vraiment sûr... Ce qui est sûr, c'est que John Sturges, l'auteur du célèbre western "Les Sept mercenaires" s'est surpassé dans la composition du casting de cette Grande Evasion : Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn, Donald Pleasence, Richard Attenborough, ... Le film fait ainsi partit de ces nombreuses oeuvres sur le conflit le plus meurtrier de l'histoire qui fleurirent dans les années 60, des films qui associaient un casting de grande classe à une histoire souvent palpitante et une réalisation à grand spectacle ("Les Douze Salopards" et "Le Jour le plus long" en sont deux exemples). "La Grande Evasion" semble pourtant sortir du lot et s'imposer comme le meilleur film sur le sujet de la décennie. La musique d'Elmer Berstein tout d'abord, novatrice et tout bonnement excellente, y contribue. Certaines séquences ensuite, devenues mythiques, comme l'évasion par le tunnel où le suspense y est à son paroxysme mais aussi les 40 dernières minutes à la fois trépidantes et dures avec une fin bouleversante. Enfin, John Sturges semble avoir gagné en maturité depuis son précédent film et se contente de faire ce qu'il sait faire : nous offrir un spectacle inouï qui, encoe aujourd'hui, a du mal à trouver un successeur crédible.
Un grand film de guerre hollywoodien avec une ribambelle de stars des années 60 (Steve McQueen, Charles Bronson, Richard Attenborough...), une histoire captivante inspirée de l'évasion du stalag Luft III et un rythme qui ne faiblit pas sur la durée. Bien entendu, aujourd'hui il souffre du principal défaut du cinéma de cette époque, très romancé et loin de toute forme de réalisme, style le héros bien rasé qui meurt sans verser une goutte de sang sur son uniforme repassé. Pourtant, même s'il mériterait un remake moins aseptisé, la version originale restera toujours un grand classique inoubliable.
On a beau voir et revoir ce film, on (je) s'en lasse pas.
Un casting grandiose, un scénario bien structuré. Ce film de guerre - d'aventure est prenant. On ne voit pas les 3h de film passé.
Alors oui, malgré que c'est tiré d'une histoire vraie, ce film est romancé et cela lui donne un côté fictif : mais c'est tellement bon qu'on n'en prend pas grief.
Figure incontournable du genre cinématographique des films d'évasion, à la mode depuis 1937 et La Grande Illusion, La Grande Evasion en est également l'une des dernières réalisations. Trente ans après les événements réels du film, John Sturges adapte donc au cinéma le récit autobiographique de l'ancien pilote de chasse australien Paul Brickhill, évadé du camp de prisonniers Stalag Luft III, situé en Pologne et contrôlé par la Luftwaffe. Des aviateurs britanniques, canadiens, australiens, polonais et américains y sont retenus prisonniers dans des conditions de détention confortable, ce qui ne les empêche pas d'organiser une vaste opération d'évasion pour offrir la liberté à 250 captifs. Mais bien que finement mené, le plan ne se déroule pas comme prévu... Pour l'époque, cette réalisation dispose d'un budget conséquent de 4 millions de dollars, principalement consacré à faire venir de grandes stars internationales. D'ailleurs, l'affiche du film fait rêver et réunit notamment Steve McQueen, Charles Bronson et James Coburn pour la première fois depuis leur apparition célèbre dans les Sept Mercenaires (1960). Et cet investissement a fini par payer puisque les recettes du film sont mirobolantes pour l'époque, avec plus de cinq millions de dollars de bénéfice. Toutefois, ce succès populaire ne se retrouve pas auprès des critiques du milieu puisque la seule distinction obtenue est le lauréat de meilleur acteur pour Steve McQueen dans le cadre du Festival du film de Moscou, même si le public russe a été choqué de la place accordée aux prisonniers soviétiques dans l'oeuvre de Sturges, une réaction compréhensible en comparaison du traitement accordé aux prisonniers américains et anglais. Néanmoins, ce film de guerre injustement écarté par les critiques profite de cascades à moto parfaitement maîtrisées, en partie grâce à l'acteur principal Steve McQueen, dont il s'agit ici de la première apparition au devant de la scène et qui lui ouvre la voie de nombreux autres rôles principaux dans les années qui suivent. D'ailleurs, cette mise en avant a attisé la jalousie du Lion Bronson, insatisfait d'être relégué à un rôle secondaire. Parmi les autres membres du casting, on retrouve James Garner, lauréat du Golden Globe de la révélation masculine cinq ans plus tôt ; Richard Attenborough, que l'on connait mieux pour son rôle d'Hammond dans Jurassic Park mais qui réalise ici l'une de ses prestations les plus connues ; et James Coburn, encore méconnu du grand public.