La grande évasion n'est d'abord pas un film de guerre dans la dimension traditionnelle du genre, ici point de grandes scènes de combat ou d'attention particulière dédiée aux armes, mais une réflexion sur la condition de prisonnier de guerre. Le scénario est un réalité composé de deux parties. La première est consacrée à la vie quotidienne dans un camp de prisonniers et à la mise en place de tous les stratagèmes possibles et imaginables pour s'évader de l'oflag. L'ambiance y est bon enfant et l'on s'attache à la personnalité de chacun des protagonistes, œuvrant individuellement pour créer les conditions d'une rédemption commune. John Sturges met alors un point d'honneur à nuancer le comportement des soldats allemands vis-à-vis de l'Etat nazi, la personnalité du commandant du camp pose d'ailleurs particulièrement question. La seconde partie du film est plutôt consacrée au déroulement de l'évasion et à la course-poursuite qui s'ensuit entre évadés et Gestapo. On découvre alors un discours beaucoup plus militant, une ambiance plus noire et parfois un questionnement dérangeant sur l'engagement, le prix de la liberté. Au final, cet hommage romancé aux faits réels du Stalag Luft II est très réussi. Il s'agit très probablement d'un des tout meilleurs films de John Sturges, très abouti et servi par une palette incroyable de stars : de Steve McQueen à Richard Attenborough, en passant par James Garner, James Coburn et Richard Bronson ... Un film qui mérite encore aujourd'hui ses (très) régulières diffusions à l'occasion des fêtes.
Un grand classique du film de guerre avec une distribution du tonnerre où l'on croise les tenors du cinéma "qui en a" de l'époque, McQueen, Bronson, Coburn et compagnie qui durant toute la durée du film même si on l'a vu et revu, nous tient en haleine. De l'humour, un brin d'action et surtout une pléïade d'acteurs formidables, en bref un film dont je ne me lasse pas après de multiples visions et qui au final nous laisse toujours sur la même impression, celle d'un film entièrement maitrisé et réussi et cette même impression de plaisir intense.
LA GRANDE EVASION (1963):En 1943, les autorités allemandes ont fort affaire devant l'ingéniosité de certains prisonniers de guerre alliés. Ceux-ci, les experts de l'évasion, se sont tous retrouvés dans le même camp de captivité pourvu d'une sécurité maximale. Mais, ce faisant, les nazis ont involontairement créé la meilleur collaboration des génies de l'évasion. Fondée sur une histoire vraie, LA GRANDE EVASION prendra quand même quelques libertés. Steve McQueen tendant un filin à travers la route: Comment pouvait-il savoir qu'un motard allemand serait passé par là? Devant une voiture ou un camion ce filin n'aurait eu aucune résistance. Mais pour cette histoire insolite, bravo messieurs. Bref! ici c'est du cinéma hollywoodien, offrant un grand spectacle grâce à la participation d'une belle équipe d'acteurs: Steve McQueen (La Tour Infernal), Charles Bronson (Les Douze Salopards), James Cobum (Les Sept Mercenaires), Richard Attenborough (Jurassic Park). Un film distrayant qui commence à prendre tout de même quelques rides.
Des prisonniers d'un camp allemand durant la seconde guerre mondiale tentent de s'évader en construisant un tunnel sous-terrain sans se faire remarquer des nazis, autant dire que l'ambiance est plutot électrique et prenante. Le suspens est à son comble lorsque l'évasion devient effective, et toute la dernière partie du film montre certains de ces évadés du camp tentant de fuir l'Allemagne, une autre prison à sa façon. Avec une pléiade de grands acteurs dont Steeve McQueen et Charles Bronson, on est dans un grand et long film témoignant du courage de certains individus durant la guerre, préférant risquer leur vie plutot que de la vivre enchainée.
Sentiment étrange en regardant ce film pour la première fois. On a l'impression qu'on l'a déjà vu, tellement toutes les scènes ou presque, la musique et les situations sont devenues cultes. Un classique du cinéma, qui n'est plus la peine de dire qu'il faut le voir au moins une fois. Les acteurs sont tous devenus connus par la suite, et leurs prestations dans ce film n'y sont pas pour rien. A voir une fois obligatoirement.
Ne s'intéressant ni à un point de vue sur la guerre, ni à la dénonciation de la barbarie nazie (à l'exception d'un court passage sur l'exécution sommaire de fugitifs repris par la Gestapo), le film est un pur, mais génial divertissement sur fond de suspense (l'évasion aboutira-t-elle ? combien d'évadés échapperont à la recapture ?), très bien mené en dépit de quelques grosses invraisemblances (la facilité avec laquelle deux évadés s'introduisent sur une base aérienne et vole un avion allemand). Parmi les morceaux de bravoure dévolus aux différentes têtes d'affiche, la plus notable est la tentative d'évasion à moto de Steve McQueen.
Un passionnant récit d'aventure sur l'évasion de prisonniers d'un camp allemand. Avec son prestigieux casting, son scénario malin et riche en rebondissements et sa petite dose d'humour, le film est un vrai plaisir.
Une oeuvre d'un autre temps avec son casting pléthorique et son intrigue malicieuse. Quelques longueurs, parfois un peu surjoué mais ça reste un grand moment de cinéma et un immense classique avec un bon lot de répliques ou de scènes cultes.
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5,0
Publiée le 18 avril 2009
Un film mythique où les valeurs de l'honneur sont primordiales! John Sturges retrouve ici sa star Steve McQueen pour la troisième fois! La liste des seconds rôles est impressionnante avec des noms comme James Garner, James Coburn, Richard Attenborough, Charles Bronson, Donald Pleasence, David McCallum ou Gordon Jackson! La structure même du scènario prèsente chaque personnage et met en valeur sa spècialitè (le chapardeur, le fossoyeur, le roi du tunnel, le roi du frigo...). Certaines scènes sont tournèes avec un peu de lègèretè pour contrebalancer l'ambiance gènèrale de cette "grande èvasion". Cette fois, malgrè une distribution prestigieuse, McQueen est bien la vedette du film et les scènes lègendaires de poursuites en moto ont même ètè ècrites à son intention afin qu'il puisse les rèaliser lui-même! D'ailleurs, il est le seul à maîtriser complètement les motos et est même obliger d'endosser un uniforme allemand pour conduire la moto qui le poursuit! "The Great Escape" sera un immense succès internationnal et rèalisera plus de cinq millions de dollars de recette lors de sa sortie aux Etats-Unis (et nous sommes qu'en 1963). Le pilote amèricain "Capitaine Virgil Hilts" avec son gant et sa balle de baseball va faire de McQueen une star internationale! C'est le premier vrai rôle où l'acteur peut-être lui-même, c'est à dire dècontractè, arrogant, solitaire et fanatique de moto! Entre ruses et chapardages, diversions et tunnels, Sturges signe un grand monument du cinèma amèricain, riche en morceaux de bravoure, avec l'inoubliable partition d'Elmer Bernstein...
Ce grand classique du film de guerre reste encore aujourd’hui un captivant divertissement. De fait, on n’est pas dans une grande reconstitution historique qui cherche à rendre tous les détails authentiques, mais davantage dans un film qui assume de manière réjouissante son aspect de divertissement. Sans jamais vraiment basculer dans la comédie, on a donc droit à de nombreux traits d’humour qui allègent heureusement le film. Toutefois, au-delà de l’aspect un peu superficiel, ce film n’oublie pas de soulever des questions profondes sur le sens de ce qu’il nous montre. En effet, le constat mitigé posé à la fin du film remet intelligemment en question (sans vraiment y répondre) le bien-fondé de l’évasion et de ses conséquences. Enfin, le film parvient à éviter tout manichéisme (ce qui surprend toujours, venant d’un fleuron du cinéma hollywoodien dans toute sa splendeur) en ne montrant pas tous les Allemands comme des nazis, ni tous les Américains comme des super-héros… Et finalement, c’est en montrant aussi leurs faiblesses, et donc leur humanité, que John Sturges parvient à nous faire vibrer au récit de l’histoire de ces hommes qui, certes, n’étaient pas tous des saints, mais qui, tous, étaient des héros.
Avec ce film de guerre où l'on suit des prisonniers Américains et Anglais tentés de s'évader d'un camp en creusant trois tunnels, John Sturges nous livre une divertissante et palpitante aventure, contenant plusieurs morceaux d'anthologie encore célèbre aujourd'hui. Le scénario est bien ficelé et les personnages sont vraiment attachant et bien écrit, que ce soit le fugitif surnommé "Le Roi de L'évasion" (Steve McQueen), le claustrophobe (Charles Bronson) ou encore le faussaire dont la vision baisse peu à peu (Donald Pleasence). La bande-originale entrainante est devenu aussi célèbre que le film, elle colle parfaitement bien au récit. Et enfin "La Grande Évasion" est porté par un casting hallucinant composé notamment de Steve McQueen (qui a quand même fière allure en moto !), Charles Bronson et James Coburn, tous à la hauteur de leur réputation. Une belle aventure, divertissante, palpitante et captivante !
Un film étonnament drôle là où on ne l'attendait pas. Un excellent film avec un casting testostéroné qui se regarde avec plaisir et sans ennui. Un classique !