Tout est mythique dans ce film, même si vous ne l'avez pas vu, vous le connaissez par les nombreuses reprises et références faites dans les films (notamment la version des studios Aardman : Chicken Run !). La musique sifflotante, le plan d'évasion (qui m'aura rendue bien claustrophobe par moments !), le saut en moto de Steve McQueen...on s'en souvient même des années après. Un peu romancé, car en réalité seuls trois prisonniers ont réussi à s'échapper pour de bon, mais il fallait bien augmenter le suspens pour toucher le public. Les répliques cyniques des prisonniers faites aux gardes et supérieurs sont jouissives, et l'on ne peut qu'admirer l'ingéniosité du plan et le courage incroyable des hommes qui l'ont exécuté (étant une reprise du vrai plan). Les décors sont exceptionnellement bons pour l'époque, on évite le carton-pâte et l'effet "confinement studio", comme si l'on savait déjà que ce film allait devenir un grand (très grand) film. Un bel hommage aux hommes qui ont tout tenté pour fuir l'oppression, et à qui l'on doit un magnifique message d'espoir à la fin de cette adaptation. Le terme "culte" est amplement mérité.
C'est du grand cinéma, quand on regarde la qualité des comédiens : McQueen, Coburn, Bronson, Gardner puis Donald Pleasance. C'est un délice de les voir ensemble, surtout dans un grand classique. De l'humour (avec les va et vient de McQeen au frigo), et la célèbre musique du film, le meilleur du genre avec des acteurs splendides et une réalité de l'histoire. Sans oublier la poursuite en moto faite par Steve McQueen lui-même, à voir.
John Sturges a toujours été rempli de bonnes intentions et du souci de bien faire, mais il n'a jamais été un très grand réalisateur. Dans son soucis de faire du spectaculaire, il en oublie le réalisme spoiler: (comment un officier de l'aviation britannique pourrait-il être quasiment aveugle ?) Et puis cette unanimité dans le camp est touchante : pas d'opposition, pas d'espion, pas de mouchard… Et puis trop c'est trop on trouve tout dans ce camp de prisonniers, ce n'est plus un camp, c'est un super marché !) Alors d'accord on fait avec mais qu'on arrête de nous bassiner en nous disant que c'est inspiré d'une histoire vraie par ce que dans cette affirmation le seul mot important c'est justement "inspiré". Billy Wilder dans Stalag 17 avait remarquablement saisi la condition des prisonniers de guerre dans sa sordide réalité, Sturges lui s'amuse. Il nous faut aussi parler des longueurs : cette longue et pénible spoiler: scène de distillation et de distribution d'alcool de patates sert à quoi ? Alors prenons le film comme un spectacle, et vu comme ça, ça fonctionne d'autant que la dernière partie qui constitue une rupture de rythme est passionnante à souhait. La grande évasion reste un grand film mais ne peut mériter le qualificatif de chef d'œuvre.
Le producteur-réalisateur John Sturges a adapté le roman éponyme de Paul Brickhill de 1950 avec un casting légendaire, et de la pudeur, pour reconstituer l'évasion massive de 1944 du camp de prisonniers de guerre nazi Stalag Luft III. Et, ainsi, rendre hommage aux spoiler: cinquante hommes assassinés par Hitler et la Gestapo après que tous les prisonniers de guerre alliés, sauf trois, aient été repris .
Un livre et un film qui témoignent du sacrifice d'une génération pour libérer le monde du joug nazi.
A une époque où nous assistons à nouveau à la montée des extrêmes politiques – comme dans les années 1930 – des ouvrages aussi essentiels devraient faire partie du programme de nos écoles, afin d’honorer la promesse du procès de Nuremberg : « Plus jamais ça ! »
J’adore ce film, inspiré d’événements réels où les allemands regroupent dans un camp unique des prisonniers alliés, tous experts en évasion. Le scénario suit dans un premier temps les préparatifs et la construction des tunnels, puis dans un second, la folle course vers la liberté des fugitifs. Porté par un casting de noms prestigieux, parmi lesquels on trouve Steve McQueen, James Garner, Richard Attenborough, Charles Bronson, Donald Pleasence et James Coburn, « la Grande Evasion » fait partie de ces films que je ne lasse pas de revoir depuis mon enfance. Une œuvre magistrale de John Sturges, pas exemptée de défauts non plus, mais qui vieilli admirablement bien.
je n'ai pas du tout aimé et pour plusieurs raisons. Déjà certains acteurs sont franchement mauvais, notamment l'écossais et le garde allemand. Ensuite, je trouve la mise en scène totalement abérrante. On croirait que la prison chez les nazis, c'est le club med... Je veux bien croire que les pilotes avaient un traitement de faveur, mais y'a des limites à l'adaptation...
Un super film. John Sturges nous offre là un très grand moment de cinéma, avec des scènes époustouflantes et un scénario très bien construit. Les personnages sont très étoffés et sont tous interprétés de manière impérial, à l'image de Steve MCQueen, Richard Attenborough, James Garner ou encore James Coburn. Quelques scènes sont même restées cultes. Bref, un grand moment!!
Grand film d’action et d'évasion à grand spectacle, l’ensemble est suffisamment rythmé, romancé et épique pour en faire une référence du genre. Captivant, le film propose son lot de bravoure et de suspens, accompagné par un casting inestimable. Du très bon.
Dommage, on s'attend à bien mieux. C'est un film old school dés sa sortie et on s'ennuie grave à voir creuser ces prisonniers. Quelques uns s'échappent et comme dans Prison break, on espère un peu d'action et de suspens...mais il ne se passe presque rien. Et le final est débile. Du John Sturges, quoi.
Inspiré d'une histoire vraie, ce film de guerre, entremêlé d'action et d'aventure, possède un excellent scénario, une mise en scène superbement orchestrée, une époustouflante reconstitution et est interprété par un éblouissant casting. Un chef-d'œuvre.