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Un visiteur
2,5
Publiée le 5 avril 2009
Western atypique dont le héros, un aristocrate anglais fait prisonnier par des indiens, parvient à s’imprégner de la culture sioux jusqu’à devenir leur chef. Certaines images sont crues, celle du rite de scarification par exemple, mais elle montre bien le sacrifice nécessaire pour accomplir cette conversion. Passant outre la souffrance, c’est sa propre identité, sa dignité et sa culture qu’il s'apprête à sacrifier.
Le point de départ du film est très intéressant, découvrir l’Amérique en partant non pas du point de vue de l’homme blanc, mais de celui d’une tribu d’Amérindiens, des Sioux pour la circonstance. Le fil rouge est l’intégration d’un Lord anglais dans cette tribu avec comme summum un rite du soleil assez éprouvant pour le spectateur. Richard Harris, que l’on retrouvera dans le « Convoi sauvage » (1971), autre western âpre, va progressivement s’intégrer à cette tribu, tomber amoureux d’une belle squaw, et voir s’éloigner ses velléités d’évasion. Il va passer d’un statut de « cheval » à un statut de quasi « chef de clan ». L’attaque des Sioux par les Shoshones (avec ses conséquences dramatiques) est le clou du film. J’aime beaucoup le côté quasi documentaire de ce « Un homme nommé cheval ». Les personnages sont attachants à l’image de la grand-mère (Judith Anderson). Dommage que des acteurs « blancs » personnifient des Amérindiens (autre époque, autre mœurs). Idem pour l’utilisation, par moments, d’effets psychédéliques par vraiment utiles. L’histoire est simple, humaniste, et le propos universel. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Avant Danse avec les Loups, il y a eu Un Homme Nommé Cheval. L'histoire est intéressante, bien interprétée et, pour une des premières fois, donne à voir les coutumes des indiens sans les prendre uniquement pour des sauvages.
Un grand film, particulièrement impressionnant. À la fois film ethnographique sur une tribu Sioux, film d’aventure et d’action. Les souffrances, puis l’adaptation et l’apprentissage de ce lord anglais, jusqu’à l’inclusion réussie dans cette tribu sont remarquables. En particulier la cruelle scène d’initiation, qui est vraiment réussie. Du côté Indiens, on est loin des clichés habituels et l’on distingue bien entre ce qui fait d’eux une société très particulière et, malgré tout, des humains comme les autres. On a droit à la langue sioux, sans sous-titres, paroles et gestuelle, très intéressant. L’intrigue reste toutefois basique, voire convenue et je n’ai pas très bien compris pourquoi spoiler: ce départ à la fin , sauf à ménager une suite (ce qui est le cas, il y en aura deux).
Vu il y a plusieurs années de cela , ce western est étrange et marque la fin de la période faste des années50-60 des westerns hollywoodiens . Le récit est plutôt original sur les mœurs et coutumes indiennes et a peut être inspirer Kevin Costner pour " Danse avec les loups" mais il manque de souffle et est parfois caricatural . L'ensemble est sauvé par l'interprétation magistrale de Richard Harris qui semble envouté par ce rôle . Quelques plans animaliers et une scène de rite plutôt rare à l'écran agrémentent ce western mais cela ne suffit à le classer parmi les plus grands .