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Hotinhere
580 abonnés
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4,0
Publiée le 15 mai 2023
Une comédie policière culte, à la mise en scène stylée, incarnée par son duo glamour et rythmée par la sublime BO “The Windmills Of Your Mind” de Michel Legrand. On ne s'en lasse pas.
Le duo Faye Dunaway / Steve McQueen fonctionne bien. J'ai surtout aimé le rôle et la façon de l'interpréter de Faye Dunaway qui apporte un réel intérêt au film. Si non, l'histoire est plutôt sympa. L'utilisation du Split screen est pas mal mais le réalisateur en abuse vraiment.
Un grand film qui met en lumière le charisme très ‘smart’ de Steve McQueen et ce n’est pas pour rien qu’un remake avec Pierce Brosnan (M.Bond) a été réalisé. D’habitude ‘King of cool’, il prend les traits d’un milliardaire beaucoup plus guindé, solitaire et terriblement pédant. Certes, une partie du personnage reprend quasiment à l’identique le rôle de Sir Charles Lytton dans ‘La Panthère rose’ tourné 5 ans plus tôt mais l’interprète de ‘Bullitt’ réussi le pari d’imposer sa version du gentleman cambrioleur. On a donc droit au style classique du polar d’investigation mais sans scènes d’action, avec pour simples attraits la classe de McQueen, le professionnalisme de Faye Dunaway en détective d’assurances très préoccupée et une trame bien plus tournée vers le mystérieux coupable et ses motivations énigmatiques que vers une quelconque morale sur le banditisme. Le but est en effet plus de mêler séduction et intimidation en mettant en premier plan le couple Thomas Crown-Vicki Anderson. Cet amusement est d’ailleurs relégué par des symboles (parfois grossièrement exposés mais le sujet n’est pas là) qui parcourent toute l’histoire. Niveau son, bien que Michel Legrand eu reçu l’oscar en 69, on note une connotation fin 60’s vieillissante même si cela reste encore novateur aujourd’hui (entre jazz, synthé, très instrumental)… l’inspiration envers Lalo Schifrin est indéniable. Hal Ashby fait ses débuts en tant que monteur-producteur et on note déjà une grande inventivité (les fondus colorés très psyché, l’emploi du split screen, les gros plans à la Sergio Leone) : la scène du jeu d’échec est par exemple sublimé. Norman Jewison explore de nouvelles pistes esthétiques pour renforcer les émotions que procure le film et tout l’intérêt est que ces émotions diffèrent totalement de ce qu’on peut trouver dans un film du même genre : Pas de spectaculaire, peu de suspense, de la réflexion, de l’ambiguïté et finalement une œuvre à part que l’acteur principal qualifie de favorite.
scénario invraisemblable, avec un hold up invraisemblable, une enquêtrice invraisemblable qui choisi le coupable sur photo ! à voir donc, pour le duo MacQueen - Dunaway et leur ludique duel psychologique et la musique eternelle de Michel Legrand.
Décevant, car ce film est connu et son début annonce un bon scénario. Mais lorsque le film prend rapidement son virage "romantique", l'histoire s’essouffle et finit par perdre de l'intérêt, malgré les bons acteurs.
Thomas Crown, millionnaire qui s'ennuie, décide d'organiser un braquage en donnant des instructions bien précises à chacun des bandits sans jamais se les faire rencontrer ailleurs que durant le casse. Insoupçonnable, Thomas Crown va pourtant rapidement être dans la ligne de mire de la séduisante Vicki Anderson, enquêtrice pour une compagnie d'assurance. Celle-ci, persuadée que Crown est l'instigateur du braquage, va entreprendre un jeu de séduction avec le millionnaire. A ce jeu du chat et de la souris, qui sera trompé et qui attrapera l'autre ? Scénaristiquement, le film est assez mince et doit beaucoup à l'audace formelle de Norman Jewison. Le cinéaste, découvrant avec bonheur l'existence du split-screen, le popularise à travers une mise en scène pop et résolument colorée, pur produit de son époque sentant bon les années 60. L'intrigue, finalement assez fine, doit beaucoup au magnétisme du couple vedette : Steve McQueen inonde l'écran de charisme dans un de ses rôles les plus populaires tandis que Faye Dunaway est au sommet de son art, maniant son corps comme personne. Plusieurs moments inoubliables sont à compter : la partie d'échecs suggestive, la chanson "The Windmills of your mind" de Michel Legrand, le casse... Une œuvre culte aux dialogues ciselés et au charme fou...
Un Jawinson inspiré avec un duo charismatique et une intrigue certes peu probable mais prenante. La réalisation originale (première utilisation de split screen, bande son) ainsi que de magnifiques scènes (partie d'échec notamment) en font une oeuvre remarquable.
Brillantissime film de Norman Jewison Steve Mc Queen en riche banquier intelligent et fin stratege. L'ambiance des annees 70 : chic et charme Un regal !
Plutôt déçu. Mcqueen n'est pas crédible pour un sous, les personnages pas très interessants, et la réalisation molle, très molle finit de nous achever et nous laisse dans l'ennui. Seul la scène de partie d'échec érotique parvient à nous réveiller. Et je ne parle pas non plus de sa narration raté avec ses split screen aussi inutiles que chiant.
Un bon film policier avec une histoire interressante et un mémorable jeu du chat et de la souris entre la superbe Faye Dunaway et le grand Steve Mcqueen, qui jouent leur rôle à merveille. Le final, assez surprenant, aurait cependant pu être meilleur. Mais cela reste tout de même un polar de très bonne qualité.
Steeve McQueen, Faye Dunaway forcement ça en jette sur l'affiche. Le problème à mon sens c'est que c'est un film qui vieilli mal (sous réserves: je n'était pas né à l'époque ou il est sorti...). La musique et les effet de montages font parfois un peu peur, par leur naïveté et leur mauvais goût. Il y a aussi les scène que je ne comprend pas. Pourquoi cette partie d'échec est elle si longue? Bon d'accord c'est érotique mais faut pas pousser non plus. J'allais oublier les ballades en Jeep sur la plage. Non décidément je ne comprend pas toute la subtilité et l'intérêt de certaines scène.
la classe de steve mc queen et le charme de faye denoway suffisent a notre bonheur, mais il y a un scenario pas mal du tout! évidement ça a vieilli! la musique par exemple ... On sent bien les années 60 mais pas forcement la meilleur partie de la décennie! bref un classique et on tape pas sur les classiques!
ça faisait depuis mes 14 ans que je voulais voir ce film, que dire...j'ai bien aimé bien que personnellement je n'y vois pas comme un chef d'oeuvre, j'ai passé un bon moment dessus! j'ai adoré la sublime BO de ce film "the windmills of your mind" ou si vous préférez en français "les moulins de mon coeur"!
C'est un film très hype, mais très hype en 1968. Donc bon, quand on le revoit maintenant...ça n'a même plus le charme kitch que d'autres oeuvres pourraient avoir. Le réalisateur a dû se dire que c'était pas la peine de se faire chier comme un vulgaire Kubrick dans l'ultime razzia pour le montage, tiens, regardez, zou, merveilleuse cette invention du split screen...D'ailleurs tiens, je vais en remettre un peu là. Et encore un peu. Et encore un peu, c'est fou ce qu'on rigole avec la technique. Bon, et comme le scénario est tout de même très mince, il a fallu appeler l'actrice la plus fashion du moment, Faye Dunaway, il est vrai hyper sexy, classe et élégante, et grâce à qui le film n'a pas sombré dans l'oubli. Parce que Steve Mc Queen, clairement, il n'est pas terrible. Et cette histoire où l'on remplit les vides en montrant des people jeunes beaux et riches faire du golf, du planeur et du buggy et qui après leur dure journée excitent leur libido sur une partie d'échecs, franchement... Un mot enfin sur la musique de Michel Legrand, bouillie sonore quelque part entre jingle de pub pour club med des années 70 et une série US de l'époque type mission impossible ou l'homme de fer. Un film culte ? Laissez-moi rire. Une oeuvre tristement prophétique, annonçant esthétiquement les les films clips et toc des années 80.