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8 abonnés
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3,0
Publiée le 14 septembre 2018
Thomas, multi millionnaire, s'ennuie et Vicky veut jouer. Si Thomas s'embête du système, il ne veut pas le remettre en cause. Alors il affronte Vicky dans un jeu de "glace", dans un monde où les relations sont superficielles, où tout doit paraître beau et mignon dans cette haute société. La mosaïque de film donne un aspect de travail minutieusement préparé, de travail rigoureux au braquage. Elle apporte juste du dynamisme dans la séquence de polo. Si le film vaut le détour pour sa partie d'échecs ou pour la balade sur la plage (le bruit du moteur est impressionnant), il aurait pu être raccourci de quelques minutes, la scène du feu sur la plage prédisait la suite.
Je ne sais pas pourquoi, je gardais une mauvaise image du remake réalisé avec Pierce Brosnan, et de fait n'était pas très emballée pour revoir cette histoire. Finalement je me laisse tenter et j'ai apprécié ce que j'ai visionné. Le ton est donné dès le générique et l'intégration des images fragmentées. Un plaisir, mais de fait les codes habituels sont cassés et on a parfois du mal à suivre. Le braquage est magnifiquement orchestré par Thomas Crown, on a plaisir à le suivre. La suite est intéressante, mais souffre de nombreuses longueurs. Dont on se serait passé aisément pour rendre le montage plus fluide. Le scénario est bon mais très prévisible. Le duo formé par Steve McQueen et Faye Dunaway fonctionne bien à l'écran. J'ai adoré retrouvée Bonnie en experte du braquage pour les assurances. J'ai beaucoup aimé le thème musicale de ce film, ainsi que les instruments utilisés qui offrent des sonorités intéressantes. Même si malheureusement la séance ne leur a pas rendues hommage, beaucoup trop fort pour être appréciées. Le film se regarde facilement, on se laisse porter par le scénario et les choix de réalisations sont intéressants. J'ai passé un bon moment.
Riche chef d’entreprise, Thomas Crown ne vit plus que pour le jeu, la conquête et la sensation forte, en affaires, en sport ou en femmes. Cet état d’esprit lui fait organiser les méticuleux rouages bien huilés d’un braquage de banque. Police, banque et assurances engagent une enquêtrice non moins dépourvue d’état d’âme, tourbillonnant désormais autour du suspect dont l’étau semble se resserrer chaque jour un peu plus. Froideur contre séduction, calcul contre intuition, les deux protagonistes s’affrontent pourtant sur bien des terrains communs : mystification, sensualité, appât du gain, manipulation, promettant au vainqueur la plus belle couronne de l’immoralité civile. Ce duel tacticien de 1968, que je n’avais toujours pas vu, permet de mesurer l’anachronisme, le décalage et la péremption presque amusante de ce qui était censé impressionner le public à l’époque. Peut-on imaginer aujourd’hui des banques sans surveillance, des systèmes sans électronique, des passagers aériens sans fouille de bagages ou de corps, ce flot d’indices grossiers aveuglant pourtant la Police, tant de lenteurs et de désynchronisation naitre de l’absence de téléphone, la liste est longue de ce qui fait plutôt sourire de nos jours. L’intérêt se reporte donc sur le plaisir de revoir Steve Mac Queen et Faye Dunaway au mieux de leur forme, dans cette agréable partie d’échecs entre deux intelligences froides pleines de non-dits, de pièges, de frissons et ce mariage salé-sucré entre attirance et antagonisme.
En 1967, Norman Jewison qui vient de triompher avec son film plaidoyer antiraciste "Dans la chaleur de la nuit" se voit proposer un film de commande surfant sur le mythe de l'espion décontracté interprété par Sean Connery dans la saga des James Bond qui est alors jugé comme l'un des filons à exploiter en priorité. C'est donc tout naturellement Sean Connery qui se voit proposer le rôle. Mais ce dernier soucieux de ne pas se voir enfermer dans un type de rôle refuse. Steve McQueen qui connait bien Norman Jewison pour avoir tourné avec lui "Le kid de Cincinatti" (1965) parvient à convaincre le réalisateur qu'il peut être l'homme élégant et décontracté de la situation. Faye Dunaway après les refus de Brigitte Bardot et d'Anouk Aimée s'impose très rapidement alors qu'elle vient tout juste de percer dans "Bonnie and Clyde" sous la direction d'Arthur Penn. Avec Michel Legrand à la partition musicale, le film s'engage sous les meilleurs auspices. Si le box-office ne sera pas aussi juteux que prévu, le film fera beaucoup pour l'image post mortem de Steve McQueen qui disparaitra douze ans seulement après le film. La finesse de son jeu et l'élégance qu'il apporte à son personnage d'escroc désabusé en feront l'empereur du cool hollywoodien pour l'éternité. Concept largement repris depuis par les nombreuses publicités qui commercialisent l'image de l'acteur devenu icône marketing. Novateur pour l'époque par son esthétique, notamment grâce à l'utilisation du split screen que Norman Jewison avait découvert peu de temps auparavant lors d'une exposition à Montréal, "L'affaire Thomas Crown" est une parfaite réussite qui contrairement à ce que l'on pouvait craindre ne pâtit nullement de son ancrage très marqué dans son époque. Banquier en quête de sensations fortes,spoiler: Thomas Crown orchestre des hold-up millimétrés qu'il pilote de son téléphone. Dupant tout son monde, revenu chez lui avec le butin avant de le convoyer à Genève, l'Arsène Lupin yankee s'esclaffe en pensant au bon tour qu'il vient de jouer à l'une des plus grosses banques américaines. Les choses vont se compliquer quand la société d'assurance va mettre à ses trousses une détective aussi maligne et redoutable que Crown . Mais quand cette dernière est interprétée par la très troublante et sensuelle Faye Dunaway, on peut facilement deviner le piège dans lequel Crown devra éviter de tomber. La réciproque est tout aussi valable. Le film dans sa seconde partie nous délecte à merveille du jeu de chat et à la souris dirigé de main de maitre par Norman Jewison. Tout est parfaitement dosé avec humour sans jamais tomber dans l'ostentation qui guettait vu les acteurs en présence et l'intrigue qui s'y prêtait. On est donc emporté sans aucune résistance possible malgré le relâchement de l'intrigue qui passe rapidement au second plan pour laisser la place à la passion qui relie les deux héros. On a rarement fait mieux comme couple de rêve au cinéma. A voir et à revoir.
Après « Le Kid de Cincinnati », Steve McQueen joue de nouveau dans un drame de Norman Jewison dans « L’affaire Thomas Crown » en 1968. Avec Michel Legrand à la musique, le film raconte la mise en place d’un hold-up par Thomas Crown, un milliardaire divorcé qui a tout réussi mais qui arrive à un stade où il a besoin de ressentir de nouveaux frissons. Il prépare minutieusement ce braquage avec neuf complices et son plan se passera comme prévu. L’enquête qui en découle piétine et la belle enquêtrice Vicky Anderson, des compagnies d’assurance, est recrutée pour découvrir la supercherie. C’était sans compter cette histoire d’amour tumultueuse entre les deux protagonistes qui va compliquer les événements. Si le film est marqué par quelques longueurs, il est brillamment mis en scène dans la volupté, voir l’érotisme et est très pop avec ses plans divisés en plusieurs parties. « L’affaire Thomas Crown » est une intrigue policière à la fois classe et divertissante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Film culte. Les acteurs sont parfaits dans leur rôles respectifs. La musique de Michel Legrand en adéquation également. A voir ou à revoir pour s'immerger dans la nostalgie des années 60 et 10 fois mieux que le remake de 1999 ! Les 2 acteurs principaux sont merveilleux dans leurs rôles du chat et de la sourie.
mouais très très moyen comme film voir pas terribles .
car on ne comprend pas tous . Histoire moyenne je m'attendais à largement mieux ! les acteur eux même ne sont pas forcément au top . et la façon de clore l'enquête du film est quand même pas la meilleure
Un film trop commercial avec des belles stars glamours bien propres sur elles, un univers de paillettes et de luxe ou encore un montage bien Kitsch pur 60's pour un film qui finalement n'est ni percutant ni surprenant.
Film sympathique (même si j'ai préféré le remake avec Pierce Brosnan et Renée Russo). Le duo entre Steve McQueen et Faye Dunaway marche bien et l'alchimie entre les deux acteurs fonctionne car les deux acteurs sont bons. Le braquage est malin. L'histoire est pleine de rebondissements, pour la plupart inattendus. L'affaire Thomas Crown est un bon film de braquage.
voila un superbe film avec une musique génial de michel legrand, steve mcqueen est un acteur fabuleux, le scénario n'est pas mal non plus, les dialogues et bien je pense que l'actrice principale a les meilleurs dialogues, les personnages secondaire sont bien aussi dommage que le personnage de yaphet kotto n'est pas était travailler un peu plus.
Il y a quelques bonnes scènes, mais dans l'ensemble, je ne l'ai pas trouvé terrible, trop lent et une façon de filmée innovante mais peu attrayante. La BO ne m'a plus non plus. Il y a pourtant un intérêt à le voir pour les quelques répliques et rares scènes reprises dans son remake, que j'ai de loin préféré (de John McTiernan avec Pierce Brosnan et Rene Russo).
En plus d'être un vrai bijou de mise en scène, "L'Affaire Thomas Crown" nous propose la réunion (sexy) de deux des plus grandes stars Hollywoodiennes : Steve McQueen et Faye Dunaway. Norman Jewison, qui signe accessoirement sa deuxième collaboration avec McQueen nous livre un pur moment de cinéma, avec écrans divisés à gogo et héros charismatique, à la fois riche entrepreneur, gentleman cambrioleur, adepte du planeur, et golfeur à ses heures. Et quelle partie d'échec mesdames et messieurs !
la morale de ce film est que ce qui n'est pas permis au commun des mortels l'est si c'est fait avec classe. Que va donc pouvoir faire Faye Dunawaye face à Steve Mac Queen qui vole et claque son argent avec autant de classe qu'il porte le costume ? C'est toute la problématique du film car le mettre en prison comme le ferait un vulgaire policier ( qui fait le pied de gué en bas de leur appartement pendant qu'ils jouent aux échecs en sirotant du champagne ou font du dune buggy sur la plage) ne serait pas classe du tout de sa part . A voir pour le charme très sixties du film autant classe sur la forme qu'il est superficiel sur le fond .