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Michel F.
24 abonnés
67 critiques
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2,0
Publiée le 14 mai 2022
Bon... je dois avouer que je n'avais jamais reussi à voir ce film en entier. Cette fois je suis allé au bout de l'ennui, jusqu'à la fin, mais on ne m'y reprendra plus. Le film est plat, le scenario nullissime, la musique de Michel Legrand alternant les grincements et le lancinant est insupportable, on s'ennuie terriblement! Le jeu de Steve Mc Queen est aussi plat qu'à son habitude (je me suis toujours demandé d'où venait l'engouement pour cet acteur insipide), seul la plastique et un zeste d'humour de Faye Dunaway tire son épingle du jeu... bref ce film a terriblement mal vieilli. A éviter.
Un bon policier bien daté. Pas de téléphones mobiles mais des cabines en série et un fixe dans un sauna ! Un duel très amoureux entre Faye Donoway et Steve Mac Queen. Une partie d'échecs très sexy et le plus long baiser du cinéma. Le tout sur une musique de Michel Le grand...
Steve McQueen interprète un millionnaire désabusé, qui organise pour rompre l'ennui un braquage parfait. Il devra faire face à une enquêtrice perspicace aux méthodes peu orthodoxes, avec qui un jeu de chasse et de séduction va débuter. L'intérêt principal de "The Thomas Crown Affair" n'est pas vraiment son scénario, assez décousu, mais surtout le tandem d'acteurs. McQueen et Dunaway forment un couple à la fois classe, charmant, et malicieux, tout en parvenant à retranscrire une sensualité certaine entre leurs personnages. Par ailleurs, la réalisation de Jewison est très esthétique, avec notamment une BO sympathique et surtout une utilisation astucieuse des split screens
Je ne sais pas pourquoi, je gardais une mauvaise image du remake réalisé avec Pierce Brosnan, et de fait n'était pas très emballée pour revoir cette histoire. Finalement je me laisse tenter et j'ai apprécié ce que j'ai visionné. Le ton est donné dès le générique et l'intégration des images fragmentées. Un plaisir, mais de fait les codes habituels sont cassés et on a parfois du mal à suivre. Le braquage est magnifiquement orchestré par Thomas Crown, on a plaisir à le suivre. La suite est intéressante, mais souffre de nombreuses longueurs. Dont on se serait passé aisément pour rendre le montage plus fluide. Le scénario est bon mais très prévisible. Le duo formé par Steve McQueen et Faye Dunaway fonctionne bien à l'écran. J'ai adoré retrouvée Bonnie en experte du braquage pour les assurances. J'ai beaucoup aimé le thème musicale de ce film, ainsi que les instruments utilisés qui offrent des sonorités intéressantes. Même si malheureusement la séance ne leur a pas rendues hommage, beaucoup trop fort pour être appréciées. Le film se regarde facilement, on se laisse porter par le scénario et les choix de réalisations sont intéressants. J'ai passé un bon moment.
Grand gagnant de cette "affaire": Norman Jewison. Une mise en scène datée, aux effets très appuyés (le célèbre split-screen, entre autres), mais souvent efficace et qui ménage quelques beaux moments: le hold-up initial, la partie d’échecs. Pour le reste, le film a incontestablement une personnalité, mais je ne l’aime pas beaucoup. Steve McQueen, froid, ne dégageant aucune émotion, bizarre dans son comportement (ses rires de dément...), très mec friqué rouleur de mécaniques. Faye Dunaway, sexy certes (si on excepte les mains affreuses), mais assez fade et outrancière dans son jeu. Des séquences faites pour en mettre plein la vue (le buggy sur la plage), d’autres où l’ennui n’est pas loin, un culte gênant de la virilité à l’américaine. "L’affaire Thomas Crown" peut être vu comme l’ancêtre de ces séries télé qui ont fleuri dans les décennies suivantes (Rick Hunter, Dallas...) où des héros en béton armé, sans humour, sans scrupules et sans humanité, tracent leur chemin, surmontent toutes les embûches, emballent toutes les nanas qui croisent leur chemin... Perso, je suis pas fan.
Le duo Faye Dunaway / Steve McQueen fonctionne bien. J'ai surtout aimé le rôle et la façon de l'interpréter de Faye Dunaway qui apporte un réel intérêt au film. Si non, l'histoire est plutôt sympa. L'utilisation du Split screen est pas mal mais le réalisateur en abuse vraiment.
Pas trop aimé, le film est un peu ennuyeux , dommage car j'ai eu grand plaisir à voir Steeve Mc Queen , mais il manque de tonus dans ce film , et je trouve qu il a mal vieilli ,
Mise en scène ingénieuse et dynamique, acteurs chics et séduisants, excellente musique de Michel Legrand, cette "Affaire Thomas Crown" n'a pas pris une ride. Les scènes de braquage, les rebondissements, les jeux du chat et de la souris du savoureux duo Steve McQueen - Faye Dunaway sont jubilatoires. Rythme soutenu, intrigue bien ficelée, suspense... Bref, tous les ingrédients sont réunis pour un film savamment orchestré.
Thomas Crown, millionnaire qui s'ennuie, décide d'organiser un braquage en donnant des instructions bien précises à chacun des bandits sans jamais se les faire rencontrer ailleurs que durant le casse. Insoupçonnable, Thomas Crown va pourtant rapidement être dans la ligne de mire de la séduisante Vicki Anderson, enquêtrice pour une compagnie d'assurance. Celle-ci, persuadée que Crown est l'instigateur du braquage, va entreprendre un jeu de séduction avec le millionnaire. A ce jeu du chat et de la souris, qui sera trompé et qui attrapera l'autre ? Scénaristiquement, le film est assez mince et doit beaucoup à l'audace formelle de Norman Jewison. Le cinéaste, découvrant avec bonheur l'existence du split-screen, le popularise à travers une mise en scène pop et résolument colorée, pur produit de son époque sentant bon les années 60. L'intrigue, finalement assez fine, doit beaucoup au magnétisme du couple vedette : Steve McQueen inonde l'écran de charisme dans un de ses rôles les plus populaires tandis que Faye Dunaway est au sommet de son art, maniant son corps comme personne. Plusieurs moments inoubliables sont à compter : la partie d'échecs suggestive, la chanson "The Windmills of your mind" de Michel Legrand, le casse... Une œuvre culte aux dialogues ciselés et au charme fou...
Classique parmi les classiques du cinéma américain des années 60,"L'Affaire Thomas Crown" a extrêmement vieilli que ce soit par son esthétique ou sa représentation des hommes et des femmes.Devenu anachronique,il n'en reste pas moins fondateur de certaines innovations.Tel le split-screen,malheureusement trop utilisé et qui n'apporte rien d'autre que de l'esbrouffe dans une mise en scène tapageuse et expérimentale.Une musique pompeuse,trop présente,dont on retiendra quand même le fameux "The Windmills of my heart" de Michel Legrand.Ce millionnaire oisif et viril,sans peurs,sans scrupules.Steve Mc Queen dont je suis loin d'être fan semble ressembler à son personnage.Egoïste,porté par ses envies luxueuses,avec un goût du risque inconsidéré(buggy,planeur)et froideur déstabilisante.Face à lui,Faye Dunaway,splendide,coquette,très maline,mais qui au final succombe logiquement au charme du tombeur de ces dames.Tout cela n'est pas très crédible et donne une image assez démodée des rapports hommes/femmes.Reste une partie d'échecs mémorable et sexuellement évocatrice,ainsi que le baiser le plus long du cinéma.Passé de mode.
Entre polar et thriller ce film est surprenant. Car dans la première partie le récit est axé sur le braquage et l'enquête alors qu'en suite on s'intéresse plutôt au jeu de séduction et la romance entre les deux personnages principaux. Le couple Steve Mc Queen/Faye Dunaway fonctionne super bien. Côté mise en scène beaucoup d'effet de montage et de réalisation (avec parfois un usage abusif du split-screen).
Long-métrage à suspens réalisé par Norman Jewinson, "L'Affaire Thomas Crown" se révèle efficace dans son écriture ainsi que dans sa mise en scène. On y découvre ainsi une affaire de plus de deux millions de dollars dérobés par un Steve McQueen malin comme un singe. Entrant dans la peau d'un homme fortuné à l'intelligence connu de tous, McQueen se montre fort dans son interprétation qui l'oppose régulièrement à une plus jeune et sournoise Faye Dunaway qui parvient, malgré tout, à donner un adversaire de choix au célèbre mercenaire de l'Ouest. C'est également avec joie que l'on y découvre de belles idées, qui inspireront un certain Nolan pour son Chevalier Noir, ainsi que des moments de franche tension. Malheureusement, la dernière demi-heure voit son intensité décroître et le duel établi entre les deux personnages en vient à lasser un spectateur qui tombe des sommets atteints par les scènes précédentes.
Le film est vain car il repose sur un scénario et des personnages qui ne seront pas développés, qui resteront à l'état d'esquisses. Jewison ne fait rien de son histoire, et on se demande encore pourquoi ce cher Mr Crown a bien pu commettre ce hold-up alors même qu'il est à la tête d'un empire financier. Le personnage de Faye Dunaway est quant à lui plus abouti et délicieusement malsain. La mise en scène et la musique sont restés scotchées à la fin des sixties et sont assez laborieuses.
Norman Jewison, à qui l'on doit "Hurricane Carter" et "Dans la chaleur de la nuit" parmi d'autres, forme le duo Steve McQueen/Faye Dunaway en 1968 pour un très joli jeu du chat et de la souris. Avec un montage tout bonnement simple et l'idée de l'écran partagé façon split-creen à l'anglaise (comme dans la série "Alfred Hitchcock présente"), cela rend encore beaucoup plus attractif cette affaire que l'on suit méthodiquement et attentivement sur un fond musical (composition et BO) époustouflant de l'inconditionnel Michel Legrand. Un scénario béton aussi servi par un duo aussi magnifique que talentueux : McQueen-Dunaway. Leurs interprétations respectives tient tout simplement du sans faute. La scène la plus culte est sans conteste la partie d'échec qui se savoure avec une coupe de champagne en main, n'en déplaîse à Sieur McQueen et son bourbon ! De facture classique certes, son remake brosnanien n'a rien à envier à l'original, cette "Affaire Thomas Crown" qui ne démord jamais et qui peut soigneusement se hisser à la tête des meilleurs policiers d'époque, et que l'on peut astucieusement comparer aujourd'hui à son petit frère "Arrête-moi si tu peux". Du bon policier des 60's avec le toujours très bon Steve McQueen. Merci Norman ! Notes : Yaphet Kotto (le méchant dans "Vivre et laisser mourir") fait ici ses premières armes en apparaissant pour la deuxième fois dans un long-métrage. Un autre débutant aussi qui n'est autre que Walter Hill, réalisateur de seconde équipe. Poste qu'il reprendra sur le mythique "Bullitt", bien avant ses "48 heures" ou autres "Supernova". Spectateurs, que d'atouts pour ne renier cette petite perle du cinéma d'antan qui fonctionne toujours aujourd'hui.
Un film de braquage comme on en fait plus, souvent copié mais jamais égalé, même son remake de 1999 avec Pierce Brosnan & Rene Russo, fait pâle figure face à celui-ci. Deux acteurs de légende se partagent l’affiche, le blond ténébreux aux yeux bleus, le séduisant Steve McQueen face à la séduisante provocatrice Faye Dunaway, occupent à eux deux l’intérêt que l’on porte au film. L'Affaire Thomas Crown (1968) démarre sur les chapeaux de roues avec un très beau générique, la séquence de braquage est mémorable, on retiendra aussi la célèbre partie d’échec érotique et la scène du baiser (la plus longue de l’Histoire du cinéma !!). Un scénario malin et efficace, une mise en scène moderne et innovante (pour l’époque), grâce à l’utilisation du Split-Screen . La B.O quant à elle est savoureuse (d’où son Oscar pour la Meilleur Musique de film remis à Michel Legrand pour sa chanson Windmills of Your Mind). Norman Jewison nous offre une perle du cinéma Hollywoodien, puissante et inégalable !