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loulou451
123 abonnés
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5,0
Publiée le 15 décembre 2012
1 h 40 de pur bonheur, d'une maîtrise totale de la part d'un Norman Jewison qui réalise ici son meilleur film. Mise en scène brillante, épurée malgré le jeu du multi-écrans, une histoire simple, mais fouillée, une véritable introspection dans les personnages et une interprétation inouïe du duo Steve McQueen/Faye Dunaway, tout concourt à faire de ce film un vrai chef-d'oeuvre du cinéma policier. Culte, le film a depuis longtemps rejoint le panthéon du cinéma américain. Faye Dunaway a-t-elle jamais été aussi belle que dans cette affaire Thomas Crown ?
Avec "L'affaire Thomas Crown", Thomas Jewison nous livre un film de braquage extrêmement bien ficelé et redoutablement efficace, à l'image de la superbe introduction et du casse au début de film où il va utiliser le système de multi-framing qui découpe l'écran en une mosaïque de petites images. Techniquement, c'est assez bien réussi et inventif, le montage est bien fait et ingénieux. On va suivre Thomas Crown, brillant multimillionnaire divorcé et qui est las de sa vie de riche (!) sans émotions forte. Pour y remédier il va préparer et exécuter à l'aide de cinq complices qui ne se verront presque pas, un fabuleux braquage, quasiment parfait. Quasiment car pendant que la police se perd un peu, la ravissante Vicky Anderson, enquêtrice embauché par la compagnie d'assurance va se mêler à ses affaires. Certaines scènes sont superbes, à l'image de cette sensuelle partie d'échec où la tension montre crescendo suivie par l'un des plus long baiser du cinéma ! Et le film évite aussi tout coté moralisateur, c'est vraiment réussi de ce côté-là. Le duo est en forme et très charismatique, Faye Dunaway est magnifique et Steve McQueen d'une élégance rare. Un film vraiment sympathique, intelligent, divertissant et charmant.
Même si l'histoire du gentleman cambrioleur est toujours intéressante, il faut reconnaître que le film a vieilli. Tant dans son rythme que dans son montage. Reste malgré tout, une BO géniale, la plus belle scène d'échec du cinéma et un jeu du chat et de la souris assez savoureux.
Mouais, j'avais vu le remake dont j'ai peu de souvenir il y a des années (et d'après Allociné j'ai déjà vu l'original, mais aucun souvenir) et je dois dire que je suis fortement déçu. Je l'ai regardé suite au décès de Legrand qui avait composé la BO, mais je dois dire que je ne suis quasiment pas rentré dans le film. Disons que je trouve le rythme du film vraiment étrange.
J'ai vraiment été dubitatif pendant toute l'introduction, c'est à dire pendant que le groupe de Steve McQueen cambriole une banque, j'étais totalement en dehors du film. Ok c'est bien exécuté, mais ça ne me fait absolument pas vibrer... vu qu'on ouvre là dessus il n'y a pas le plaisir d'une chorégraphie parfaitement organisée parce qu'on n'a pas assisté aux préparatifs, on ne connaît pas ces gens là (c'est tout le génie du personnage de McQueen, mais en terme de narration en ouverture de film je ne suis pas convaincu) et c'est surtout sacrément lent, voire même mou. Mais une fois cette longue séquence passée je trouvais que ça allait mieux, d'un côté un cherche à cacher l'argent, de l'autre on essaye d'arrêter le coupable. Bon il y a quand même des grosses coïncidences que j'accepte, mais bon... Nouveau visionnage 29/01 Mais le film décolle vraiment avec la relation McQueen/Dunaway, mais le film m'a à nouveau perdu avec sa fameuse séquence du baiser qui tarde à venir... Je sais pas, je trouve que la mise en scène n'est pas assez pointue, pas assez mordante, pas assez piquante pour suggérer, pour faire monter la tension érotique ou que sais-je... Et je dois dire que si la musique est par moment vraiment sympa, je pense au générique du début ou à la chanson pendant que McQueen fait du planeur (entre autres), là elle n'a pas marquée outre mesure et donc ça commence à devenir long pour en arriver à ce baiser.
J'ai l'impression que ce film c'est beaucoup d'attentes et de frustrations, reste que la fin est sympa et je dirais que plus que pour la musique, le film vaut pour son duo d'acteur et les quelques séquences en écran partagé qui je dois bien l'admettre en jettent. Cependant ça ne suffit pas pour que j'apprécie le film qui a quand même été vraiment longuet.
Premier visionnage 4/5 (à l'époque) :
Un film bien sympathie avec un McQueen très en forme dans ce role de gentlemen cambrioleur. On se laisse prendre au jeu et on suit agréablement cette histoire.
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4,0
Publiée le 31 mai 2023
Mais comment a fait Norman Jewison pour arriver à obtenir tant d'intensitè dans un film ? Comment peut-il nous faire aimer une partie d'èchecs devenue au fil des annèes la plus sensuelle de l'Histoire du cinèma ? Et comment le rèalisateur du futur "Rollerball" a t-il pu nous faire aimer des personnages aussi affairès et froids ? Pourtant Steve McQueen et Faye Dunaway font battre ici les moulins de votre coeur (qu'ils ètaient jeunes et beaux en 1968). Un de ses thrillers qui s'installent au plus profond de nos mèmoires! Techniquement, l'utilisation du split-screen dans la longue scène d'intro est remarquable! Et musicalement, Michel Legrand signe une bande son inoubliable! L'heure ètant malgrè tout au suspense, chacun se fera un devoir d'escalader le mur du milliardaire Thomas Crown avant d'en acheter un morceau (un Buggy Meyers Manx rouge ou un Schweizer 1-23, c'est vous qui voyez) puis de se faire habiller par Theadora Van Runkle! Un classique incontournable du cinèma amèricain avec deux stars èternels...
Une comédie policière culte, à la mise en scène stylée, incarnée par son duo glamour et rythmée par la sublime BO “The Windmills Of Your Mind” de Michel Legrand. On ne s'en lasse pas.
Un Jawinson inspiré avec un duo charismatique et une intrigue certes peu probable mais prenante. La réalisation originale (première utilisation de split screen, bande son) ainsi que de magnifiques scènes (partie d'échec notamment) en font une oeuvre remarquable.
Brillantissime film de Norman Jewison Steve Mc Queen en riche banquier intelligent et fin stratege. L'ambiance des annees 70 : chic et charme Un regal !
"Le Kid de Cincinnati " tourné 3 ans avant par le même Norman Jewison m'avait déjà terrassé d'ennui , "L'Affaire Thomas Crown" m'a littéralement horripilé tant son cahier des charges n'a d'autre ambition que de produire un cinéma strictement décoratif interprété par des gravures de mode.
Faye Dunaway est juste sublime, classe et sexy, icône mode des sixties et vamp vénéneuse prête à tout pour réussir son enquête, et Steve McQueen au charisme indécent et au charme incandescent est un millionnaire qui en jette. Le couple impose une grâce et une tension sexuelle inédite avec en prime un baiser considérer comme le plus long à l'époque et une partie d'échec à l'érotisme suranné mais diablement efficace. Norman Jewison signe un chef d'oeuvre formel avec une intrigue qui allie sex appeal et suspense dans une sorte de polar hitchcockien en mode glamour. Site : Selenie
Film à la mise en scène experimentale, L'affaire Thomas Crown est un classique. Film au charme extraordinaire, c'est un plaisir de revoir McQueen et Dunaway jouer au chat et à la souris. Culte.
Certes Steve McQueen et Faye Dunaway forment un beau à l'écran mais je trouve L'Affaire Thomas Crown d'un grand ennui. Il paraît que la scène de la partie d'échec est sensée être érotique (il y a vraiment des personnes qui fantasment sur n'importe quoi) dommage que la réalisation n'a pas été confié à un cinéaste ayant une approche plus tonique et nerveuse que Norman Jewison.
Ce film a un gros problème qui, aujourd'hui, lui est fatal. Ce problème c'est que le duo Steve McQueen/Faye Dunaway est en réalité l'arbre qui cache la forêt. En effet, cette "Affaire Thomas Crown" est incroyablement vide et n'a, subséquemment, absolument rien à nous proposer. Pourtant, bien que porté par un rythme faiblard, le début laissait présager un honnête petit polar. Mais tout éclate en vol dès que Faye Dunaway se pointe. A partir de là, on envoie tout paître. L'intrigue, plus rien à secouer. La seule chose qui compte désormais, c'est le duo glamour et son jeu de séduction franchement gonflant. D'ailleurs, ce duo ne fonctionne pas du tout. McQueen donnant l'impression de s'ennuyer comme un rat mort et Dunaway, pourtant remarquable actrice, est complètement à côté de ses godasses. Et ça n'est pas cette partie d'échecs ou cette scène du biser accompagnée d'une musique effroyable (désolé Mr. Legrand) qui vont changer la donne. Circulez, y a rien à voir !