Derniers Avis : Ned Kelly - Page 2

Un western particulier car l'action se déroule en Australie et bénéficie ainsi d'une variété de thème par rapport au oeuvre du genre. Très jolie distribution et des personnages intéressants,
mais surtout celui incarné par Heath Ledger. La réalisation et le montage sont idéaux et subtile.

En définitive, il s'en est fallu de peu pour que « Ned Kelly » soit un très bon film. Quelques passages moyennement crédibles, des personnages assez lisses et un Heath Ledger que l'on a déjà vu nettement plus charismatique ternissent en effet légèrement un tableau qui n'en est donc pas moins positif. Mise en scène élégante et portée par un véritable souffle, scénario solide, contexte historique plutôt bien exploité, photographie remarquable... On comprend pourquoi Ned Kelly a pu fasciner autant l'Australie au XIXème siècle à travers cette œuvre aussi spectaculaire parfois qu'intimiste à d'autres moments. L'ennui est d'ailleurs totalement absent et l'impressionnant final conclut de brillante manière cette équipée sauvage au visage très humain : une réussite injustement méconnue.

Une belle histoire sur un grand homme, mais le coté niais du scénario et son coté oubliable le rend mauvais.

J'avais bien envie d'être gentil avec Ned Kelly parce que y a le défunt Heath Ledger en tête d'affiche... mais non. Je serais méchant. Parce que si Ned Kelly n'est pas foncièrement un navet au sens où on l'entend, ce n'en est pas moins un ratage complet par rapport aux ambitions données par l'affiche / le synopsis / le casting. Car quoi qu'on dise de chacun de ces acteurs : Heath Ledger reste très bon, Orlando Bloom a vraiment de la gueule, Naomi Watts peut s'en sortir bien quand elle veut, et Geoffrey Rush est génial quand il va pas se foutre dans les énièmes suites d'une saga à succès inspirée de la pire attraction de Disneyworld dont je tairait le nom. Mais voilà. Les bonnes intentions de Ned Kelly ont les oublie vite : certes y a de beaux décors (L'Australie pour un Western-like - puisqu'il ne s'agit pas étymologiquement d'un Western - c'est plutôt bien trouvé même si la végétation a quand même moins de gueule que dans les contrées arides de l'Arizona), les costumes sont sympathiques et toussa. Ouais mais voilà, à quoi ça sert tout ce truc si y a rien à côté pour soutenir ? La comparaison avec L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford doit être faites : les deux sont des western lent, les deux mettant en scène un bandit du XIXe siècle que la population aimait, mais la différence de qualité est là : là où Andrew Dominik savait vraiment tenir l'attention du spectateur à l'aide d'un style très contemplatif, épuré et psychologique - mené par des acteurs hors normes, bien meilleur que ceux de Ned Kelly malgré tout le respect que j'ai pour eux, Gregor Jordan - à qui on doit depuis No Limit avec Samuel L. Jackson, que vous avez peut-être vu dans les rayons de votre supermarché comme moi puisqu'il a eut droit à une bonne distribution de direct-to-dvd en France - donc Gregor Jordan, lui il se limite à un quelques beaux plans (beaux paysages certes, mais pas le talent de les capter), une intrigue cousue de fil blanc dans laquelle il ne met aucune originalité... le tout est long, trop long, on se fait littéralement chier. Et je l'avoue j'ai décroché. Après ça, on a à peu près fait le tour de Ned Kelly. Car en soit, y a des qualités - une belle reconstitution historique, quelques scènes au dessus du lot. Mais voilà, ça ne suffit pas à sauver le film dans la longueur dans laquelle il s'empourpre dans ces une heure cinquante minutes qui paraissent trois. Rapide regard sur le casting : Heath Ledger, un peu effacé, s'en sort pas trop mal, Orlando Bloom, comme d'hab', et les autres ont les voit pas beaucoup. La fin, complètement foirée par rapport à ce qu'aurait put donner la mise à mort (la pendaison, juste avant laquelle Ned Kelly aurait dit la réplique qu'il dit dans la charrette), confirme ce que j'ai finit par penser du film : un potentiel évident gâché par une mise en scène raté et finalement peut-être aussi, un scénario qui passe à côté de son sujet.

"Ned Kelly" est un film plaisant, avec une bonne dose d'action et d'aventure. Mais il manque un certain souffle et un petit plus qui fait les grands films du genre. Peut-être la faute à une interprétation un peu légère.

Un western d'une grande noblesse qui nous enseigne que chaque combat prend son sens du moment où celui-ci est livré par et pour le peuple.

Un grand film qui rétablit la vérité sur Ned Kelly renforcant ainsi l'aspect dramatique de cette histoire, très bien filmé et prenant du début à la fin. Mention spécial à Heath Ledger pour sa superbe interprétation de Ned Kelly.

Le Far west c'est aussi L'Australie.

Un film sympathique qui raconte l'histoire du gentil bandit Ned Kelly qui à donné beaucoup de fil à retorde aux autorités qui ont notamment brûlé une forêt tout entière pour le retrouver, quand on vous dit que l'homme est stupide.

Bref le film est tout juste intéressant grâce à Heath Ledger et l'histoire est gentiment racontée, mais il y avait sans doute mieux à faire.

Fade, inutile...Bref, c'est raté.
Une étoile car c'est qd meme pas un navet

Bien joué, bonne mise en scène, bon film au final même si le dénouemnt ne fait évidemment pas de doute puisque tré d'une histoirevraie

l'histoire de ned kelly portée au cinéma est une semi reussite. il manque quelque chose a la realisation pour en faire un grand western. intéressant.

Un super bon western avec un Orlando Bloom transparent, et Heath Ledger dans un rôle en pleine forme et plein d'émotion.

"Ned Kelly" une réalisation qui aura fait bien peu de bruit en dehors du pays natal de son "héros" : l'Australie. Et c'est fort dommage, car c'est un film époustouflant, un tantinet maladroit, mais modeste et touchant. En effet, l'histoire vraie (romancée bien sur) de ce personnage, ce Robin des bois des temps modernes est dépeinte d'une manière sublime, à la manière d'une fresque épique, portée par un regretté Heath Ledger encore une fois parfait. Malgré une première heure un peu ternie par des longueurs futiles et évitables, la seconde, haute en couleur, parvient à faire oublier ces petites déconvenues. Le film gagne en intensité, jusqu'à son paroxysme durant la dernière scène, et sa fin : parfaite. Les amateurs du genre vont adorer, les autres apprécieront.

Bonne histoire à la "Robin des bois", située en Australie. Le personnage est fort et bien interprété par Heath Ledger, la fin est originale et émouvante. Aucune raison de bouder ce film, même s'il ne révolutionne pas le cinéma.

Pathos, pathos, pathos. Que de pathos avons nous là. On nage dans le pathos, on croule sous le pathos, on se débat dans le pathos, il ne nous reste plus qu'à noyer notre chagrin dans le pathos... Ou la Guinness. Gregor Jordan en fait des caisses, voir un peu plus, et ne nous laisse au long de ces quatre-vingt dix minutes, pas une seule bulle de légèreté guillerette, pas une goutte de Badoit, pas un doigt de choucroute. Si du premier coup vous avez compris que ça ne veut rien dire, bien joué. Ainsi comme il se doit, nos super héros poissards croulent sous une montagne d'injustice très très injuste, tandis que nos méchants vilains méchants, par dizaines, centaines, et dizaines de centaines, massacrent à la chaine femmes et puceaux, lions et agneaux, fougères et arbrisseaux, sans une once d'hésitation, au rythme des violons, petit patapon. C'est pathétique, j'en chiale dans mes lorgnons.