Le film s'ouvre sur une musique grandiose dont on reconnaît facilement le style si on a vu « La boum ». Eh oui, le généreux Vladimir Cosma signe la bande originale du film qui, après un chant romantique pour le générique, dérive vers une musique entraînante représentative de l'univers du cirque ! Le restant musical se montrera savoureux et rempli de nuances ! Les amoureux du cinéma français des années 60-70-80 connaissent Daniel Ceccaldi pour ses innombrables petits rôles. Il aura eu l'occasion de jouer avec les plus grands et, en 1982, lorsqu'il assume la réalisation de ce « Jamais avant le mariage », il a un passé d'acteur rempli de classiques. Cependant, sa carrière de réalisateur commence et s'achève vite et, pour cause, ses deux films se montrent peu inspirés. Heureusement il sait s'entourer et demande les services de Jean-pierre Marielle et de Mireille Darc pour les rôles principaux, choix judicieux qui sauve le film. Le couple Marielle-Darc attire les foules surtout quand on se souvient du chef-d'oeuvre de Lautner « La valise » qui les réunissait déjà quelques années plus tôt. On déchante vite quand on constate que Mireille Darc joue très mal sous cette direction approximative ! Marielle se montre cependant égal à lui-même et nous avons toujours grand plaisir à le retrouver. Le film est très dispensable et s'oubliera vite...
Un film classique des années 80, on reconnait d'ailleurs un style "La Boom" dans les images et la musique. En parallèle, deux histoires d'amour : les adultes (Jean-Pierre Marielle et Mireille D'Arc) attirés l'un par l'autre d'un coté, et de l'autre, un amour naissant entre deux jeunes de la génération suivante.. Un coté "filou" anti-conventionnel assez amusant, mais le film n'est pas exceptionnel..
Jean-Pierre Marielle, Mireille Darc, dans une comédie des années 80 inconnue au bataillon, on imagine un truc léger, bien dialoguée, un rien sexy. Le générique nous apprend qu'elle est née ''d'après une idée de Marcel Dassault'' ! Et on découvre une chose informe, aux ressorts aussi insignifiants qu'invraisemblables, des traits d'esprit affligeants de banalité. Dans un monde de fausses extravagances, de milliardaire anar ou de voleuse au grand cœur, bidasses et jolie jeune fille du monde rassurent le boutiquier. Après avoir fait la pub de Marcel en glissant ''jour de France'' dans les mains de l'héroïne, le film développe une arnaque absurde, s'étire interminablement en conte de fée pour lecteur du dit journal, réunissant petit peuple et grosses fortunes et finit sur une ineptie de plus.