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inspecteur morvandieu
36 abonnés
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1,5
Publiée le 29 mars 2024
Digne et imperturbable, le distingué agent secret Dromard, dit le Monocle, ne laisse guère filtrer ses émotions au cours de sa périlleuse mission en Chine. Tout juste manifeste-t-il de légers sentiments d'aise lorsqu'il a abattu ses ennemis... Avec ses airs aritocratiques et son langage châtié, ler personnage de Paul Meurisse fait un espion savoureusement parodique. Il est la principale (et unique?) ressource d'une comédie d'espionnage par ailleurs assez médiocre. Car, hormis deux ou trois moments où la parodie tire vers l'absurde spoiler: (la drôle de danse de tueurs chinois pastichant "West side Story"), l'humour et la fantaisie de Lautner ne sont pas très efficaces. Déjà, le Monocle est mal entouré (ainsi le rôle de faire-valoir franchouillard tenu par Robert Dalban n'est pas bien drôle); ensuite, le scénario, qui ne revendique il est vrai ni originalité ni rigueur, est plutôt faible. Enfin, l'exotisme oriental est davantage pittoresque que déterminant. Conclusion: Paul Meurisse et son personnage sauvent un film auquel il manque un dialoguiste (Audiard?) et les acteurs charismatiques des "Tontons flingueurs".
Trop long et manquant de rythme assurément ! Pourtant, la musique de Michel Magne envoûte, tout comme la troublante Barbara Steele, que l'on aurait souhaité voir davantage... On regrette qu'Audiard n'ait pas écrit les dialogues et on s'amuse parfois du cabotinage de Meurisse, Dalban et de l'immense Dalio. A noter quelques scènes de rue étonnantes, au caractère quasi-documentaire.
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4,0
Publiée le 12 juin 2021
Les Français ont un don pour les films d'espionnage entre autres choses et ce film doit figurer parmi les films d'espionnage les plus excentriques des années 1960. Paul Meurisse joue le rôle du major Théobald Dromar alias Le Monocle un agent secret qui porte un monocle (d'où son surnom) et cultive toute une série d'autres manies étranges. Dromar réussit exceptionnellement bien dans son travail tout en supportant les vulgaires païens des deux côtés de la loi qui l'entourent. Cette aventure du Monocle correspond parfaitement à l'étrange personnage de Dromar. Il y a une belle photographie en noir et blanc très contrastées et une superbe partition de jazz cool de Michel Magne qui a également composé la musique des films de Fantômas. Mais les points forts du film tournent autour des curiosités jetées au spectateur avec nonchalance. Le réalisateur Georges Lautner s'est occupé des précédents films du Monocle et son sens du personnage est donc bien ancré. L'intrigue est assez simple mais cela n'a pas grand-chose à voir avec le plaisir que l'on éprouve à le regarder après tout. Le Monocle rit jaune est l'un des films d'espionnage les plus inhabituels que l'on puisse voir. Comme le dit Dromar à un moment donné plus je vois les Chinois plus je trouve qu'ils ressemblent aux Français...
Après deux bons épisodes, ce troisième opus déçoit terriblement, Meurisse en fait de trop à ce point qu'il en devient énervant, ça bavarde et pas toujours de façon compréhensible, ça manque singulièrement de rythme, il y a des longueurs, certaines scènes sont incompréhensibles, la fin est bâclée. Les seconds rôles sont mauvais à l'instar du jeune freluquet, Quant à Barbara Steele force est de constater qu'elle n'est pas ici à sa place. A sauver quand même cette scène d'anthologie où l'on voit Meurisse, Dalio et Dalban entonner ensemble sur une scène de cabaret "J'irais revoir ma Normandie", ainsi que des jolies vues de Hong-Kong.
Espionnage et exotisme sont les bases de ce film français des années 60 et qu'il est difficile de comprendre actuellement. Le jeu de scène et les manières de Paul Meurisse sont exécrables, la musique stridente (trop forte), la bande son déplorable (trop faible, voire inaudible) et le tintamarre pseudo-oriental fait mal à la tête. On peut voir le film comme un symbole des années 60, mais rien de plus.
Le dernier opus de la trilogie qui a rendu célèbre Paul Meurisse et a permis à Lautner de fourbir ses armes avant d’attaquer « Les tontons flingueurs ». Malheureusement la série s’essoufle un peu et notre trio paraît un peu cramé. Il reste bien sûr un ton décalé mais faute d’un scénario en béton les trois comparses qui sont plutôt des seconds rôles habitués à donner la réplique à des Gabin ou des Ventura font un peu triste mine à certains moments. Ce n’est pas bien grave tout ceci étant baigné d’un parfum de nostalgie de la France d’avant la crise. A noter une apparition fugace en clin d’œil de Ventura qui elle-même sonne un peu faux.
Troisième volet d'un personnage quelque peu pas commun, il se nomme le commandant Théobald Dromarde jouer par l'acteur Paul Meurisse. Ayant découvert ce Georges Lautner sans avoir vu encore les deux précédent volet, je me suis agréablement amuser. Paul Meurisse immensément calme, imperturbable, sa façon de se déplacer dans les moments d'actions sont à sourire et parfois à en rire de plaisir. Alors il y à un manque de rythme dans le film, en faite ça tire plus vers un voyage comme si on regardait un docu en noir et blanc sur Arte, l'histoire se passe en chine, bonne évasion donc. Le tout est gratiner de textes croustillants.
Par rapport aux plus grandes réussites des parodies françaises de films noirs ou d’espionnage, c’est un peu languissant, ça manque un peu de rythme. Le point fort c’est l’exploitation du principe de décalage. Le personnage d’officier très vieille France, ne se départissent jamais d’une politesse flegmatique, perdu en plein exotisme chinois, incarné par Paul Meurisse, en est une incarnation. Les gags les plus réussis sont basés sur ce principes et sont réellement irrésistibles, du vrai burlesque. Un bon divertissement. Voir Barbara Steele, l’icône féminine des cinémas fantastique et d’épouvante des années 60-70 dans un film de ce genre est très surprenant.
Où l’on retrouve pour la troisième fois le commandant Dromart, alias Paul Meurisse, cette fois à la recherche d’espions asiatiques qui assassinent des scientifiques. Autour d’une intrigue biscornue, mais avec d’agréables rebondissements, Lautner laisse batifoler gentiment ses héros à Hong-Kong. Un humour bon-enfant enrobe les scènes donnant à l’ensemble les atours d’une comédie légère qui ne dédaigne cependant pas le suspens. Le sémillant et sautillant Paul Meurisse s’en donne à cœur joie, tandis que Robert Dalban, qui a ici un rôle d’adjoint plus étoffé, en fait trop (moins que Maurice Biraud dans le film précédent), de façon malgré tout sympathique. Rôles féminins convenus et envoutante musique de Michel Magne façon « take five » de Dave Brubeck, Avec plus de légèreté, en évitant les séquences interminables, et en accélérant (un peu) le rythme, Lautner réalise cette fois le meilleur « Monocle » de sa courte série
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3,0
Publiée le 24 janvier 2012
Après "Le Monocle noir" et "L'oeil du Monocle", le cinèaste Georges Lautner signe ici le troisième volet des aventures d'espionnage humoristiques du "Monocle"! Paul Meurisse alias le "Monocle" y retrouve son rôle d'agent secret flegmatique et distinguè, et suit à Hong Kong, aux côtès de Marcel Dalio en ancien lègionnaire, la piste de criminels qui mettent en pèril la sècuritè mondiale en sabotant toutes les installations nuclèaires! On notera la prèsence de Lino Ventura qui fait une courte apparition clin d'oeil et de Barbara Steele! Un troisième opus divertissant avec de l'action et des gags amusants...