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lillois
101 abonnés
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2,5
Publiée le 22 novembre 2010
"Cétait demain" rappelle à la fois "La machine à explorer le temps" de George Pal et la trilogie "Retour vers le futur". Cest encore plus vrai quand apparaît Mary Steenburgen, lhéroïne de la troisième partie de la saga de Zemeckis ! Herbert George Wells était un observateur optimiste, un avant-gardiste en ce qui concerne les progrès sociaux. Féru de sciences, il publia en 1895 un roman danticipation sur le voyage temporel. Laction du film précède dailleurs de peu lécriture de ce livre afin quelle sen fasse lécho dans la réalité. Partant dune hypothèse hautement crédible (que Jack léventreur soit une personne de la bonne Société), le récit gagne en étrangeté quand le meurtrier (interprété avec cynisme par David Warner) échappe à Scotland Yard grâce à une nouvelle machine. Testant sa propre invention à loccasion, Wells (Malcolm McDowell) le suit afin de le ramener à son époque pour quil y soit jugé. Par un truchement scénaristique douteux, cest aux Etats-Unis quils sont projetés, en 1979. Les policiers modernes sont croqués avec méchanceté, on les prend vite en grippe. On ne peut pas dire que les anachronismes sur lesquels joue le réalisateur soient franchement amusants, dautant que nos voyageurs sont instruits et pragmatiques, ce qui augmente leurs facultés à évoluer dans un monde qui nest pas le leur. Ainsi la scène où Herbert va prendre un "repas écossais" laisse assez dubitatif. Fort heureusement, le concept est globalement bien exploité. Quel dommage cependant que lintrigue finale repose sur ce qui semble être une incroyable incohérence ! Si la relation entre Amy et Herbert évite de justesse la mièvrerie, elle sert habilement à développer la réflexion sur la place de chaque homme dans le Temps. Les quelques effets visuels sont datés et peu convaincants (la disparition du véhicule est accompagnée de rais de couleurs psychédéliques indéniablement seventies). Malgré ceci, "Time after Time" demeure un honnête film fantastique.
"Time after time" est prenant du début à la fin grâce à un scénario dès plus malin qui intégre deux mythes, Jack l'éventreur et "la machine à remonter le temps" tout en ayant le bonheur de voir le héros en la personne même du romancier créateur de cette machine qu'est H.G. Wells. Par des rebondissements scénaristiques judicieux et intélligents, les voyageurs dans le temps se retrouvent de Londres à San Franscico amenant ainsi à de nombreux anachronismes, où l'écrivain, joué à la perfection par un touchant Michael Mc Dowell, va vivre des aventures aussi romanesque que loufoques tout en oubliant pas de poursuivre le tueur, David Warner, qui par contre lui, se sent comme un poisson dans l'eau à une époque où des actes comme les siens sont plutôt banals. Ce pur bonheur fantastique, mêlant à la fois suspens, humour et romantisme, est une oeuvre de science-fiction passionnante.