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    Le Dernier face à face
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    Caine78
    Caine78

    6 735 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2018
    Il y a vraiment deux manières d'aborder ce « Dernier face à face », presque considéré comme un classique parmi les classiques du western spaghetti (la trilogie de Sergio Leone restant un peu hors-compétition en comparaison du reste). D'un point de vue purement formel, la médiocrité n'est pas loin. Sergio Sollima fait preuve ici d'un grand manque de style et de personnalité, victime par ailleurs d'un montage compliqué (du moins dans la version que je me suis procuré), mais aussi coupable de pas mal de clichés, de répliques ultra-basiques et d'un sens du découpage (notamment lors du braquage dans la ville!!) laissant franchement à désirer. Heureusement, le réalisateur se montre nettement plus inspiré lorsqu'il s'agit d'écrire un scénario (en collaboration avec un autre Sergio, Donati), manifestement le gros point fort de l'œuvre et son principal intérêt. Si le renversement des valeurs n'est en soi pas extrêmement surprenant, il est construit avec habileté, peut-être un peu trop rapidement, mais efficacement. De plus, si Tomás Milián montre pas mal de limites, Gian Maria Volonte confirme sa présence presque énigmatique et son grand talent dans le rôle (de loin) le plus intéressant et complexe de l'œuvre. Côté seconds rôles, seul William Berger retient un peu l'attention. Pour le reste, cet affrontement vraiment pas si manichéen entre Bien et Mal offre quelques moments forts, notamment dans la « complice opposition » entre les deux héros. Il y a une forme de nihilisme, de provocation dans le propos que je trouve intéressante, notamment durant un dénouement se déroulant en plusieurs temps, dans un décor inattendu, où spoiler: la complainte finale de Volontè fait son effet
    . C'est sans doute un peu bancal et donc pas vraiment bien fait, mais il y a quelque chose, un regard, des protagonistes intéressants et un fond historique bienvenu : des trois Sergio (avec Leone et Corbucci), Sollima était sans doute le moins talentueux, mais son talent d'écriture lui permet de signer cette curiosité loin d'être aussi grande que prévu, mais intrigante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    J'ai longtemps hésité avant de mettre la note de 4 étoiles ou de 4,5 étoiles (moi qui n'aime pas trop mettre des notes trop positives),excuser-moi, mais je crois la note de 4,5 est plus appropriée pour cette oeuvre de épique, d'ailleur je crois bien que Sollima est le deuxième meilleur réalisateurs de western spaghetti avant Corbucci et après Leone, ce film est d'une ampleur exceptionnel, tellement que j'ose le qualifier de "petit chef-d'oeuvre" autrement dit, oeuvre ultime de niveau 1 (pour ceux qui sont plus jeux-vidéo que cinéma).
    Cette perle rare du western est une alternance entre La horde sauvage (Sam Peckinpah) et Le grand Silence (Sergio Corbucci), donc comme vous l'aurez compris c'est un western très sombre et brutal. Mais c'est de la brutalisée ayant du sens et non de la violence gratuite comme l'on peut en voir en masse dans certains nanars. Ce film nous plonge dans la lente descente en enfer qu'un professeur (Brad Fletcher) subit au cour de son expédition chez les truands, dirigé par son spoiler: soit disant
    ami, le dernier représentant de la horde sauvage (Solomon Bennet), cette descente va nous mener vers l’inattendue chute finale spoiler: qui mettra fin aux agissements de Brad
    .
    Comme dans Colorado(du même réalisateur), ce film oppose deux personnages n'ayant rien à voir l'un de l'autre, un professeur ayant légué sa vie à la connaissance mais ne sachent se défendre face au cruel monde extérieur, joué par Gian Maria Volonte et un brigand féroce, intrépide, étant le dernier membre d'une horde de voleur sans pitié, joué par Tomás Milian, les deux personnages vont se rencontrer par accident lors de la tentative de fuite de Solomon. Alors que celui-ci va entraîner Brad avec lui, Brad décide donc de rester avec cet homme, ils vont alors, ensemble, unirent leurs donts cet à dire l'intelligence et la force pour pouvoir recréer la horde sauvage. Mais après un braquage raté, Solomon se retrouve emprisonner et Brad prend sa place. Ce western montre magnifiquement bien la descente de Brad ver la folie pure du règne et de inintelligence après que Solomon est finit en prison.
    Lorsque celui-ci ressort de prison, chute finale, après avoir retrouvé Brad, spoiler: il le tue sans pitié et la ont découvre qu'il a agit en traître lors du braquage
    , tout ceci accompagnée par la puissance de la mise-en-scène et de la magnifique musique du génie Morricone. Le tempo rythmé et imprévisible de cette petite merveille se marie par excellence avec le reste et nous donne un résultat finale ahurissant, époustouflant laissent perplexe et portant dans nôtres esprits de maintes réflexions sur la confiance donnés et apportés, sur les ravages causés par l'intelligence et sur la folie de gouverner. Pour conclure, il s'agit d'un film dantesque !
    Petit chef-d'oeuvre malheureusement oublié et méconnue du nouveaux publique même si il a inspiré Mon nom est Personne (Tonino Valerii) et La horde sauvage (Sam Peckinpah). Il ne faut pas êtres fan de westerns spaghettis pour admirer des œuvres pareils, croyez moi ça vaut le détour. A visionner de toute urgence si ce n'est pas déjà fait, pour les non-amateur du genre, celui-ci va vous donner une autre idée de ce que c'est que le bon western!
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2012
    Un pur chef d'oeuvre que ce Western spaghetti produit par Alberto Grimaldi auquel on doit la trilogie du Dollars de Léone et réalisé par l'un des pionniers de la nouvelle vague du Far West Italien Sergio Sollima !! Un professeur souffrant de tuberculose se fait une nouvelle vie à la rencontre d'un hors la loi recherché dans le patelin, s'adjoint d'un chasseur de prime plutot sympa, quoique, Les fusillades, attaques de banques s'ajoutent à leurs amitiés. Un village les acceuillent comme des messies mais au fil de l'histoire, on peux s'apercevoir que chaque homme dans le Far West peut cacher une autre personnalité et on est pas au bout de nos surprises sans dévoiler les détails. Un film peut etre méconnu qui mérite d'ètre regarder une fois dans sa vie. Les images désertiques créant l'atmosphère sont sublimes. La musique d'Ennio Morricone est, comme à chaque fois, magnifique. Une solide histoire porté par trois immenses comédiens, Gian Maria Volonte, Tomas Milian et William Berger plus les roles secondaires (la fille aux yeux emeraudes est mignonne). J'ai tout dit, "Le dernier face à face" est un long métrage immense.
    Estonius
    Estonius

    3 392 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2021
    Un chef d'œuvre méconnu du western italien, d'une grande richesse dans la psychologie des personnages, sans manichéisme mais montrant bien comment on peut être influencé par son environnement. Gian Maria Volontè et Tomas Milian sont magistrals, les autres sont aussi très bons. Le film est très noir et sans concession comme le sera l'année d'après Corbucci dans le Grand Silence. Bien filmé, bien dirigé, des images magnifiques, une belle musique d'Ennio Morricone. Un chef d'œuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 décembre 2008
    Un grand western européen avec Gian Maria Volonté et Thomas Milian...Ce film était initialement d'une durée de 2h30, descendu à une 1h46 pour l'italie et 1h30 pour la France.A sa sortie en 1967, il n'a pas bénéficié d'une bonne distribution.Il est passé en France dans les reseaux de western de seconde zone alors qu'il tiens du grand spectacle. On le trouve difficilement en DVD remasteurisé en version française avec passages italiens rajoutés sous-titrée français.Si ces c... de producteurs/distributeur l'avait laissé dans sa durée souhaité par le réalisatuer cela aurait été un chef d'oeuvre, on sent dans ce film une frustation dans l'évolution des personnages parce qu'il a été emputé par ces c...Foncez quand même l'acheter...la fin est aussi génial qu'un Sergio Léone dans un autre style avec Morricone à la musica...voilà c'est dit.
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2008
    Un des westerns italiens les plus célébrés par les amateurs et une fable politique passionnante et très bien réalisée. Un intellectuel se laisse contaminer par la violence et met à sa botte une horde hors la loi anarchisante pour en faire un instrument de terreur. Le film est de 1967 et annonce à sa manière les années de plomb en Italie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    Un des meilleurs westerns italiens que j'ai vu. Les acteurs sont géniaux, la musique parfaite. L'histoire et la réalisation impeccables... Parfait, quoi ! Amateurs de revolvers et de desperados, à vos écrans !
    AMCHI
    AMCHI

    5 844 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2009
    Sacré western spaghetti ce Dernier face à face avec un scénario solide et une belle mise en scène ou l'on assiste à la transformation de 2 hommes sensés être aux antipodes l'un de l'autre, un professeur plongeant dans la violence et un hors-la-loi devenant moins féroce à son contact. Deux acteurs de talent Gian Maria Volonte et Tomas Milian avec à leur côté l'Autrichien William Berger (un habitué des westerns spaghetti) pour ce remarquable western doté de force tant dans son histoire que ses scènes ou paysages. A j'ai failli oublier de dire que Morricone signe encore une remarquable musique.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2020
    Difficile pour un réalisateur italien de cinéma de genre dans les années 1965 à 1975 d’échapper à la mode du western spaghetti qui déferla sur l’Italie après le choc sismique que fut la trilogie des « dollars » de Sergio Leone. Avec sa propre trilogie, (« Colorado » en 1966, « Le dernier face » à face en 1967 et « Saludos hombre » en 1968) Sergio Sollima est souvent placé dans le trio de tête des réalisateurs du genre derrière les deux autres Sergio, Leone et Corbucci. « Le dernier face à face » dont il a écrit le scénario avec Sergio Donati qu’il connaît bien depuis «Colorado » et qui a déjà œuvré pour Leone (« Et pour quelques dollars de plus ») est assurément un modèle du genre où le sous-texte importe autant que la forme. Giane Maria Volonté qui campe un professeur de littérature idéaliste devant quitter son travail pour raison de santé, se prête à une transformation qui n’est pas sans évoquer, dénuée de son aspect fantastique « L’étrange cas du docteur Jekyll », la fameuse nouvelle de Robert Louis Stevenson parue en 1886. Rappelant que tout homme est dual et qu’au-delà de l’éducation, des circonstances extrêmes peuvent faire émerger la face cachée de l’iceberg. Alors qu’il se rendait dans l’Ouest à la recherche d’un climat plus clément, le professeur en question est pris en otage par Solomon Beauregard (Tomas Millan), un hors-la-loi sanguinaire, recherché sur tout le territoire. spoiler: Une amitié contrainte finit pas naître qui on l’a dit déteindra sur le mental du professeur. Ralliant la bande de Beauregard, celui-ci découvre à travers l’usage néfaste qu’il fait de son intelligence supérieure, l’influence qu’il peut enfin exercer sur les autres. En effet miroir, le brigand parvenu au bout de sa trajectoire et paradoxalement attaché à certains principes liés à l’honneur fera le chemin inverse
    . Les deux acteurs aux méthodes de travail opposées livrent chacun sous la houlette d’un Sergio Sollima inspiré, une prestation tout-à-fait convaincante qui s’intègre parfaitement dans les canons d’un genre qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Ce sous-genre du western souvent décrié, révèle au sein d’une production pléthorique et très hétéroclite, un nombre non négligeable de pépites dont ce « Dernier face à face » de Sergio Sollima.
    landofshit0
    landofshit0

    275 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2017
    Tomas Milian est l'une des deux têtes d'affiche du film,et vu mon allergie à cet acteur quand il fait le comique, j'ai trainé à revoir ce film que j'ai déjà vu il y a fort longtemps. Il faut dire aussi que j’avais royalement détesté Saludos, hombre du même Sollima avec toujours Milian en tête d'affiche. Mais je doit avouer que quand il n'en fait pas trop Milian n'est pas mauvais,ici c'est le cas,il est bon dans son rôle de Beauregard,du coup il faudra peut être que je rejeter un œil sur Saludos, hombre. Enfin ici le scénario n'est pas écrit par la main d'un manche,car il est signé Sergio Donati. Un scénariste à qui l'on doit aussi certains films de Leone tel qu'il était une fois dans l'ouest ou il était une fois la révolution,l'homme sait faire des westerns et il le montre une nouvelle fois ici. Mais faut il encore avoir un réalisateur qui sache exploiter correctement ce qui est écrit,Sergio Sollima sait le faire dans le dernière face à face. Ses cadrages et son image sont de très bonne qualité ce qui est plutôt rare dans le genre donc on ne peu que deux fois plus apprécier ce film. Esthétiquement on se rapproche d'un Leone,ce n'est tout de même pas pareil mais c'est de bonne facture,et les paysages sont bien mis en valeur et bien exploité ce qui 'est pas toujours le cas. Sollima signe un western solide est fort agréable à regarder.
    Djam A
    Djam A

    19 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2018
    mon western itlien preferé avec aussi le grand silence de sergio corbucci .un magnifique film méconnu a l'inverse des westerns de léone .ce film montre qu 'une personne évolue selon son environnement et ses fréquentation ,superbe réalisation .paysages magnifique .2eme western de sollima après colorado ,avec 2 acteurs immense gian maria volontè et tomas milián ,musique magnifique de morricone .le dernier face a face est l'un des plus beau western jamais réalisé .
    Tietie008
    Tietie008

    25 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2021
    Un western un peu oublié qui vaut le détour. Une réflexion sur la violence comme moyen de changer la société intéressante, avec une duo Gian Maria Volonte, le théoricien et Tomas Milian, le bandit, savoureux. Sergio Leone rendra hommage au dernier face à face dans Mon nom est personne. A déguster sans modération.
    Thibault F.
    Thibault F.

    53 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Beaucoup choses sympathiques à propos de ce western Spaghetti qui offre une multitude de bonnes idées à commencer par les deux protagonistes radicalement différents et qui vont évoluer au cours du récit à l'inverse de leurs états initiaux. C'est une thématique qui est peu exploité dans les westerns; c'est donc quelque chose de frais et d'original qui est souligné par ce film au début et à la fin du film. Néanmoins, le second et troisième acte est beaucoup plus simpliste voir légèrement ennuyant par moment. Les paysages sont fantastiques, la réalisation classique mais efficace, la musique orchestrée par Morricone exceptionnelle! Un bon western à visionner de par son originalité et sa palette de personnages tous plus intéressant les uns que les autres !
    Wagnar
    Wagnar

    83 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Sans être du niveau de Django ou du Grand Silence, le Dernier Face à face est un western italien qui reste meilleur que la moyenne, pas trop loufoque pour un film du genre, et qui souffre au fond d'une morale pas très glorieuse. Le scénario est intelligent et crédible, mettant en avant deux personnages opposés l'un de l'autre : un homme "civilisé" du Nord-Est (de surcroit un professeur) et un redoutable desperado du Sud qui vont apprendre à se connaître. L'homme du Nord va s'endurcir tandis que celui du Sud va s'humaniser. Cette inversion de la personnalité chez ces deux personnages, tout deux joués par des acteurs excellents (à savoir Tomas Milian et Gian Maria Volonté) est super bien amenée et constitue le coeur du film. Comme autres points forts, une réalisation relativement bonne et des paysages variés et bien choisis. Comme points faibles, on note une musique un peu faible par rapport au film, un changement d'état d'âme chez Volonté trop excessif et trop rapide et un petit manque d'action.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 février 2011
    Injustement méconnu Faccia A Faccia est sans aucun doute l'un des meilleurs western qu'il soit . Film très politisé , c'est surtout un excellent film psychologique ce qui le différencie énormement de la masse des western et de plus de la catégorie spaghetti plus réputé pour ses magnifiques duels et ses personnages charismatiques (et éventuellement messages politiques) qu'autre chose . Tellement de thèmes sont abordés dans ce film qu'il est impossible de tous les développer en une petite critique mais en bref le film nous conte l'histoire d'amitié improbable entre un professeur d'Histoire et un hors-la-loi . Le premier , qui était toujours passif dans sa vie jusqu'à sa rencontre avec Beauregard qui va lui faire entrevoir les possibilités de la vie de hors-la-loi , va évoluer au cours du film d'une manière inquiétante et c'est ce changement qui présente l'intérêt principal du film . Malgré toute son intelligence et ses manières de gentleman du Nord , son vernis de civilisation va alors voler en éclats et il va se laisser corrompre par ses plus bas instincts , mettant même son savoir au service du crime . Les apparences sont extrêmements trompeuses dans ce western où le monstre n'est pas celui que l'on croit . Sergio Sollima signe un film profondèment différent du très bon mais bien plus lèger La Resa Dei Conti et sans doute réalise son chef-d'oeuvre , avec à la composition musicale Ennio Morricone dont les mélodies habitent le film à merveille . Faccia A Faccia est un excellent western , un duel psychologique entraînant et intelligent .
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