Bon western qui rétabli la vérité historique sur les exactions américaine envers les indiens. Belle histoire remplie d'humanité, des paysages splendides. Le film souffre d'un léger manque de rythme dans la seconde partie, en plus le casting est réussi mais pour les seconds rôles (Malden, Stewart et Robinson)
Un bon western mais assez inégal. Que vient faire James Stewart dans un rôle comique alors que le film s'apparente plus à la tragédie d'un peuple ? On est hors sujet lors de ses scènes. On retiendra surtout le visuel du film (qui ressemble à la prisionnière du désert) absolument MAGNIFIQUE. Ford filme le désert comme personne, même si l'on aime pas le film on peut se laisser entraîner juste par sa manière de filmer le désert. Le film prend parti pur les indiens, ce qui est assez rare dans le genre et offre une certaine fraîcheur, la mise en scène est inspiré mais ce n'est pas un grand western de par son ryhtme, et ba il lui manque quelque chose pour tutoyer la perfection. Cela dit il reste divertissant et agréable.
Le dernier western de John Ford et peut-être son plus ambitieux. En adoptant un côté pro-indien (l'un des films précurseurs de cet engagement), Ford tranche radicalement avec le côté manichéen qui régnait dans les précédents westerns et fait adopter un comportement très humain aux indiens, qui ressemblent ainsi aux blancs sur le fait que ceux-ci puissent éprouver des sentiments d'affection mais aussi de jalousie et de rage. Ceci dit le film n'en est pas forcément flamboyant mais assez inégal. L'oeuvre dans sa globalité reste tragique avec cependant de toutes légères pointes d'humour, mais Ford est allé foutre un passage majoritairement comique avec James Stewart qui frôle de près le hors-sujet total. Dans le genre "je te tue un rythme" c'était pas mal joué, même si le passage en lui-même reste très sympathique, je ne vois pas où le réalisateur a voulu en venir. Après d'un point de vue technique c'est du solide. La photographie est sublime et la mise en scène souvent inspirée. Le casting est très bien choisi, les acteurs sont irréprochables. Après ceci dit la BO n'est pas inoubliable, et n'accompagne pas forcément les scènes au moment opportun. Les Cheyennes me laisse au final une impression positive, j'ai passé un bon moment mais ce western manque d'un certain éclat, et reste assez inégal. Un bon western tout de même à l'arrivée, Ford ne s'est pas raté non plus en quittant le genre, pour ce qui constitue un de ses tous derniers films.
Une véritable odyssée humaniste et contre-humaniste à la fois, servie par de magnifiques plans de superbes paysages aux couleur des indiens métaphoriquement, et par des acteurs au sommet de leur forme, Widmark, Stewart, Karl Malden est tout simplement parfait notamment dans sa scène muette dénonçant tout l'horreur humaine détestée par l'humain même, Malden.
John Ford livre un énième western mais campe pour la première fois l'opinion des indiens. En 1964, John reste dans le contexte de la Nation étatsunienne pour montrer la douleur de ses pairs, les indiens. Vétéran de ce genre de film, il démontre tout antant son inconditionnelle griffe. Les autres vétérans, de l'autre côté de la caméra sont Sal Mineo, Arthur Kennedy, Caroll Baker, et bien sûr James Stewart, Karl Malden et Richard Widmark. Vieilli, "Les cheyennes" présente aujourd'hui un tout autre aspect. Trop de rides, le charme n'opère plus. Dommage pour un film qui était super à l'époque...
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Son adieu au western, qui allait être aussi bientôt son adieu à la vie, John Ford allait l'accomplir avec la mise en images de cette longue marche des Cheyennes, en 1878, qui quittèrent leurs rèserves de l'Oklahoma pour regagner la terre de leurs ancêtres, dans la règion de Yellowstone! Ford avait aussi dècidè que "Les Cheyennes" s'exprimeraient dans leur propre langue, pour mieux mettre en èvidence ce qu'avaient ètè leurs difficultès de communication! Le cinèaste ne rèussit pas à imposer que le rôle des chefs indiens soit confiè à des...Indiens! Sal Mineo et Ricardo Montalban durent encore se peinturlurer! Dommage! Sur le plan pictural, le film est magnifique parce qu'il a ètè tournè dans des espaces gèographiques qui sont tour à tour dèsertiques, glaciaires ou montagneux! Un hommage mais sans flamme poètique pour ce testament d'un immense rèalisateur! Reste au final une odyssèe tragique avec un casting prestigieux (Richard Widmark, Carroll Baker, Edward G.Robinson, Karl Malden, James Stewart...) et des paysages grandioses...
Le scénario est plutôt bon. Il s'appuie sur le sort terrible des Indiens d'Amérique en général et des Cheyennes en particulier. John Ford adopte un point de vue favorable aux Indiens, cassant ainsi la vision très manichéenne qui prévalait jusque là. On découvre qu'ils peuvent éprouver des sentiments, rêver, vouloir conserver leur dignité, bref ce sont bien des Humains. C'est fou, non ? Concernant les autres aspetcs, le jeu des acteurs est à la hauteur, mais la mise en scène est conventionnelle, voire paresseuse. Les scènes d'action sont peu nombreuses et pas franchement trépidantes. Le ryhtme est hélas assez pesant. Pour résumer, le film a pas mal vieilli, et sa longueur n'ajoute rien à l'affaire. Il se laisse quand même regarder pour le regard novateur de John Ford sur le sort des Indiens.
Alors qu’Hollywood a longtemps considéré le peuple indien comme un obstacle au progrès et une masse servant de chair à canon, le vibrant hommage qui lui est ici rendu sonne comme un bien tardif examen de conscience. Mieux vaut tard que jamais dira-t-on. D’autant qu’à tous points de vue, ce western est une vraie réussite, la mise en scène mettant magnifiquement en valeur les décors qui ont fait la légende de l’Ouest. Seule la « Bataille de Dodge City » semble bien incongrue pour ne pas dire déplacée dans un ensemble plutôt sobre réservant quelques séquences spectaculaires et particulièrement bien réglées.
John Ford rend un bel hommage aux Indiens à travers ce western lyrique et puissant même si parfois le mea culpa semble parfois un peu forcé ; après une 1ère heure somptueuse on peut regretter le passage à Dodge City qui avec son ton léger semble peu approprié par rapport à l'ambiance dramatique du reste du film par contre on peut y apprécier James Stewart en Wyatt Earp ; cette partie du film n'est pas mauvaise mais elle semble totalement en désaccord avec le reste de l'histoire. Un très beau film auquel il manque juste le petit truc pour en faire un véritable chef-d'oeuvre.
les cheyennes retrace l'histoire d'un peuple indien qui en a marre d'etre sous la direction des homme blanc et decide de repartir la ou il vienne. ceci etant consideré comme interdit, l'armé se lance a leur trousse, mais les cheyennes sont de redoutable guerrier e font peur. durant leur periple bon nombre de probleme vont arrivé. john ford film les grand espace avec amour, et prend le coté des indien, il montre la cruauté des americain de vouloir controlé tout, au dela de la pensé des autres la scene au fort est incroyable, une scene forte en emotion, ford ne neglige aucun detail de ce magnifique western opposant les cheyennes a l'armé. la prestation de richard widmark est excellente, a noté le petit role d james stewart en wyatt earp
Un très western pro-indien qui malgré un certain didactisme touche par sa très grande sincérité. Les acteurs, en particulier Richard Widmark et Carroll Baker, sont remarquables. Le récit même s'il souffre de quelques longueurs est très rondement mené et John Ford montre une dernière fois pour ce qui est son antépénultième qu'il sait filmer mieux que quiconque les paysages désertiques américains. Mais j'en veux à ce dernier d'avoir insérer une sorte d'intermède quasiment indépendant du reste du film, même si c'est toujours un plaisir pour moi de voir James Stewart. Il l'a sûrement mis dans ce film pour alléger l'ambiance lourde qui y règne mais dans ce cas la ferveur du message en souffre quelque peu. Mais bon comment lui en vouloir totalement puisqu'il a eu le courage de remettre en cause le traitement qu'il a fait de ce noble peuple dans ses précédents westerns en montrant comment celui à dû subir une horrible condition physique et puis surtout comment il a été bafoué dans sa dignité.