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    Les Cheyennes
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    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Cette conversion de John Ford à la cause des Indiens produit un film un peu longuet. Heureusement il a le mérite de réveiller un souvenir historique que les "Américains" ont longtemps refoulé. Et puis il a toujours le génie de trouver des paysages magnifiques. Comme il a été le premier à filmer Monument Valley.
    velocio
    velocio

    1 329 abonnés 3 169 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    J'ai presque toujours le même problème avec les films de John Ford : appâté par les critiques systématiquement dithyrambiques, je me présente devant l'écran et ... pendant les 3/4 du temps que dure le film, je m'ennuie. Pourtant, dans "Les cheyennes", le thème est intéressant, les images sont magnifiques, l'interprétation est de qualité mais il y a toujours chez John Ford, pour moi, ces problèmes de scènes exagérées et/ou lourdingues, ces problèmes de montage qui ne me convient pas.
    MIRALB
    MIRALB

    2 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Excellent film qui illustre l'évolution de la vision des cinéastes sur les Indiens.
    Par contre l'épisode de Dodge Coty est ridicule et tombe comme un cheveu sur la soupe.
    On a l'impression d'un court-métrage inséré là sans aucun rapport avec le reste du film, pour qu'elle raison ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Un film excellent relatant un épisode de l'histoire des États-Unis peu reluisante pour "les hommes blancs".
    On se range rapidement derrière les Cheyennes. À voir absolument
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    12 abonnés 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    2 étoiles - Les Cheyennes

    Comment ne pas être saisi par la beauté majestueuse des paysages et bouleversé par la terrible histoire des derniers Cheyennes... John Ford sait faire de belles images. C'est indiscutable. Mais le scénario de son film manque de souffle et reste très superficiel (parfois incompréhensible : si quelqu'un peut m'expliquer l'intérêt de la parenthèse sur Wyatt Earp dans ce film, je serais heureux de lire sa justification !). Néanmoins, l'histoire qu'il nous raconte est touchante d'humanité. Ce sont ces deux aspects - l'un historique et l'autre émotionnel - qui arrivent à retenir notre attention durant 154 minutes.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    518 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2017
    On est surpris du calme et de la lenteur pour lesquels opte John Ford afin de retracer le marche des Cheyennes vers leur terre natale suite aux promesses non tenues des américains. Au fil de sa filmographie, Ford a changé sa façon de voir les Indiens à travers ses œuvres et leur réserve ici une place plus digne. Le portait n'est plus aussi manichéen que lors des débuts du réalisateur, il y a des bons et des mauvais dans chaque camp mais ce sont les états-uniens qui sont le plus critiqués. Nous passons régulièrement d'une vision à une autre en découvrant les pensées de chaque groupe ainsi que les répercussions sur les zones urbaines avec une instrumentalisation de la presse à des fins politiques. Les personnages ne sont pas les plus mémorables qu'ont ai vu chez le cinéaste (à l'exception de Wyatt Earp génialement interprété par James Stewart lors d'une apparition étrange mais très amusante) mais ce sont leurs mentalités qui sont au cœur de l'histoire et les rendent intéressants par une réflexion appropriée sur la nature humaine. Alignant les séquences fortes (le massacre de Fort Robinson) embellies par le Panavision, John Ford signe pour son dernier western un film ambitieux et d'une maîtrise absolue.
    Antoine D.
    Antoine D.

    42 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2017
    La caméra se pose du côté des cheyennes. John Ford montre leur culture sans les faire apparaître comme bizarre.

    La scène qui introduit Wyaat Earp est excellente, dans la mise en scène comme dans le personnage campé par James Stewart pour sa 3ème collaboration avec John Ford, qui lui, réalise son dernier western qui restera dans les annales comme un de ses plus grands.
    Top of the World
    Top of the World

    71 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2016
    Avec "Cheyenne Autumn", John Ford signait l'un de ses derniers films, qui revêt d'ailleurs une allure testamentaire évidente. Formellement, le sens du cadrage du cinéaste atteint une majesté saisissante dans ses sublimes plans larges qui inscrivent les personnages dans les décors avec une aisance confondante. Ce choix très prononcé du plan d'ensemble souligne la volonté du réalisateur de prendre du recul face aux événements décrits, avec ce parti pris d'une certaine neutralité: le film n'est pas réellement pro-indien, il retrace simplement les souffrances infligées aux Cheyennes, leur traque par l'armée, sans omettre leurs zones d'ombre, notamment à travers certaines divisions internes. Cette distance accentue l'habituelle pudeur de Ford, particulièrement présente dans l'histoire d'amour, très secondaire mais néanmoins filmée avec une vraie attention, entre Richard Widmark et Carroll Baker. Quant à l'aspect testamentaire évoqué précédemment, il se retrouve dans la partie scénaristique centrée sur James Stewart. Celui-ci, cabotinant avec jubilation, y interprète un Wyatt Earp vieillissant et presque clownesque, très loin du shérif pur et courageux incarné par Henry Fonda dix-huit ans plus tôt dans "La Poursuite infernale" du même Ford. Une manière pour celui-ci de tourner en dérision les idéaux naïfs que pouvaient porter Earp dans ce film et d'affirmer que la relative liberté des Indiens ne peut s'obtenir que par une ruse et un sens du compromis symbolisés par le personnage d'Edward G. Robinson. Voilà donc une oeuvre déroutante, car quelque peu dispersée dans son rythme et son scénario, mais globalement passionnante par sa hauteur de vue historique et son ampleur visuelle.
     Kurosawa
    Kurosawa

    594 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Le moins que l'on puisse dire de l'antépénultième film de John Ford, c'est qu'il est extrêmement ambigu et retors, autant dans son discours que dans sa structure. Si la critique affirme que le film est une dénonciation de la politique américaine et du traitement accordé aux indiens, il me semble pourtant qu'un tel jugement est risqué dans le sens où la mise en scène de Ford n'a rarement paru aussi distante par rapport à ses personnages. Pour preuve, sur près de 2 h 30, les gros plans se font rares et laissent place à un cadrage bien plus large, qui vise à filmer les personnages dans un espace écrasant. Inscrire le minuscule (les indiens acculés ? C'est précisément là que la thèse est plausible) dans un paysage majestueux, mis en valeur par la lumière qui fait contraster l'ocre brûlant au paysage enneigé, face aux soldats américains cadrés plus serrés, mais dont les convictions divergent, regroupées dans un schéma oppositif du type "va-t-en-guerre contre pacifiques". Si l'opacité de la position de Ford est troublante, elle l'est moins que la structure globale du film, malmenée par un passage de vingt minutes qui prend pour personnage principal Wyatt Earp (James Stewart) dont on se demande quelle est sa légitimité dans un ensemble qui prend pour objet le périple d'indiens qui parcourent une partie du territoire américain. Cette parenthèse, dominée par un ton étrangement comique et qui pourrait s'intituler "Et pendant ce temps, à l'est des Etats-Unis", casse donc l'atmosphère très particulière du film, à la fois envoûtante et lourde. Il faut en tout cas louer l'incroyable ambition esthétique de "Cheyenne Autumn", totalement aboutie, au contraire d'une ambition politique indéniable mais qui manque de clarté ou se perd carrément dans des illustrations caricaturales. Un film à part dans la filmographie de Ford, très loin du classicisme auquel le cinéaste avait habitué.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    114 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Fort de 50 ans d'expérience cinématographique durant lesquelles il réalisa plus de 130 films, John Ford nous livre à presque 70 ans une de ses plus belles toiles de maître, tournée en 70 mm dans un somptueux Technicolor. Ici tout est dit ou presque, sur l'être humain, la politique, les jeux de pouvoir, au moment où la nation indienne déclinante connaît un dernier sursaut afin d'obtenir ses droits du sol. Réhabilitant les Indiens (Ford dit lui-même en avoir tué davantage dans ses films que le Général Custer), il accomplit avec cette oeuvre crépusculaire, un film majeur et essentiel dans l'histoire du cinéma
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2014
    Dernier western réalisé par John Ford, ce film met au point plusieurs aspects de son oeuvre : il récidive en placant aux premières places les Indiens d'Amérique ; pendant toute sa carrière Ford aura présenté les Indiens comme des sauvages sanguinaires dans des films comme la Chevauchée Fantastique ou la Prisonnière du Désert. Ici il tente de se faire pardonner en montrant un peuple opprimé et désireux de retrouver ses racines, opposés à une armée américaine méfiante. Quoi qu'il en soit, Ford aura toujours insufflé une touche de religieux dans ses films : les Indiens sont comme le peuple juif s'enfuyant d'Egypte par exemple. Aussi la représentation étrange de la relation civils/soldats qui s'appellent frères/soeurs, semblable involontairement à des mormons. Même dans les décors cette dimension religieuse existe : une ambiance de chapelle, par la lumière, règne dans l'école abandonnée, un peu too much à ce moment ; Il y aura malheureusement toujours la puissance de Hollywood dans ce film, toujours le même héros et la même héroïne, toujours le même colonel méchant qui aime pas les Indiens, toujours le même soldat fougueux, toujours le vieux sage persécuté, etc ... le film contient plusieurs défauts, à commencer par sa longueur, un manque d'ambition de mise en scène comparé à ce qu'avait déjà fait John Ford, des maladresses ( le surjeu de la femme espagnole, et des guerriers Indiens n'arrivant pas à allumer des broussailles alors que la steppe brûle derrière eux ), les horribles plans de discussion avec plans en projection derrière faits en post-prod ... La lumière est moyenne, les paysages n'ont plus la splendeur faute à un cadre travaillé, bref, les Cheyennes a beau être le dernier western de Ford, il n'aura jamais l'aura des films précédents du cinéaste. Et une dernière chose : à quoi servent toutes les séquences du saloon avec Stewart ? à quoi ? franchement ? c'est drôle, et ensuite ? ça aide l'histoire ? non. Et c'est en partie ça qui a plombé le film au niveau narratif, sûrement encore une séquence imposée par les studios, preuve du déclin commencant du système.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Un classique du western, ouvertement pro-Indiens et tout empreint de culpabilité. Plus humaniste et désenchanté qu'héroïque. Bêtise, mensonges, violence sont ici l'apanage des hommes d'État et soldats américains, à quelques exceptions près (les personnages incarnés par Richard Widmark et Edward G. Robinson). Le message est peu lourd, exprimé par une voix off édifiante et grandiloquente. Pour son dernier western, John Ford revisite ainsi le mythe de la conquête de l'Ouest qu'il a contribué à valoriser par le passé, en rectifiant le tir, basculant dans une certaine forme de contrition. Une tendance déjà amorcée avec La Prisonnière du désert. Au coeur du drame, on note par ailleurs un curieux intermède : l'épisode comique de Dodge City, avec James Stewart dans la peau de Wyatt Earp. Réussi, mais pas du tout dans la tonalité générale... Sinon, la qualité de la réalisation, classique, est au rendez-vous, dans de superbes décors naturels filmés en 70 mm. De grands espaces pour un grand spectacle.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    603 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Peut-être un des films de Ford les moins connus en France, mais sans doute celui ou il a mis le plus de lui même. Tout ce qu'il avait à coeur de dire sur ce sujet y est contenu. C'est une magnifique épopée extrêmement triste que mon réalisateur préféré a parsemé d'humour pour en atténuer le coté dramatique. Ford ne cherche jamais à se mettre en valeur, il est discret, pudique et infiniment respectueux des plus faibles. Il nous montre aussi l'évolution hyper rapide des émigrés étasuniens à peine remis de leur guerre civile. En dehors de son coté frôlant le burlesque, la séquence de Dogde City est là pour monter ce décalage redhibitoire. J'aime énormément le rôle de Widmark bien que je ne crois pas possible qu'un militaire de son rang et de cette époque, trop proche de la guerre civile, ait en lui autant d'amour pour une quaker et autant d'humanité pour les indiens. Évidemment, les spectateurs qui ne verront de Ford que ce film ne pourront ressentir toute la richesse de cet homme tant l'ennui perçu par beaucoup peut se comprendre. Nous sommes exactement là au moment ou le cinéma rends aux cinéphiles tout le travail qui leur a été nécessaire pour assimiler la mise en scène et les efforts fournis pour passer de certains réalisateurs à d'autres.
    mazou31
    mazou31

    99 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2012
    Hommage (tardif) de John Ford aux Indiens. Certains le verront comme un film épique sur la souffrance des Indiens et sur la vilenie des Américains colons. Pour ma part, j’ai revu ce film 45 ans après la première fois… et je m’y suis ennuyé à me faire scalper ! Ce film est démodé, poussiéreux, ringard ! Deux éléments à décharge : l’humanité exprimée envers les Indiens et certains Blancs honnêtes (rarissimes) et, bien sûr, la maestria inégalée de John Ford pour filmer les grands espaces.
    this is my movies
    this is my movies

    719 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    Après avoir montré des Indiens sanguinaires dans la plupart de ses westerns, J. Ford rend justice à ce peuple martyr dans une ode crépusculaire, sombre et mélancolique, aussi belle que tragique. Relatant le parcours d'une tribu Cheyenne partie rejoindre la terre de ses ancêtres, cette colonne en souffrance sera poursuivie par un capitaine acquis à leur cause mais contraint par son devoir de soldat de les ramener et ils aussi devront se méfier de la soif de sang qui sévit dans la nouvelle génération. Acteurs au top, scénario au poil, mise en scène inspirée, musique sublime bref, J. Ford déploie tout son talent et utilise tous les moyens qu'Hollywood peut offrir pour relater ce calvaire d'un peuple mourant mais fier. Le tout culminera dans une scène de bataille violente avec en apothéose un des plans les plus terrifiants sur la folie des hommes. Toutefois, le gros bémol concerne la partie impliquant W. Earp (joué par un J. Stewart qui s'éclate), qui apporte un peu de légèreté un peu malvenue. Cette partie, qui vise aussi à punir des méchants et à démonter certaines légendes, passe mal car elle casse trop brutalement la dynamique du film. Il reste toutefois une singulière réussite, un chant du cygne déchirant et un chef d'oeuvre intemporel brassant de multiples thèmes. D'autres critiques sur
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