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chrischambers86
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Son adieu au western, qui allait être aussi bientôt son adieu à la vie, John Ford allait l'accomplir avec la mise en images de cette longue marche des Cheyennes, en 1878, qui quittèrent leurs rèserves de l'Oklahoma pour regagner la terre de leurs ancêtres, dans la règion de Yellowstone! Ford avait aussi dècidè que "Les Cheyennes" s'exprimeraient dans leur propre langue, pour mieux mettre en èvidence ce qu'avaient ètè leurs difficultès de communication! Le cinèaste ne rèussit pas à imposer que le rôle des chefs indiens soit confiè à des...Indiens! Sal Mineo et Ricardo Montalban durent encore se peinturlurer! Dommage! Sur le plan pictural, le film est magnifique parce qu'il a ètè tournè dans des espaces gèographiques qui sont tour à tour dèsertiques, glaciaires ou montagneux! Un hommage mais sans flamme poètique pour ce testament d'un immense rèalisateur! Reste au final une odyssèe tragique avec un casting prestigieux (Richard Widmark, Carroll Baker, Edward G.Robinson, Karl Malden, James Stewart...) et des paysages grandioses...
Pour son dernier western, John Ford s’offre le droit à la transgression politique et déconstruit le genre américain par excellence auquel il a lui-même donné ses lettres de noblesse. Nous ressentons ici l’influence du remarquable The Man Who Shot Liberty Valance, sorti deux ans auparavant, qui représentait déjà la longue errance de la vérité sur le chemin de la légende et des fictions qui l’animent. Cette marche vers la reconnaissance du statut d’être humain des Cheyennes et de leurs terres prend la forme non plus d’un exil contraint, comme le proposait The Grapes of Wrath (1940), mais d’un retour à l’origine, d’une reconquête de la terre natale, mouvement d’autant plus significatif qu’il s’agit pour le cinéaste de se raccorder à ses débuts – la réflexion du visage du ministre dans le portrait d’Abraham Lincoln rappelle The Prisoner of Shark Island (1935) et Young Mr. Lincoln (1939). Le déplacement de population réveille toute une galerie de grotesques américaines, des racistes violents aux alcooliques en passant par la révision des grandes gloires fondatrices, notamment Wyatt Earp et Doc Holliday, fanfarons définis par le poker et les femmes. John Ford confond brillamment les registres, perturbe l’épique teinté de tragique par un segment intermédiaire burlesque durant lequel une « bataille » présumée se réduit à la course d’une cocotte à cloche-pied. Sans oublier la romance, qui encadre le long métrage. L’écart entre la réalité du terrain et les horreurs diffusées par la médias témoigne d’une critique acerbe du journalisme et de la politique, milieux gangrénés par la recherche de profits, à l’instar du magnifique The Last Hurrah (1958). John Ford prend alors le rôle de gardien d’une mémoire qui, certes, ne lui appartient pas mais qu’il se doit d’honorer voire de réhabiliter après des films davantage axés sur les corps de cavalerie : sa parabole emprunte à l’imagerie des camps de concentration nazis, référence que motivent également les nationalités évoquées (allemande, polonaise, française) ; il refuse le manichéisme en construisant des camps en présence fracturés intérieurement et partageant des blessures similaires (celle du pied et de la jambe, par exemple). La clausule orchestre l’harmonie tirée du métissage et de la rencontre avec autrui, avec ce plan grandiose sur un chariot rouge et jaune placé sur le côté droit, le capitaine et l’institutrice quaker au centre, les tipis indiens sur le côté gauche, réunion idéale et acte de foi en l’avenir. Un chef-d’œuvre.
Le dernier western de John Ford et peut-être son plus ambitieux. En adoptant un côté pro-indien (l'un des films précurseurs de cet engagement), Ford tranche radicalement avec le côté manichéen qui régnait dans les précédents westerns et fait adopter un comportement très humain aux indiens, qui ressemblent ainsi aux blancs sur le fait que ceux-ci puissent éprouver des sentiments d'affection mais aussi de jalousie et de rage. Ceci dit le film n'en est pas forcément flamboyant mais assez inégal. L'oeuvre dans sa globalité reste tragique avec cependant de toutes légères pointes d'humour, mais Ford est allé foutre un passage majoritairement comique avec James Stewart qui frôle de près le hors-sujet total. Dans le genre "je te tue un rythme" c'était pas mal joué, même si le passage en lui-même reste très sympathique, je ne vois pas où le réalisateur a voulu en venir. Après d'un point de vue technique c'est du solide. La photographie est sublime et la mise en scène souvent inspirée. Le casting est très bien choisi, les acteurs sont irréprochables. Après ceci dit la BO n'est pas inoubliable, et n'accompagne pas forcément les scènes au moment opportun. Les Cheyennes me laisse au final une impression positive, j'ai passé un bon moment mais ce western manque d'un certain éclat, et reste assez inégal. Un bon western tout de même à l'arrivée, Ford ne s'est pas raté non plus en quittant le genre, pour ce qui constitue un de ses tous derniers films.
Ce dernier western de John Ford, signant quelque part son mea culpa envers les Indiens, est une nouvelle fois remarquablement filmé dans les paysages de Monument Valley et servi par de bons acteurs (il n'y a pas véritablement de "tête d'affiche", même si Richard Widmark est présenté comme tel...) Cette quête des Cheyennes pour retrouver leurs terres natales est aussi bien un combat physique que psychologique, mettant en confrontation les différents protagonistes, que ce soit chez les indiens (opposition entre les 2 chefs) que chez les colons (oppositions politique et militaire). Enfin, on échappe pas comme d'habitude à l'humour un peu lourdeau du réalisateur (avec notamment la séquence à Dodge City mettant en scène James Stewart dans le rôle de Wyatt Earp qui semble venue de nulle part...) même si le comique de répétition avec le soldat Smith est plus subtil.
Ce film qui s'intéresse à la fameuse tribu des Cheyennes est tout simplement le dernier western réalisé par le mythique John Ford. Et autant dire que le résultat final est vraiment excellent notamment au niveau de la superbe mise en scène de Ford qui nous propose des moments bien marquants, notamment sur celles se situant à Monument Valley. La photographie qui est magnifique rend particulièrement bien honneurs aux très beaux paysages naturels et le prestigieux casting (Richard Widmark, Carroll Baker, Karl Malden ou encore James Stewart sont présents au générique) est très convaincant. Petit reproche tout de même concernant l'histoire qui possède quelques petites longueurs, mais bon ce long-métrage, qui est un très bel hommage fait aux Indiens, se visionne globalement avec plaisir.
Western-testament, western-mot d’excuse, le dernier de John Ford qui s’attache à décrire la réalité du traitement inhumain qu’ont subi les Cheyennes parqués dans un territoire aride sous la surveillance pseudo-humanitaire de la Cavalerie américaine (en réalité leurs rôles sont tenus par des Navajos car il n’en reste pas assez !) Un souci de vérité historique méritoire, une grosse mise en scène, réaliste, une photo impeccable, un effort pour décrire le contexte sociétal… et quelques défauts : c’est trop long avec des scènes inutiles.
Un bon western mais assez inégal. Que vient faire James Stewart dans un rôle comique alors que le film s'apparente plus à la tragédie d'un peuple ? On est hors sujet lors de ses scènes. On retiendra surtout le visuel du film (qui ressemble à la prisionnière du désert) absolument MAGNIFIQUE. Ford filme le désert comme personne, même si l'on aime pas le film on peut se laisser entraîner juste par sa manière de filmer le désert. Le film prend parti pur les indiens, ce qui est assez rare dans le genre et offre une certaine fraîcheur, la mise en scène est inspiré mais ce n'est pas un grand western de par son ryhtme, et ba il lui manque quelque chose pour tutoyer la perfection. Cela dit il reste divertissant et agréable.
Dans son ultime western, John Ford ne pouvait se permettre de négliger le peuple natal de ses terres. «Cheyenne Autumn» (USA, 1964) n’est pas un hommage aux peuples Cheyennes, c’est un témoignage obscure de la nature destructrice des États-Unis. Car si les films fordiens mythifient les guerriers, brandissent les belliqueux, ils décrivent aussi la nature militariste de leur pays et sa propension à se propager par la force. Sans blâmer les États-Unis, Ford réalise une poésie accablée de la disparition latente de son peuple originel. Dans ce film, il est une tribu cheyenne encastrée dans une réserve indienne. Comme le dit un cheyenne : «même les chiens peuvent aller où ils veulent». En même temps que Ford traite de la condition indienne face aux colons, il livre une des ses plus belles œuvres sur la liberté. Lui qui enfouit ses films sous les paysages aux horizons perdus, qui enivre ses plans d’espaces infinis, la liberté semble n’avoir jamais été aussi palpable que lorsqu’elle est conquise par tout un peuple, le plus américain des peuples. L’obstination dont font preuve les membres de cette tribu pour ne pas retourner dans leur réserve est l’illustration de leur farouche volonté. Contre cette volonté vient buter la diabolisation des médias, le racisme des américains vulgaires et la régulation des politiques. Mais nul ne viendra à bout de ses indiens qui sont comme invincibles, non pas par une pirouette du scénario mais grâce à leur indéniable volonté, si authentique qu’elle en convint plus d’un. Or tous ne sont pas convaincus, ainsi le prouve la magnifique scène où une partie des indiens est emprisonnée au Fort après s’être livrée. Le duel qui suivra leur fuite composera l’une des plus belles séquences où les corps gisent morts dans la blanche neige tandis que le directeur du Fort, abasourdi, erre comme un fantôme. Le final s’achève sur un drame, laissant aux Cheyennes le soin de leur destruction. Ford n’en démord pas, autant qu’il aime son pays, il le désole.
Ce western est génial n'ont pas parce que c'est un grand film, mais aussi parce que c'est un film qui réabilite la population indienne. C'est humain, c'est beau et c'est génial...
les cheyennes retrace l'histoire d'un peuple indien qui en a marre d'etre sous la direction des homme blanc et decide de repartir la ou il vienne. ceci etant consideré comme interdit, l'armé se lance a leur trousse, mais les cheyennes sont de redoutable guerrier e font peur. durant leur periple bon nombre de probleme vont arrivé. john ford film les grand espace avec amour, et prend le coté des indien, il montre la cruauté des americain de vouloir controlé tout, au dela de la pensé des autres la scene au fort est incroyable, une scene forte en emotion, ford ne neglige aucun detail de ce magnifique western opposant les cheyennes a l'armé. la prestation de richard widmark est excellente, a noté le petit role d james stewart en wyatt earp
Un très western pro-indien qui malgré un certain didactisme touche par sa très grande sincérité. Les acteurs, en particulier Richard Widmark et Carroll Baker, sont remarquables. Le récit même s'il souffre de quelques longueurs est très rondement mené et John Ford montre une dernière fois pour ce qui est son antépénultième qu'il sait filmer mieux que quiconque les paysages désertiques américains. Mais j'en veux à ce dernier d'avoir insérer une sorte d'intermède quasiment indépendant du reste du film, même si c'est toujours un plaisir pour moi de voir James Stewart. Il l'a sûrement mis dans ce film pour alléger l'ambiance lourde qui y règne mais dans ce cas la ferveur du message en souffre quelque peu. Mais bon comment lui en vouloir totalement puisqu'il a eu le courage de remettre en cause le traitement qu'il a fait de ce noble peuple dans ses précédents westerns en montrant comment celui à dû subir une horrible condition physique et puis surtout comment il a été bafoué dans sa dignité.
Les Cheyennes n'est pas une oeuvre où Ford s'appitoie, il préfère dénoncé le caractère barbare de la fuite vers l'ouest du système éconimique, politique et militaire vers l'ouest. Ford est très critique envers la hiérarchie militaire et son ingérence dans les affaires gouvernementales. Comme d'habitude chez Ford, et en cela il est profodément américain, c'est l'individu qui est du côté du bien. Ce sont les actions individuelles qui ont un sens profond et héroiques. Cet odyssée indien est profondément beau, la description des paysages de l'ouest américain, est maniée d'une main de maître. Ce paysage dissonnant, sauvage, inhospitalier, immense, majestueu, est l'enjeu artistique de l'oeuvre. Il y a une certaine contemplation latente et nostalgique dans l'éxode. La mort est-elle préférable à une vie sans liberté? Diverses communautés peuvent-elles cohabité sur des modes d'existence radicalement différents. Finalement Ford répond que l'immensité du territoire américain le permet mais que ce territoire a un caractère si national que cette cohabitation est difficle et douloureuse. Les Indiens sont-ils une tribut où une Nation? Probablement ont-il les modes de vie d'une tribut mais les modes de penser d'une Nation. C'est pourquoi leur marche est épique, belle et légitime. Ford très bien cerné la dimension artistique de ce peuple emprun d'originalité et de majestée. La scènes du début est à ce titre une perfection de proportion et de cadrage, la tribut au complet est représentée majestueuse, bafouée, terrible et oppressante pour les blans. Une fois encore Ford réalise une oeuvre emprunte d'humanisme où les traditionnalisme absurdes et les nationalismes militaires ruinent la communauté et brisent l'individu. La rebellion de l'individu face à la pensée unqiue est glorifiée et la pression des groupes poltico-sociaux est dénoncée. Malgré quelques légers manquent de densité artistique de temps en temps l'oeuvre reste fondamentale;
Bon film. Quelque peu inégal quand même. Quelques lenteurs, mais une qualité d’image remarquable et d’excellentes mises en scène. L’histoire est novatrice pour l’époque, John Ford apparaît comme visionnaire. Mais bizarrement il y a quand même un peu trop de manichéisme (au sein des blancs plus qu’au sein des indiens) qui enlève de la crédibilité au récit. Le passage en ville est surprenant, un peu déjanté, plaisant quoique déroutant. La distribution est top. Tout cela donne un bon film sans plus.
Un classique du western, ouvertement pro-Indiens et tout empreint de culpabilité. Plus humaniste et désenchanté qu'héroïque. Bêtise, mensonges, violence sont ici l'apanage des hommes d'État et soldats américains, à quelques exceptions près (les personnages incarnés par Richard Widmark et Edward G. Robinson). Le message est peu lourd, exprimé par une voix off édifiante et grandiloquente. Pour son dernier western, John Ford revisite ainsi le mythe de la conquête de l'Ouest qu'il a contribué à valoriser par le passé, en rectifiant le tir, basculant dans une certaine forme de contrition. Une tendance déjà amorcée avec La Prisonnière du désert. Au coeur du drame, on note par ailleurs un curieux intermède : l'épisode comique de Dodge City, avec James Stewart dans la peau de Wyatt Earp. Réussi, mais pas du tout dans la tonalité générale... Sinon, la qualité de la réalisation, classique, est au rendez-vous, dans de superbes décors naturels filmés en 70 mm. De grands espaces pour un grand spectacle.
La caméra se pose du côté des cheyennes. John Ford montre leur culture sans les faire apparaître comme bizarre.
La scène qui introduit Wyaat Earp est excellente, dans la mise en scène comme dans le personnage campé par James Stewart pour sa 3ème collaboration avec John Ford, qui lui, réalise son dernier western qui restera dans les annales comme un de ses plus grands.