On est encore dans cette période où Clint Eastwood choisissait de faire des films différents, plus intimiste, qui parlait de L'Amérique, de ces habitants, de ceux qui sillonnent la route, que l'on rencontre dans un dinner, ceux qui sont l'Amérique et la font. Ici, il se retrouve à la tête d'un show assez minable, sur l'ouest Américain, avec ses morceaux de bravoure, avec beaucoup de poésie, et un vrai sens de l'honneur, qui apparemment à quitter les plaines de cette Amérique qu'il aime.
Il démontre le cynisme de certains, à travers l'attitude du Sheriff, l'attitude de cette jeune femme qui vit dans son monde et rabaisse les autres, mais il montre aussi, les petites gens, le garagiste, par exemple.
Il veut nous montrer que le rêve américain est possible, que chacun le trouve à sa manière, lui, c'est d'être en rupture avec une vie toute tracée, où ses rêves étaient enfouis sous un épais tapis, mais que la vie ne mérite d'être vécu, que si on l'on fait vivre ses rêves.
Le paroxysme d'un monde révolu, est montré lorsqu'il veut s'attaquer à un train en marche, bien sur le cheval de fer roulant à vive allure ne peut pas être arrêter par un seul homme.
Eastwood nous fait son Capra, à l'occasion, il s'est entouré de ses fidèles acteurs qui le suivent depuis un certains nombres de films, tous ces films à but non commerciales mais, qui inscrivent une filmographie dans la légendes.