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Superbe western contemporain. Avec une bonne pinte d'émotions comme dans tous les films de Clint Eastwood.
un film sympathique. Clint Eastwood fait partie de ces rares (très rares) artistes qui parviennent a se mettre en scene et faire en meme temps une belle realisation
J'ai trouvé ce film assez moyen. Je l'ai trouvé beaucoup trop moralisateur (ne bois pas, ne fume pas, fai ta prière... bla bla bla). Cependant, ce film a vraiment un bon fond et c'est bien là que réside son intérêt. J'ai beaucoup aimé également l'hommage qui est rendu au western (Clint Eastwood jouant volontairement de son image de cow boy), ainsi que la scène de bagarre générale dans le bar.
Côté acteurs, Eastwood est pas mal, mais Sondra Locke est vraiment pénible...
Au final un film à voir quand même, surtout si on est fan de Eastwood.
Côté acteurs, Eastwood est pas mal, mais Sondra Locke est vraiment pénible...
Au final un film à voir quand même, surtout si on est fan de Eastwood.
ManoCornuta
Un opus plein de tendresse de la part du grand Eastwood pour les artistes ambulants, avec d'incessants parallèles faits avec les accidentés de la vie (passages dans les orphelinats et maisons de fous). Si le propos est subtil et intelligent, si la partition des acteurs est habilement jouée, c’est côté scénario qu'il faudra chercher les failles avec de sérieuses faiblesses et un manque de rythme par moments qui vient un peu gâcher le plaisir. Film plaisant mais pas totalement abouti, où Eastwood se moque beaucoup de lui-même et de son image au cinéma.
Comédie sentimentale et sympathique à la gloire des cowboys et des communautés marginales qu'affectionne Eastwood. Patriotique mais sans prétention machiste.
Dans la lignée d'Honkytonk man réalisé deux ans plus tard, Bronco Billy est un film tendre et aux accents de musique country, portraiturant une bande d'artistes et d'acrobates itinérants et sillonant l'Amérique. C'est l'oeuvre d'un Eastwood encore jeune et apte à l'humour et à la légereté (beaucoup de scènes comiques, de gags burlesques, une fin heureuse). En témoigne la scène de suicide annulé, là où dans un Eastwood récent il aurait probablement eut lieu. Tout n'est pas parfait, certes, dans le 7ème film du réalisateur, mais c'est une ode à la vie simple et à la modestie agréable à regarder. A noter qu'en jouant avec son image (son personnage est un faux cowboy parfois ridicule), et en réalisant ce film personnel et humaniste dans la lignée de Capra*, Clint Eastwood parvint à convaincre les critiques pour la première fois qu'il était à considérer comme un véritable auteur-réalisateur.
* c'est Eastwood lui-même qui déclara avoir voulu faire "son Capra"
* c'est Eastwood lui-même qui déclara avoir voulu faire "son Capra"
Fêtons le cinéma
En dépit de ses quelques longueurs et de l’interprétation inégale de Sondra Locke, Bronco Billy est une œuvre importante dans la filmographie de son auteur puisqu’elle nous donne accès aux coulisses du spectacle qu’il donna et donnera encore en tant qu’acteur et chef de troupe mettant en scène le western. Car s’exhibe ici deux fabriques : celle de l’acteur animé par son amour pour le rôle auquel il donne vie et pour la famille qui le porte, celle de l’Histoire héroïque des États-Unis que chaque représentation continue de faire vivre en dépit de la distance – temporelle et culturelle – qui la sépare de sa réception. Se construit et se déconstruit sous nos yeux le mythe de l’Ouest américain avec ses cowboys, ses Indiens danseurs et ses chevaux lancés au galop, pour un show fictif qui n’est pas sans rappeler celui donné par Buffalo Bill (le Wild West Show) pendant trente ans. Et l’intelligence de la démarche entreprise par Clint Eastwood est de relire cette fabrique de l’Histoire à la lumière du credo qui obsède tant ses personnages : le self-made-man. Tous les acteurs du spectacle forain affirment trouver dans leur professeur itinéraire l’occasion de devenir celui ou celle qu’ils ont décidés d’être : les costumes, le maquillage, les tours réalisés devant le public, tout cela construit une identité à la fois de groupe et d’individualités singulières, tout cela refonde une famille non plus unie par les liens du sang mais partageant une même foi placée en le rêve, américain en l’occurrence, ce rêve qui, le temps de la représentation, confond l’acteur et le rôle qu’il interprète. Le cinéaste orchestre ainsi un très beau chant du cygne – celui du western contraint de quitter ses hautes plaines pour vagabonder de ville en ville – qu’il ne place pas sous le signe de la mélancolie négative mais sous celui d’une nostalgie revigorée ; ce faisant, il offre une puissante – quoique fort simple – réflexion sur le métier de comédien, miroir dans lequel il se regarde et s’interroge. Pourtant, cette introspection de l’acteur/réalisateur réussit à éviter tout narcissisme pour brosser le portrait de personnages attachants, preuve de l’importance qu’accorde Eastwood à l’acteur qu’il met en scène avec un amour sincère. Preuve surtout qu’un cinéaste ou qu’un acteur ne vaut rien sans sa famille, marginaux au grand cœur, fausses Squaws et « grands gosses dans des carcasses d’hommes ».
Clint Eastwood réalise un très bon film sur la société américaine. Une très bonne fiction avec de très bonnes scènes.
Nostalgique du western et admirateur des artistes en tout genre, Clint Eastwood réalise en 1980 "Bronco Billy". De nouveau dans le rôle d'une fine gâchette, Eastwood crève l'écran et se permet même quelques petites touches d'humour rarement présentes dans sa filmographie. "Bronco Billy" est un film simple et divertissant, assez loin des envolés lyriques de "Lettres d'Iwo Jima" ou de la noirceur de "Impitoyable". Ici pas de prise de tête, les acteurs s'amusent et même si certaines scènes reflètent une certaine mélancolie du grand Ouest depuis longtemps déchu, le film concocté par Eastwood respire l'optimisme et la joie de vivre. Dans le rôle de l'assisstante improvisée, Sondra Locke, rayonnante au point de faire de l'ombre au grand Eastwood. Le reste de la troupe constitue un véritable hommage à tout ces artistes de l'ombre ayant choisi de vivre une vie de bohème. On peut reprocher la simplicité de l'oeuvre et parfois la niaiserie de certaines scènes mais on ne peut pas en vouloir à Eastwood d'avoir réalisé cette hymne à la joie de vivre et à la liberté tant on est transporté de bonheur en assisstant aux différentes péripéties de la bande à Billy.
Chouette film, souvent drôle et parfois attendrissant. Avec un casting d'habitués qui ont beaucoup tournés avec Clint Eastwood. On ressent bien le côté copain dans le film, l'histoire assez classique sur la mort du "vieil Ouest" et ici il est mort depuis belle lurette cela donne une sorte de mélancolie à tout le récit.
Clint Eastwood sera toujours Clint Eastwood ! Comme je l ai déjà dit dans une précédente critique je suis pas super objectif sur ce géant du cinéma mais bon ...C est une comédie et c est étonnant de voir à quel point le cinéaste arrive à se prêter à ce genre . A découvrir car méconnu et touchant
Très bon film clin d'oeil qui évoque le western, si important dans la carrière de Clint Eastwood. Jolie réflexivité et réflexion sur le genre et ses codes. Le scénario est intéressant et l'on est pris par le fil de l'histoire. Les ressorts dramatiques sont nombreux et bien placés, sans gratuité aucune. Une façon intelligente d'introduire le monde du western dans la réalité contemporaine.
Encore un film d’Eastwood dont je ne me lasserais pas. Il est toujours excellent, même si ce n’est pas son meilleur rôle.
Avec «Bronco Billy», Clint Eastwood continuait de s'éloigner du style de rôles qui ont fait sa gloire pendant les années 70. Clint en profite pour rendre un vibrant hommage au Western qui était un genre complètement dépassé au début des années 80. Ici, Eastwood incarne un homme caractériel, conservateur, autoritaire et aigri. On a l'habitude, mais derrière ce caractère renfrogné se cache un homme au coeur tendre, à l'esprit juvénile et qui ne s'adapte pas au monde dans lequel il vit. C'est assez rare de voir Clint dans la peau de ce type de personnage. C'est sans doute pour cela que «Bronco Billy» a reçu un accueil plus que mitigé de la part du public. Comme tout américain qui se respecte, Eastwood ne manque pas de rendre hommage au rêve américain. Un film mineur dans la carrière de Clint et franchement dispensable.
Je me suis plu à suivre cette bande dévouée à leur patron charismatique et drôle malgré lui. J'ai aimé le message porté par le film avec cette ambiance et cette époque qui donnait le sentiment d’être libre et que tout était encore possible. Sans être extraordinaire ce film est agréable à regarder.
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