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Plume231
3 884 abonnés
4 639 critiques
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3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Sur le même schéma que "Le Gouffre aux chimères" de Billy Wilder, Costa-Gavras dénonce les dérives des médias. Mais "Mad City" est loin d'atteindre le niveau de perfection du chef d'oeuvre de Billy Wilder, à cause principalement d'une intrigue qui donne l'impression d'être trop formatée et qui se révèle en plus assez prévisible dans son ensemble. La mise en scène quand à elle est soignée et la confrontation entre Dustin Hoffmann et John Travolta fonctionne très bien. Ce sont ces deux éléments qui font de "Mad City" un film intéressant.
Dans « Mad City », Costa-Gavras ne parvient pas à s’affranchir des impératifs du film de commande, incapable de livrer en subtilité un point de vue comme sait le faire Spielberg par exemple. Au final, il n’en demeure qu’un divertissement en demi-teinte, formaté donc inoffensif, saccagé par le politiquement correct et l’ignoble Travolta en benêt plus vrai que nature.
La manipulation des médias et de l'image et le rôle que celles-ci ont sur l'opinion publique, voila le sujet très intéressant que le film aborde. Après un début réussi, le film perd malheureusement en intensité et n'offre pas le thriller efficace et cynique qu'il promettait. Seule la fin, certes un peu prévisible, remonte le niveau en allant complétement au bout de l'idée voulue. L'interprétation est aussi plutôt inégale. John Travolta n'est pas très convaincant dans le rôle de cet homme preneur d'otage ayant perdu son emploi et Dustin Hoffman est trop monolithique et manque de subtilité dans le rôle de ce journaliste sur le retour qui tente d'utiliser à son avantage cette prise d'otage. La VF assez mauvaise ne les met pas non plus en valeur. Le doublage de Travolta est catastrophique et Richard Berry qui double Dustin Hoffman est beaucoup trop monocorde. Prometteur mais au final pas tout à fait convaincant !
Avec "Mad City", Costa-Gavras avait pour principal objectif de faire une critique non dissimulée des dérives du journalisme et des médias en général. Pour y parvenir, il se base sur une intrigue honnête et sans fioriture qui a malheureusement tendance à s'essouffler au fur et à mesure que le long-métrage avance. Les rebondissements sont stéréotypés et manquent un peu de panache. Toutefois, ils s'implantent dans le ton du film. Quant à l'issue finale, elle est, en fin de compte, assez prévisible. Et, le plus décevant dans tout cela, c'est qu'on ne voit qu'une facette trop péjorative de ce milieu. En effet, il faut admettre que c'est un raccourci très simpliste qui a ses propres limites. La recherche du scoop, la manipulation avantageuse, l'émotion induite ou encore les petites combines : toutes les affreuses "tares" du métier y passent... Bon, quoi qu'il en soit, et en toute objectivité, on se doit de souligner le fait que les personnages sont convaincants avec des caractéristiques intéressantes. Dans ce sens, il faut impérativement louer l'aisance de John Travolta et Dustin Hoffman qui rehaussent considérablement le niveau d'ensemble de "Mad City". Malgré une impression mitigée qui reste clairement en travers de la gorge, on assiste à une production respectable.
énorme film de prise d'otage, toujours plus fort à chaque nouveau visionnage. Acteurs, scénario, cadreurs, monteur, compositeur... ils sont tous au top. Ce film c'est juste un cauchemar très effrayant... la description pure et simple du visage de nos sociétés construites par les médias. La chanson du générique de fin est monumentale.
Film plutôt bon. Jeux d'acteur excellent scénario ba très moyen je veux dire au début c'est bien mais moi j'aurais espérer que il ne passe pas tout le film dans le musée ils auraient fait aussi une éclipse jusqu'au procès ou que il essaye de sortir du musée une poursuite.... Mais ce film reste bon.
Encore un film "militant" de Costa-Gavras (Z, Amen, L'aveu...) me direz-vous. Et encore une réussite ! J'avoue ne pas avoir vu le temps passer et m'être senti attaché aux personnages. Un film qui donne à réfléchir et qui réussit à surprendre jusqu'au bout. Bravo et merci M. Costa-Gavras.
Merveilleux !! Ce film est tout simplement merveilleux, une critique de l'importance des médias dans le monde, avec un super duo. Avec une fin géniale... A voir !
Costa Gravras, porte parole des causes perdues, signe un film à l'américaine d'un haut niveau réunissant en tête d'affiche Hoffman et Travolta. L'histoire commence rapidement aux allures d'un cheval au galot, Dustin Hoffman qui incarne un animateur de télé has-been se retrouve en plein coeur d'une prise d'ôtage : l'occasion rêvée pour lui d'avoir son "scoop" gagnant ! Hors mis que cette prise d'otage prend les 3/4 du film, Costa Gavras agrandit tous les défauts des médias à la loupe afin de mieux se rendre compte qu'un journaliste filme l'action et par conséquent il ne l'a vit pas ! Une fin à morale, un film réussit et qui balance entre le dramatique et le comique.
Dustin Hoffman au meilleur de sa forme. Un drame bien ficelé, sans temps mort, qui vaut aussi et surtout pour sa critique féroce, humoristique et sans concessions du monde du journalisme télévisé. Du bon cinéma.
Franchement lisse et ennuyeux, ce film de Costa-Gavras. J'ai trouvé le scénario moyen et peu crédible, les personnages sans relief (en particulier Travolta en simple d'esprit, avec une voie doublée insupportable), la réalisation plate. Bref aussitôt vu, aussitôt oublié.
Je mets 5/5 au film car, même s'il est loin d'être parfait au niveau de la réalisation et du rythme, il a le courage et le mérite de montrer jusqu'où les médias, dans la quête folle d'audience et de profit peuvent aller dans l'ignominie. Le long-métrage démontre très bien comment un simple fait divers ayant pour origine la détresse sociale d'un homme lambda, peut être monté en épingle à l'échelle nationale. Les médias ont le pouvoir de diaboliser ce pauvre homme, en faire un symbole et une star ou un désiqulibré aux yeux de l'opinion publique en quelques minutes. Loin d'être carricatural, ce film nous fait comprendre que les cadres des médias, qui fondamentalement ne sont pas cupides, sont pris dans l'engrenage d'un système fou.