c'est bourré de bonnes intentions mais tout ce dont dit le film on le sait deja et on est deja au courant du pouvoir des medias.jon travolta est excellent meme si son role n'est pas super.bref un film interessant a voir mais qui manque de peche
Une très belle surprise ! Mad city est l'un des seul film qui a presque faillit me faire verser une larme. Mad city a un bon scénario qui nous change de n'importe qu'elle comédie française en carton et le personnage interprété par John Travolta est charismatique et il vous donnera envie de pleurer tellement ses confessions sont touchantes et je vous assure je ne suis pas du tout le genre de gars qui dirait ça en temps normal ! Mais ce film est un peu une double histoire : Le braquage et la façon qu'on les médias de changer l'avis de l'opinion publique. Un petit regret tout de même sur la fin qui était vraiment prévisible.
Un costa Gavras toujours autant engagé qui nous livre encore un scénario corrosif très intelligent sur l'effet malsain des médias qui prônent plus la course à l'audience que la diffusion d'une info de qualité. Les effets en sont dévastateurs et le duo Hoffman/ Travolta est étonnant de justesse. La mise en scène et la réalisation reste un peu trop académique, sans doute pour mieux parler aux américains.
2 sujet fort abordé dans ce drame : les limites de la presse et la chute d'un homme qui a perdu son emploi. Le duo Travolta Hoffman est consternant de réalisme et l'on y va également de notre petite larme durant la difficile descente en enfer de cette homme
Comédie loufoque qui reprend le concept d'un après midi de chien à la sauce audiovisuel. Le film est trop caricaturale comme le jeu d'acteurs pour susciter l’intérêt ou la réflexion.
Un gardien licencié menace son ancien patron, afin de récupérer son travail… et démarre involontairement une prise d’otages dans un musée. Sauf que l’un d’entre eux n’est autre qu’un talentueux journaliste, relégué dans une chaîne de troisième zone, qui voit là l’occasion de revenir au premier plan ! A travers le scénario de « Mad City », les médias en prennent plein la figure. Journalistes opportunistes et égocentriques, producteurs aux dents acérées, et un système médiatique qui va jusqu’à dicter involontairement la ligne de conduite des forces de l’ordre, le tout pour faire mousser l’audience. L’idée qu’un reporter profite de la situation pour devenir le directeur de communication d’un preneur d’otages benêt, et par la même occasion envenimer les choses quand ça l’arrange, est par ailleurs très bonne. Mais le film manque de piquant et de férocité, et s’avère un peu lourd par moment. Ainsi, si Dustin Hoffman est relativement convaincant en journaliste peu scrupuleux qui va se trouver une conscience, John Travolta en fait des caisse en andouille gentillette dépassée par les événements. Tandis que l’intrigue affiche plusieurs invraisemblances (pourquoi la police laisse-t-elle le protagoniste aller et venir dans le musée ?) et n’exploite pas totalement son postulat. La mise en scène demeure professionnelle, on est toutefois loin des grandes heures de Costa-Gavras, l’ensemble étant plutôt convenu et formaté. « Mad City » sera d’ailleurs un bide au box-office à sa sortie, la faute à des recettes riquiqui et un budget important (50 millions de dollars !) pour une intrigue de cette nature.
Licencié depuis peu, un modeste gardien de musée demande juste qu’on l’écoute. Devenant la proie des médias, il va se transformer en outil marketing pour les chaînes d’information en continue. Costa-Gavras vise juste une nouvelle fois. Vingt ans après, le sujet n’a jamais été autant d’actualité.
Un fait de société et un éclairage sur le monde qui nous entoure, sur l'univers des médias, leur appétence pour le sensationnel et on peut dire qu'avec les années qui passe et les infos en continue, cela ne s'est pas arrangé. On voit Dustin Hoffman, reporter cherchant le scoop, l'info qui viendra le remettre en selle, celle qui lui donnera une nouvelle chance d'être au premier plan. Et le hasard lui en donne l'occasion, lorsqu'il croise la route d'un homme simple, mais perdu par la perte de son travail, campé ici par un John Travolta très convainquant. On cerne très vite le personnage du journaliste, cynique, près à tout pour retrouver sa gloire d'antan, quitte à manipuler les faits, quitte à en tirer avantage, à faire pourrir la situation jusqu'à ce qu'il obtienne satisfaction. Mais au travers des heures qui passe, on se rend compte en même temps que lui, que c'est son humanité qui a causé sa perte, qu'il n'est pas si cynique qu'il veut bien le faire croire. On voit comment la jeune caméraman se transforme en quelques heures en vampire des news, vamps sans scrupule ni honneur. Un film témoin, et critique d'une société, qui puise sa puissance à travers deux regards, et que la manipulation de l'opinion cèlera le point de non retour. Sans compter sur un final explosif.
Sans doute un des films le plus utile pour faire comprendre au grand public toute la puissance des medias maitres de l’audimat. Bien sur, tous les journalistes ne sont pas comme ceux décrits dans le scénario mais un certain nombre le deviennent contaminés par les enjeux et le pouvoir. Vu par Costa-Gavras cela devient un grand spectacle pour peu que le héros ait des états d’âme et que la victime en soit une vraie. La mise en scène et les deux comédiens sont au niveau de l’ambition du réalisateur. Ainsi Mad City devient une référence méritée sur son sujet traité. Sam Bailly est d’une grande naïveté mais la première caractéristique des journalistes étant l’intelligence, personne ne peut rivaliser dans de telles circonstances avec eux. Le grand mérite de ce film étant de le montrer. Les pensées où les ambitions changeantes des personnages secondaires, assez caricaturaux d'ailleurs, étant anecdotiques.
Costa-Gravas, s'attaque ici à la téloche, sous la forme d'un thriller made in USA. Motifs du grief : la course absurde à l'info et le sensationnalisme des reportages. Vigile licencié depuis peu, Sam Baily revient sur son lieu de travail - un musée _ pour persuader la conservatrice de lui rendre son emploi. La confrontation se transforme en prise d'otage accidentelle, sous le regard très intéressé d'un ancien journaliste relégué sur une chaîne locale... Les rebondissements s'enchaînent sans réelle surprise, la dénonciation est convenue. Très bon duo Travolta/Hoffman.
Max Brackett, un journaliste récemment mis sur la touche se retrouve en plein milieu d'une prise d'otages dans un musée. Ce que veut Sam Baily est pourtant simple : retrouver son travail. Mais la situation dégénère rapidement et Max voit l'occasion pour lui faire parler de lui. Il se sert donc de son expérience pour aider Sam à gérer la situation du mieux possible et pour être au cœur du reportage rêvé. Mais au fil que le temps passe et que tous les médias s'emparent de l'affaire, Max se rend compte que les choses vont très loin, trop loin. Costa-Gavras n'a pas perdu l'énergie et la verve de ses chefs-d’œuvre français ("Z" et "L'Aveu") et fait de "Mad City" une critique virulente des médias qui n'hésitent pas à déformer la vérité afin de rendre le tout plus spectaculaire, entraînant dans son sillage la bêtise de l'opinion publique. D'abord cynique, Max (interprété avec classe par Dustin Hoffman) se rend compte que derrière l'information, il y a l'être humain et cet humain (ici joué par un très bon John Travolta) est complètement paumé. Mis en scène de manière efficace, n'hésitant pas à être acerbe et virulent quand il le faut, le film fait forcément froid dans le dos.
Un film qui dénonce les dérives de la télé spectacle qui transforme la prise d'otage organisée par un Travolta désespéré (et surprenant) en un show gigantesque! Malgré une mise en scène un peu statique, la force du scénario et l'interprétation de Dustin Hoffman (parfait comme toujours) font de ce "Mad City" un bon film qui aurait quand même gagné à être plus rythmé.